Bronchiolite chez le nourrisson : un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes approuvé

Bronchiolite chez le nourrisson : un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes approuvé

Après l’arrivée du Beyfortus (anticorps monoclonal) en 2023, un nouveau vaccin destiné aux femmes enceintes renforce désormais les stratégies de prévention contre le Virus Respiratoire Syncytial (VRS ou RSV en français). Le vaccin ABRYSVO®, développé par Pfizer et récemment approuvé au Luxembourg, est un vaccin inactivé protéique bivalent. Contrairement au Beyfortus, qui agit en administrant directement des anticorps aux nouveau-nés, ce vaccin repose sur un autre mécanisme : vacciner la mère dès la 32ème semaine de grossesse. Celle-ci produira des anticorps qu’elle transmettra à son bébé via le placenta, le protégeant ainsi durant ses premiers mois de vie. Ce vaccin est disponible depuis le mois d'août. Parlez-en à votre gynécologue.

Photo d'une femme enceinte

En avril 2024, le Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses (CSMI) a en effet émis de nouvelles directives visant à renforcer la protection des nourrissons contre le RSV. Ces recommandations préconisent une double stratégie : soit l'administration du Beyfortus © (Nirsevimab) aux nourrissons, un anticorps monoclonal déjà employé au décours de la dernière épidémie RSV (2023-24), soit la possibilité de vacciner les femmes enceintes. Ces mesures visent à offrir une protection saisonnière optimale aux nouveau-nés et aux petits nourrissons pendant la période de circulation du RSV, de septembre à février.


Photo du Dr De La Fuente

Pourquoi une double stratégie ?

Dr Isabel De La Fuente, médecin chef du service Pédiatrie et médecin spécialisé en maladies infectieuses : « Une double stratégie est en effet essentielle pour assurer une protection complète et continue contre le RSV. Elle repose sur trois raisons principales :

  • Il existe des situations où le vaccin contre le RSV n’est actuellement pas encore  recommandé (par manque de données) et où le Beyfortus © est quant à lui éligible :
    • Les grossesses multiples.
    • Les grossesses à risque d'accouchement prématuré.
    • Les grossesses non physiologiques avec des mères présentant des comorbidités (diabète, hypertension artérielle, etc.)
  • Cette stratégie double permet de mieux gérer les imprévus liés aux difficultés d'approvisionnement des vaccins, telles que les ruptures de stock ou les problèmes de livraison.
  • Certains enfants  très fragiles (avec cardiopathies instables, mucoviscidose, oxygénothérapie à domicile, etc.) sont éligibles pour une protection contre le RSV également pendant la deuxième année de vie et nécessiteront une injection de Beyfortus lors de leur 2ème saison de circulation RSV (car tant le vaccin pendant la grossesse que l’injection du Beyfortus pendant la 1ère année de vie ne vont protéger contre l’infection à RSV que pendant une durée limitée de plusieurs mois). »

Vaccination des femmes enceintes contre le RSV : ce qu’il faut retenir

Le vaccin ABRYSVO®, disponible au Luxembourg depuis ce mois d’août 2024, peut désormais être administré aux futures mamans pour protéger les bébés nés à partir de septembre.

  • Qui est éligible ?

Toutes les futures mamans en bonne santé, dont la grossesse se déroule harmonieusement et dont l'accouchement est prévu entre septembre et février, peuvent se faire vacciner dès la 32e semaine de grossesse (et jusqu’à 36 semaines de grossesse).

  • Pourquoi seulement à partir de la 32e semaine ?

Dr De La Fuente explique ce choix du Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses, dont elle fait partie : « Nous avons privilégié la sécurité. En termes de profil de sécurité, les résultats des études menées sur le vaccin RSV étaient globalement très rassurants. Une étude majeure, nommée "Matisse", ayant inclus plus de 3.000 femmes dans un essai randomisé et contrôlé, n’a pas démontré de malformations chez les nouveau-nés ou d'événements indésirables statistiquement significatifs. Cependant, bien que non statistiquement probant, une légère augmentation des accouchements prématurés a été observée dans une population spécifique, notamment dans les pays à revenus intermédiaires. Cette approche dans le protocole de vaccination vise donc à éviter la période où le risque d’accouchement prématuré est plus élevé, garantissant ainsi un programme de vaccination très sûr. À l'avenir, avec l'accumulation de nouvelles données post-commercialisation de sécurité vaccinale (provenant par exemple des États-Unis), il est probable qu'au Luxembourg, la vaccination soit un jour conseillée plus tôt dans la grossesse, c’est-à-dire dès la 24e semaine d’aménorrhée. »

  • Comment fonctionne le vaccin et quels sont ses avantages ?

