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Déjà un an d’existence pour le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) du CHL

Déjà un an d’existence pour le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) du CHL

Depuis sa création au CHL en juin 2021, le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) poursuit le même objectif : piloter la politique d’amélioration continue de la prise en charge de la douleur au sein de l’établissement.

Mot de Catherine Boisanté, médecin anesthésiste algologue au Centre de traitement de la douleur du CHL et présidente du CLUD :

« Après le bel élan des incitants qualité des années 2000 qui ont permis de mettre en place la première politique institutionnelle de la prise en charge de la douleur au CHL, les nouvelles démarches d’accréditation ont fait apparaître la nécessité de redynamiser tous les acteurs autour de la prise en charge de la douleur. La douleur est maintenant considérée comme un risque pour le patient, par son absence de repérage, son absence ou insuffisance de prise en charge, l’absence de prévention des actes douloureux. La création d’un Comité de LUtte contre la Douleur (CLUD) au CHL se base sur l’expérience acquise par la France depuis plus de 10 ans. Le CLUD est un organe multi professionnel et multidisciplinaire. Il se présente comme un élément moteur institutionnel, il constitue une force d’analyse de propositions de validation de communication pour les équipes au sein de l’hôpital mais ne joue aucun rôle direct dans la prise en charge de la douleur qui reste du fait des professionnels de terrain.  Le CLUD a également un rôle de revue d’analyse de la qualité de la prise en charge de la douleur et de la satisfaction des patients. Le CLUD peut reprendre ce slogan des années 2000 : « La douleur nous concerne tous, pour une politique douleur centrée sur le patient. ».

 

Cette instance pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire a pour principales missions : 

  • De définir des objectifs et d’élaborer un programme d’actions en matière de prise en charge de la douleur pour l’établissement. 
  • D’encouragersuivre et éventuellement participer à la rédaction des protocoles de lutte contre la douleur dans les différents services et spécialités en vue de faciliter et systématiser la prise en charge de la douleur.
  • De sensibiliser, d’élaborer et participer au programme de formation continue douleur de l’ensemble du personnel. 
  • De mettre en place un système et assurer le suivi des résultats du monitoring de la prise en charge de la douleur en impliquant directement les professionnels de terrain dans l’évaluation des pratiques actuelles de prise en charge de la douleur et la mise en place d’actions d’amélioration au sein des services. 

 

Composition du CLUD

Le CLUD est un comité représentatif des professionnels de l'institution travaillant sur les différents sites du CHL. Il est composé de médecins spécialistes de la douleur (algologue, anesthésiste, médecin soins palliatifs), mais également d’un chirurgien, d’un urgentiste, d’un néonatologue, d’un pharmacien, d’infirmiers de services de médecine, de chirurgie, de consultation douleur, d’un formateur interne et d’un représentant de la cellule qualité. 

Céline Rezette, secrétaire du CLUD et soignant directeur du pôle Kriibszentrum : « La création du CLUD a été une excellente décision soutenue par la Direction. Cela nous permet de porter des projets d'amélioration de la prise en charge de la douleur au niveau institutionnel. Projets probablement trop lourds à porter par une ou deux personnes. L'échange entre les participants est très constructif. Il y a une belle dynamique au sein du groupe. » 

 

La liste des 14 membres du CLUD au CHL : 

  • Dr Catherine Boisanté (Présidente du CLUD)
  • Dr Manon Bache
  • Dr Caroline Duhem
  • Dr Frédéric Fogen
  • Dr Charles-Aymeric Rimlinger
  • Dr Eduardo Rosso
  • Dr Claude Schalbar
  • Dr Bernd Schmitz
  • Mohamed Abderrahmane
  • Alexandre Annoot
  • Odile Crametz
  • Charlotte Delcave 
  • Stéphanie Mennel
  • Céline Rezette

 

Déjà 1 an d’activité

Sur une année d'activité, le CLUD a déjà mené plusieurs actions, parmi lesquelles :