Contrairement au traitement Beyfortus ©, administré directement au bébé pour une protection quasi immédiate, le vaccin ABRYSVO®, classique et sans adjuvant, est un vaccin protéique inactivé injecté cette fois-ci à la mère. La maman produit des anticorps qui sont transmis passivement au bébé via le placenta, offrant ainsi une protection dès la naissance. Dr De La Fuente : « Le mécanisme d’action du vaccin et des anticorps monoclonaux est très similaire, puisqu’ils ciblent tous deux une région très spécifique : la protéine en forme préfusion du virus respiratoire syncytial (RSV), avec une très bonne réponse immunitaire dans les deux cas. Dans les études de pré-commercialisation, le vaccin permettrait, lui aussi, de diminuer d’environ 70 % les tableaux sévères liés aux infestions RSV (ex. : insuffisances respiratoires) et des hospitalisations chez les nourrissons. L'avantage de cette stratégie est qu'elle permet d'éviter une injection supplémentaire pour le bébé, tout en assurant que celui-ci soit protégé dès sa naissance. Pour moi, c'est le principal avantage du vaccin : le bébé naît déjà protégé. »

Comme les deux stratégies se basent sur une immunisation passive des nourrissons (les nourrissons « reçoivent » directement les anticorps contre le RSV), la durée de protection est limitée dans le temps permettant de protéger pendant 5-6 mois après la naissance ou après l’injection. Cependant, cette durée de protection permet de protéger le nourrisson pendant la durée de haute circulation du virus et pendant la période de vie la plus vulnérable aux infections RSV.  

  • Quels sont les éventuels inconvénients de la vaccination ?

Dans ce contexte, deux principaux inconvénients de la vaccination peuvent être soulignés :

  • Une injection supplémentaire pour la maman, ce qui peut être une source de stress ou d'inconfort.
  • Un calendrier vaccinal chargé. Selon le Dr De La Fuente : « Le calendrier vaccinal pour les femmes enceintes est déjà bien rempli. En plus du vaccin contre le RSV, les femmes enceintes devraient se faire vacciner contre la coqueluche, en raison de sa circulation active et du risque d'infection grave pour les nouveau-nés. Elles devraient également se faire vacciner contre la grippe de façon saisonnière, et  la saison de la grippe coïncide souvent avec celle du RSV. Les femmes enceintes peuvent se retrouver avec au moins trois injections de vaccin pendant la grossesse : coqueluche, grippe et RSV. À cela s'ajoute le vaccin contre la Covid-19, recommandé par le Conseil Supérieur des Maladies Infectieuses, surtout pour les femmes enceintes présentant des comorbidités augmentant leur risque d’infection COVID-19 grave (diabète gestationnel nécessitant un traitement médicamenteux, obésité, maladies pulmonaires ou cardiaques sous-jacentes…). La gestion de ce calendrier vaccinal chargé nécessite une coordination soignée. Bien que cela soit faisable, cela demande une planification rigoureuse de la part des professionnels de santé et des futures mamans. »

Dr De La Fuente conclut : « Malgré les inconvénients potentiels de la vaccination, les stratégies de vaccination pendant la grossesse sont primordiales, car elles contribuent à réduire la mortalité et la morbidité des maladies infectieuses, tant pour la mère que pour leur futur bébé. La vaccination contre le RSV, en particulier, est essentielle pour protéger le nouveau-né durant les 5 à 6 premiers mois de sa vie. »
 

Journée Aide-Soignants

Journée Aide-Soignants

Le rôle de l’aide-soignant dans la prise en charge de la douleur au quotidien.

15.11.2024 
Amphithéâtre CHL - 4, rue Ernest Barblé L-1210 Luxembourg

08h00 - Accueil du public


08h15 - 08h30 

  • Mot de bienvenue & introduction - 

    • Mme Daniela COLLAS   Directeur des Soins au CHL ( Centre Hospitalier de Luxembourg).


08h30 - 09h30 

  • Définition et généralités sur la douleur. Rôle de l’aide-soignant face à la douleur. 

    • Dr Charles-Aymeric Rimlinger Médecin - Chef de service au Centre de traitement de la douleur au CHL. 

    • Mr Simon Rochat  - Infirmier au Centre de Traitement de la douleur au CHL.


09h30 - 10h15

  • Effets de la communication positive sur la douleur : des mots pour soulager les maux.

    • Mme Nathalie Herreman - Infirmière au Centre de traitement de la douleur au CHL, Hypnopracticienne.

    • Mme Susana Santos Loureiro - Aide-soignante à l’unité de gériatrie au CHL.


10h15 - 10h45 - Pause


10h45 - 11h15 

  • Réflexologie plantaire : Bien-être du patient et effets positifs sur la douleur.

    • Mme Ljiljana Janjic - Aide-soignante dans le service de dialyse au CHL.

    • Mme Sonia De Jesus Marques - Aide-soignante à l’unité Hématologie/Oncologie au CHL.


11h15 - 12h00

  • Prendre soin de la bouche du patient.

    • Mme Almedina Adrovic - Aide-soignante à l’unité Hématologie/oncologie au CHL.

    • Mr Sébastien Gillet - Aide-soignant à l’unité de médecine interne au CHL.


12h15 - 13h15 - Pause de midi


Ateliers de 13h15 - 15h15 (45 min./atelier)

  • Simulation : Prise en charge de la douleur.

    • Mr Julien Bellanger - Formateur interne au CHL.

    • Mr Barri Pires - Infirmier dans le service urgences adultes au CHL.

  • Rôle de l’aide-soignant dans la mobilisation du patient atteint d’une maladie neurologique.

    • Mme Nelia Dos Santos - Aide-soignante à l’unité de Neurologie/Stroke Unit au CHL.

    • Mr Joao Da Cruz Pires - Aide-soignant à l’unité de médecine interne du CHL.

  • Techniques antalgiques de mobilisation du patient en post-opératoire.

    • Mme Sylvie Lecossois - Kinésithérapeute à l’unité de Neurochirurgie au CHL.

    • Mme Stephanie Kremer - Aide-soignante à l’unité d’orthopédie au CHL.


15h15 - 15h30 - Pause


15h30 - 16h00

  • Le toucher dans les soins au quotidien

    • Mme Pascaline Francois - Infirmière au Centre de traitement de la douleur au CHL.

    • Mme Liliane Almeida - Aide-soignante à l’unité de gériatrie au CHL.


16h00 - 16h15

  • Micro trottoir / résumé en image.

    • Clôture de la journée.


Inscription obligatoire via la Formation Continue : formation.continue@chl.lu

  • Modérateur :

    • Margarida Martins - Attachée de Direction des Soins.

 
 
Parcours de soins de la personne âgée - Initiatives et perspectives au Luxembourg

Parcours de soins de la personne âgée - Initiatives et perspectives au Luxembourg

Le jeudi 26 septembre 2024 - FESTSALL SERVIOR, Plateau du Rham, ou via vidéo-conférence. Journée thématique co-organisée entre le service de Gériatrie du CHL et SERVIOR. Une traduction simultanée en allemand sera disponible.


ENQUÊTE  DANS LE CADRE DE LA JOURNÉE DE GÉRIATRIE :

Dans le cadre de la journée de la gériatrie qui se déroulera le 26 septembre (organisation CHL/ Servior), nous souhaitons avoir un retour des professionnels de santé et identifier les leviers de motivation autant que les freins à leurs pratiques. Toutes les données récoltées sont anonymes et uniquement traitées dans le but de cette journée

Cliquez ici pour participer à cette enquête


PROGRAMME :