  • La révision de la politique institutionnelle de la douleur
  • L’élaboration d’une trame d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) de la douleur, afin de favoriser la prise de conscience des pratiques de prise en charge de la douleur sur le terrain. Ce sont les infirmiers référents douleur, en binôme avec les médecins, qui réalisent ce type d’audit. En fonction des résultats de l’évaluation des pratiques professionnelles, des actions d’améliorations sont ensuite mises en place dans chaque unité.  
  • La création d’un « Compendium Douleur », en collaboration avec la pharmacie du CHL. Charlotte Delcave, pharmacienne clinicienne au CHL et membre du CLUD : « Nous avons réalisé un tableau de synthèse reprenant les délais d’action des antidouleurs. Ce support didactique permet aux infirmières/iers de trouver rapidement les informations dont ils ont besoin, notamment le délai préconisé pour l’administration de l’antidouleur avant la réalisation de soins douloureux au patient, le moment idéal pour réévaluer la douleur du patient après l’administration de l’antidouleur, ou encore la façon d’assurer correctement le suivi de la prise en charge de la douleur. »
  • La mise en place d’un comité consultatif, afin que chaque professionnel de santé puisse faire une demande d'avis s’il est confronté à une problématique de prise en charge de la douleur qu'il souhaite faire évoluer.  

 

Le CLUD travaille actuellement sur un protocole institutionnel pour l’usage du Kalinox, un gaz médical anesthésiant souvent utilisé en pédiatrie pour la réalisation des actes douloureux (réfection de pansement, etc), ainsi que pour l’usage des pompes PCA. 

Pour 2023, le CLUD souhaite également étoffer le programme de formation à la prise en charge de la douleur, afin de compléter la formation de base à la douleur avec des formations plus spécifiques (douleur chez l’enfant, douleur chez la personne âgée, douleur en chirurgie…). 

Par ailleurs, le CLUD mène en ce moment des réflexions quant à la mise en place d’une séance plénière annuelle et l’organisation d’un évènement de sensibilisation à l’occasion de la Journée mondiale de la douleur qui aura lieu le 12 octobre prochain. 

Dr Charles-Aymeric Rimlinger, médecin algologue au Centre de traitement de la douleur du CHL et membre du CLUD, sur ce qu’il peut apporter à cette instance pluriprofessionnelle : « Avant d'exercer au CHL, j'ai eu la responsabilité du CLUD dans ma précédente institution. C'est un comité important qui a la difficulté de concerner l'intégralité des disciplines d'un établissement. La douleur a cette complexité qu'elle concerne d'une part chaque professionnel de santé quel que soit son service d'exercice mais que d'autre part, elle s'exprime ou se traite de façon très différente selon son domaine d'expertise, que l'on soit en chirurgie ou bien en service de médecine, ou alors qu'on s'occupe d'un enfant ou d'une personne âgée. J'espère donc pouvoir apporter mon expérience dans le bon fonctionnement de ce comité, de façon à ce que nous puissions continuer à le développer et à le pérenniser dans le temps. »

ZOOM sur la Clinique des Troubles Emotionnels (CTE) du CHL

ZOOM sur la Clinique des Troubles Emotionnels (CTE) du CHL

La Clinique des Troubles Emotionnels (C.T.E.), fondée par le psychiatre Prof. Dr Pull en 2001 et récompensée aux « Luxembourg Healthcare Awards » en 2018, est un service ambulatoire qui propose des psychothérapies groupales en thérapie cognitive et comportementale pour différents troubles mentaux ainsi que pour des troubles en lien avec la psychologie de la santé:

  • Trouble de panique
  • Trouble anxieux généralisé
  • Phobie sociale 
  • Trouble obsessionnel compulsif
  • Stress aigu/ Burnout
  • Gestion des émotions
  • Trouble du sommeil
  • Gestion de stress en lien avec les symptômes de COVID long
  • Gestion du stress et maladies cardiaques
  • Trouble bipolaire
  • Prévention de la rechute dépressive
  • Compétences sociales et estime de soi
  • Binge eating disorder
  • Trouble de l’adaptation
  • Mindfulness
  • Schémathérapie 

Thérapie cognitive et comportementale (TCC)

La TCC est une approche globale et pragmatique. Les trois axes d’action sont : le comportement, les pensées et les émotions. L’objectif est d’aider le patient à développer des compétences afin qu’il s’autorégule : il se sentira plus capable et confiant pour faire face à ses émotions négatives, pour prendre conscience de ses schémas de pensées et comportements et de les modifier. 