  • 8h30 : Accueil et introduction  - Alain DICHTER - Directeur général, SERVIOR / Daniela COLLAS - Directrice des soins, CHL
  • 9h50 : Trajectoire de soins des aînés et support digital : Limites actuelles et perspectives attendues - Frédéric MENNEL - Directeur de pôle médecine interne maladies systémiques - Mission transversale hôpital du futur en matière IT, technologie et innovation / Frank GILS - Attaché de direction, SHD / Julien MACCIONI - Coordinateur du service de Développement de Parcours en Santé, Croix-Rouge Luxembourgeoise.
  • 10h10 : "Soigner en gériatrie: Quels sont nos besoins?" - Evelyne PLAWNY - Chargée de direction Geenzebléi, SERVIOR / Sara GALHARDAS - Cheffe d'unité gériatrie aigue, CHL / Mariana CRUZ - Directrice des soins du Pôle de Gériatrie,HRS
  • 10h30 : « Avant, pendant et après une hospitalisation - défis et conseils pour une meilleure prise en charge de personnes atteintes de démence et leur entourage» - Christine DAHM-MATHONET - Chargée de direction, lnfo-Zenter Demenz / Maiti LOMMEL, PhD - Coordinatrice, Info-Zenter Demenz
  • 10h50 : PAUSE
  • 11h10 : La Gériatrie et sa représentation - Quels défis et opportunités? - Pauline BIGORNE - Infirmière au service de gériatrie aigue, CHL / Dr Karim MOULLA -Médecin gériatre,chef de service, CHL
  • 11h30 : Le concept du patient-partenaire vécu en extrahospitalier chez Paiperléck - Charlotte MOREL - Ergothérapeute / Emeline MERTENS - Responsable de projets-Réseau Santé Mentale & Handicap
  • 11h50 : Le plan de vie individuel du résident, les activités socioculturelles et thérapeutiques suivant les besoins des résidents et leur impact sur la qualité de vie au sein d'une maison des aînés - Raoul VINANDY - Directeur opérationnel, SERVIOR / Robert BODJA - Educateur diplomé, Maison des ainés« Op der Rhum», SERVIOR
  • 12h10 : Présentation de l'activité« Djembé » et témoignage par un groupe de résidents de la maison des aînés« op der Rhum» - Résidents maison des aînés
  • 12h30 : PAUSE
  • 13h30 : L'itinéraire clinique de prise en charge de la fragilité: structurer, coordonner, intégrer: retour d'expérience de 12 ans de pratique! - Frédéric MENNEL - Directeur de pôle médecine interne maladies systémiques - mission transversale hôpital du futur en matière IT, technologie et innovation / Sara GALHARDAS - Cheffe d'unité gériatrie aigue, CHL Maria GRILO - Infirmière au service de gériatrie aigue, CHL
  • 13h50 : Les soins à travers la kinésionomie clinique - Emilie DUCHET - Infirmière au service de gériatrie aigue, CHL / Liliane ALMElDA - Aide-soignante au service de gériatrie aigue, CHL
  • 14h10 : Parcours de l'aîné, quand la gestion du risque de chute dépasse  la temporalité de l'hospitalisation, vision HRS - Christine VOLCKAERT - Chargée de l'institutionnalisation du Partenariat Patient, HRS / Fabienne RUFFINI - Infirmière Clinicienne, HRS / Laura VIN - Infirmière documentation dossiers soins, HRS
  • 14h30 : Orthogériatrie, Une collaboration innovante au GDL - Franca MINOIA - Responsable service 4A - Traumatologie / Chirurgie de la main, HRS / Dorothée LEMETAIS - Directrice pôle appareil locomoteur, HRS
  • 14h50 : Certification en rééducation gériatrique : Le parcours, les défis et solutions, .... - Dr Eleftheria Antoniadou - Médecin spécialiste en Médecine physique et réadaptation, CHON
  • 15h10 : PAUSE
  • 15h30 : L'intérêt des pôles d'expertise à l'HIS dans le parcours de soins de la personne âgée. Focus sur la dysphagie et la dénutrition - Claire MEYER - Chargée RH - Formation et développement des compétences et membre du pôle d'expertise bientraitance, HIS / Christiane MEYRA TH - Diététicienne et membre du pôle d'expertise dysphagie
  • 15h50 : Épisode aigu : sortie précoce de l'hôpital. Quelles possibilités / solutions - Dr Karim HAMADACHI - Gériatre, médecin chef de service de Gériatrie aiguë CHEM
  • 16h10 : L'accompagnement de résidents avec des troubles psychiques:  Première analyse de la mise en route d'une unité de vie à visée  santé mentale au sein de la maison des aînés Woiwer - Lorraine THILLE - Chef de département soins et encadrement SERVI OR Differdange / Isabel le LARGENTIER - Chef de service Soins et encadrement SERVIOR Differdange
  • 16h30 : Un médecin dans le réseau de soins : Quelles plus-values pour le maintien a domicile? - Dr Vicent Mauron - Médecin du réseau Paramedicus / Christophe Filipowicz - Infirmier du Réseau Paramédicus / Lorène Gauthiez - Infirmier du Réseau Paramédicus / Nathalie Phulpin - Kinésithérapeute du réseau Paramedicus
  • 16h50 : PROJET: Prendre connaissance et soutenir les souhaits des clients pour leur fin de vie en tant que Stëftung Hëllef Doheem - Julia WITZMANN - Cadre supérieur des services spécialisés SHD
  • 17h10 : Mots de clôture - Raoul Vinandy - Directeur opérationnel, SERVIOR / Frédéric MENNEL - Directeur de pôle médecine interne maladies systémiques - mission transversale hôpital du futur en matière IT, technologie et innovation

INSCRIPTION :

Les inscriptions sont clôturées.

La conférence sera visible via vidéo conférence ici.

 


Affiche de l'événement :

Affiche de l'événement

 

L’entrée habituelle de la Kannerklinik rouvrira dès le mardi 16 juillet

L’entrée habituelle de la Kannerklinik rouvrira dès le mardi 16 juillet

Après plusieurs mois de travaux, l’entrée habituelle de la Kannerklinik rouvrira dès le mardi 16 juillet. Les patients n’auront donc plus besoin de passer par la Maternité pour accéder aux différents services de la KannerKlinik, ni de traverser le SAS d’entrée provisoire pour rejoindre les Urgences pédiatriques. La signalétique en place sera mise à jour en conséquence. 

Les patients ayant un rendez-vous pour une consultation au sein du pavillon pédiatrique (Laboratoire du Sommeil, Clinique de la Douleur, Dentisterie...) , pourront eux aussi à nouveau emprunter l'entrée principale de la Kannerklinik pour s'y rendre.

Le CHL inaugure l’extension de son Annexe II

Le CHL inaugure l’extension de son Annexe II

Après 12 mois de travaux, le CHL a eu le plaisir d’inaugurer l'extension de son Annexe II, désormais rehaussée de 5 étages. L’inauguration de ses 3.900 nouveaux m2 a eu lieu en présence notamment de Madame Martine Deprez, la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, des membres de la Commission administrative et de la Direction du CHL, ainsi que d'autres invités officiels.

Avec un investissement total de 30.635.339 € (ind. 1071.67), dont 23.500.883€ sont financés par le fonds pour le financement des infrastructures hospitalières, 1.259.235€ par le CHL et 5.875.221€ par la CNS, l'Annexe II existante a pu être rehaussée de 5 étages, portant son nombre total à 6 aujourd’hui. Les travaux ont pu être réalisés par les bureaux d’études : Jim Clemes Associates, Felgen & Associés Engineering S.A., Schroeder & Associés et ALHO Systembau.

Photos des orateurs

« L’extension de l’Annexe II est devenue une nécessité pour répondre à plusieurs défis en parallèle à court terme, notamment: le démarrage des travaux d’agrandissement de l’actuelle KannerKlinik (ayant imposé un déménagement des unités stationnaires et ambulatoires du service national de psychiatrie infantile), la nécessité de faire face aux taux d’hospitalisation actuels très élevés, ainsi que le besoin d’un nombre accru de lits monitorisés pour permettre une plus grande flexibilité en cas de crise pandémique » , a expliqué la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale lors de son discours à l’occasion de l’inauguration officielle des nouveaux lieux.

Les nouveaux aménagements incluent :

Les étages 3 et 4 abritent désormais deux unités stationnaires de 32 lits répartis dans 28 chambres, dont 24 chambres individuelles, à la fois pour les hospitalisations post-urgence, que pour les hospitalisations médico-chirurgicales de courte durée. 

Ces unités ont pour vocation une prise en charge médicale et soignante optimale du patient pour permettre d'affiner le diagnostic et le traitement afin d'optimiser le séjour hospitalier, soit dans un contexte de récupération rapide pour un retour à domicile, soit pour préparer son admission dans la spécialité médicale requise au regard du diagnostic établi avec le service des urgences. Dans le cadre des admissions de courte durée, la durée moyenne de séjour est inférieure à 72H.

Les plus-values de ces unités sont:

  • Garantir une hospitalisation courte et un retour à domicile sécuritaire.
  • Disposer d'un temps d'évaluation et d'observation complémentaire pour gérer un épisode aigu.
  • Optimiser la gestion des flux des urgences et des séjours de courtes durées en  disposant  de modèles organisationnels pour les phases de tension des capacités d'accueil hospitalier.
Photos des pièces

Les étages 2 et 5 abritent le service ambulatoire, respectivement d'hospitalisation du Service National de Psychiatrie Infantile. Ce déménagement fait partie des travaux d’extensions de la  Kannerklinik.

Photo de la pédopsychiatrie

Les étages 0 et 1, qui existaient déjà, continuent d'accueillir respectivement le service de Dialyse au rez-de-chaussée et l'Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) au premier étage.

 Le nouvel étage 6 est réservé aux locaux techniques.


Photo du bâtiment

Photo de la visite de la ministre

Photo de la visite de la ministre

Photo de la visite

Photo de la visite
 

Le Service National de Psychiatrie Infantile déménage de la Kannerklinik

Le Service National de Psychiatrie Infantile déménage de la Kannerklinik

En raison de travaux d’agrandissement de l’actuelle Kannerklinik, le Service National de Psychiatrie Infantile déménage de la Kannerklinik. À partir du lundi 24 juin, les consultations et les hospitalisations du Service National de Psychiatrie Infantile auront lieu au 2e étage, respectivement au 5e étage de la nouvelle partie « Annexe II » du site CHL Centre. 

Adresse : 4, rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg (Belair)

Photo de l'annexe 2
Exposition « Derrière les chiffres… » au CHL

Exposition « Derrière les chiffres… » au CHL

Jusqu'au 14 juillet, venez découvrir l'exposition « Derrière les chiffres… » au CHL.

Fanny Vella*, autrice et illustratrice lyonnaise, a réalisé des portraits de femmes en noir et blanc, victimes de féminicides. La série s’appelle « Derrière les chiffres ». Ses portraits rappellent que derrière les chiffres, il y a des femmes, des filles, des amies. Et qu’elles avaient une vie. Cette exposition est un hommage à toutes ces femmes.

« Parce que les victimes de violences conjugales ne sont pas que des personnes qui se cachent dans un coin de leur maison en appréhendant les coups ou courbant le dos devant les propos malveillants de la personne avec qui elles vivent, ce sont aussi des femmes qui sortent en bande le samedi soir, sourient, font des blagues drôles et parfois font un bide, adorent le cinéma, dansent, cuisinent à la perfection les lasagnes ou ratent toutes leurs pâtisseries, aiment décorer leur maison, sont déléguées des parents d’élèves, parlent fort, crient parfois, ont un rire gras ou cristallin, sont bordéliques, sont vivantes. Ou étaient. En tout cas elles méritent que nous rappelions que derrière les chiffres il y a des personnes uniques avec des qualités et même des défauts qui manquent à leur entourage » Fanny Vella.

L'exposition est réalisée par la Maison Sichem de la Fondation Maison de la Porte Ouverte de la Commission et du Service de l’Egalité des Chances de la Commune de Steinfort.
Des professionnelles de la structure d’accueil pour femmes seront présentes les mardi 25/06, 02 et 09/07 de 13h30 à 15h30 pour répondre à  vos questions.

Logos des associations

*Fanny Vella est autrice et illustratrice lyonnaise. Elle partage ses dessins sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram. Des planches dans lesquelles elle interroge le couple, la parentalité, la maternité, l’éducation des enfants, souvent avec une touche d’humour. Fanny Vella dessine pour les autres. Ses illustrations sont toujours engagées et touchantes. Encore plus lorsqu’elle aborde le thème de la violence conjugale.

En parallèle Fanny participe à de nombreux projets d’écriture ou d’illustration. Elle est, entre autres, l’autrice du livre « Le seuil » mais également de « Et si on changeait d’angle ».

Photo de l'exposition

Photo de l'exposition
 

Le CHL et le CHdN signent une convention visant à mutualiser leurs activités de laboratoire hospitalier

Le CHL et le CHdN signent une convention visant à mutualiser leurs activités de laboratoire hospitalier

Ce 7 juin 2024, le Conseil d’administration du CHdN, la Commission administrative du CHL, ainsi que les directions générales des deux hôpitaux se sont réunis au CHL pour officialiser la signature d'une convention visant à fixer les bases d’une collaboration entre les deux hôpitaux en vue de la mutualisation de leurs activités de laboratoire hospitalier. Cette recherche de synergies souhaitées par les deux directions, poursuit un double objectif : offrir aux cliniciens de chacune des deux institutions des analyses et des prestations de laboratoires de haute qualité tout en garantissant l’efficience et le retour à l’équilibre financier. 

Photo de la signature

De gauche à droite : Dr Paul Wirtgen - Directeur général du CHDN, M. Jean Feith - Président du Conseil d'administration du CHDN, M. Paul Mousel - Président de la Commission administrative du CHL et Dr Martine Goergen - Directeur général du CHL.

Les principaux aspects de cette convention comprennent notamment :

  • Lidentification des achats d’équipements, de consommables et réactifs de laboratoire en commun ou effectués par l’un des deux hôpitaux pour le compte des deux.

  • L’harmonisation des analyses de biologie médicale, avec centralisation des analyses sur l’un ou l’autre des deux laboratoires en tenant compte des expertises et des automates existants et élaboration de procédures communes pour garantir la continuité de service, en cas de dysfonctionnement d’un automate notamment.

  • L’engagement des deux hôpitaux pour garantir une forte interopérabilité (lab-to-lab) des systèmes d'information, pré-requis indispensable à toute prestation d’analyses par l’un des deux laboratoiresL’organisation d'audits croisés nécessaires dans les programmes d’accréditations des laboratoires par les biologistes.

  • La tenue de réunions de coordination semestrielles pour suivre l'évolution de la collaboration.

  • La définition et le suivi d'indicateurs pour évaluer la collaboration, comme le taux d'achat en commun et les remises obtenues lors des négociations.

     

Ces efforts conjoints, salués et promus par la CNS, témoignent de la volonté commune du CHL et du CHdN de fournir des services de santé de qualité, tout en garantissant la pérennité économique des laboratoires hospitaliers. 

Photos des personnes impliquées dans ce projet

Responsabilité Sociale de l’Entreprise : le CHL devient membre de l’IMS

Responsabilité Sociale de l’Entreprise : le CHL devient membre de l’IMS

Afin de soutenir sa politique de Responsabilité Sociale de l’Entreprise, la direction du CHL a décidé d’adhérer à l’IMS, Inspiring More Sustainability.

Photo de la direction du CHL

L’IMS est depuis plus de 17 ans, le réseau leader des entreprises luxembourgeoises actives en matière de développement durable. Le réseau représente près de 25 % des organisations du pays.

C’est un organisme qui accompagne ses membres et apporte son expertise, des solutions concrètes, une sensibilisation et une information dans les domaines suivants :

  • La personne : inclusion et diversité, bien-être au travail, engagement communautaire, jeunesse et droits de la personne…
  • La planète : lutte contre le changement climatique, ressources naturelles et biodiversité, vers le zéro déchet…
  • La gouvernance : production et consommation responsables, nouvelles approches économiques, économie sociale et solidaire, transparence et reporting…

Cette adhésion renforce nos engagements pour devenir un employeur responsable, attractif, aimant et majeur de la place.

Elle s’inscrit dans la continuité logique de nos actions déjà entreprises depuis plusieurs années telles que, notamment, la labellisation ESR, celle de la SuperDrercksKëscht, l’adhésion à la charte de la Diversité et la mise en place du projet « la mobilité au CHL ».

Les collaborateurs du CHL pourront bénéficier des actions proposées par l’IMS (information, formations, tables rondes, etc…). Une information dédiée sera régulièrement assurée via notre site intranet et nos réseaux de communications internes classiques.

Logo RSE CHL
 

Subscribe to