Actuellement, la thérapie cognitive et comportementale est la thérapie la plus validée scientifiquement dans le monde. Elle est reconnue pour son efficacité dans le traitement des troubles psychiatriques et psychologiques, telles que le démontrent plus de 2000 études scientifiques randomisées contrôlées ainsi que la pratique clinique.

schéma sur therapie cognitive

 

Equipe :

  • Dr Isabela Baciu (responsable de la Clinique des Troubles Émotionnels), 
  • Sylvie Azevedo (cadre soignant et chef d’unité),
  • Paula Pereira (infirmière psychiatrique et psychothérapeute),
  • Françoise Münster (psychologue et psychothérapeute),
  • Lisa Cosyn (psychologue et psychothérapeute),
  • Lydia Uwamariya (infirmière psychiatrique et thérapeute), 
  • Laura Thielen (psychologue et thérapeute),
  • Haris Vassiliades (psychologue et thérapeute)
  • Aurélie Cappai (secrétaire)

Photos équipe Clinique des Troubles Émotionnels

 

Contact :

Clinique des Troubles Émotionnels
CHL – pavillon pédiatrique 1. étage 
Tél. : 4411-6370 
E-mail : psya.sec@chl.lu
 

 

Article publié à l'occasion de la Semaine de la Santé Mentale 2022.

Notre système de santé repose sur l’attractivité de la médecine hospitalière

Notre système de santé repose sur l’attractivité de la médecine hospitalière

La Fédération des hôpitaux luxembourgeois (FHL) regrette profondément la démission collective des médecins du service de cardiologie du Centre Hospitalier du Nord (CHdN). Les membres de la FHL adressent tout leur soutien au CHdN. Dans ce contexte ils insistent sur l’importance du maintien et du développement de l’attractivité de la médecine hospitalière sur laquelle repose notre système de santé et propose un certain nombre de pistes pour la rendre encore plus attractive.

En ce sens, la FHL précise que le système de santé luxembourgeois repose actuellement sur des bases saines. Ses valeurs de solidarité, d’accès universel aux soins et de qualité ne sont pas remises en cause. Son financement est équitable, sa cohésion, sa performance et sa résilience sont bonnes. La prise en charge multidisciplinaire et multi professionnelle au service du patient repose sur la triple relation de confiance patient-médecin spécialiste-institution hospitalière. Il ne favorise ni la médecine à deux vitesses, ni la concurrence déloyale et implique l’engagement responsable et solidaire du corps médical.

Le virage ambulatoire initié par les hôpitaux existe de longue date et continue à se renforcer. L’hospitalisation de jour continue à augmenter. Elle a déjà représenté 44,8% du total des admissions en 2019 contre 31% en 2010. A titre d’exemple, en l’année 2020, le nombre total d’admissions hospitalières est de 121.178, dont 66.545 admissions stationnaires et 54.633 en ambulatoire.

La FHL constate néanmoins aussi un certain nombre de fragilités et de défis à relever tels que :

  • Les difficultés croissantes d’accès aux soins primaires et secondaires ;
  • Le manque général de ressources humaines pour les médecins et les métiers de la santé au
  • Luxembourg, dans la Grande Région et en Europe ;
  • Le nécessaire renforcement des soins primaires et de l’accès à la médecine générale ;
  • L’interface entre la médecine générale et les soins hospitaliers (par amélioration du parcours
  • du patient) ;
  • Le défaut d’attractivité de la médecine hospitalière par rapport à l’exercice libéral exclusif « en cabinet de ville ».

 

Quels sont les avantages et intérêts pour le système de la santé de la médecine hospitalière ?

La médecine hospitalière offre un cadre organisationnel et un soutien permanent par l’ensemble des professionnels de la santé et des autres services existants à l’hôpital. Elle permet de travailler au sein d’équipes multi professionnelles et interdisciplinaires, d’échanger et de collaborer en permanence avec des spécialistes et des collègues du secteur au service des patients.

Rappelons également que la médecine hospitalière nécessite l’implication du médecin individuel et du collectif médical au niveau de l’organisation des services (médecin coordinateur), mais aussi de la stratégie menée au sein des organes de gouvernance institutionnels (conseil médical, conseil d’administration). Elle bénéficie en outre d’une démarche qualité et de gestion des risques collective.

A l’hôpital, la prise en charge de chaque spécialité englobe aussi bien des pathologies aiguës dans le cadre des urgences que le suivi de pathologies chroniques et de pathologies complexes et intriquées, qui requièrent alors une expertise interdisciplinaire.

Rappelons que la médecine hospitalière assure un service de haut niveau 24h/24 tout au long de l’année et permet aux professionnels de prendre part à des projets de recherche clinique et d’enseignement.

 

Quels sont les éléments d’attractivité de la médecine hospitalière ?

  • Exercice complet du métier de médecin spécialiste dans le cadre naturel de l’hôpital parmi ses pairs et au sein d’équipes de professionnels de la santé hautement qualifiés ;
  • Aspects déontologiques au service de la santé publique ;
  • Aspects scientifiques par la recherche clinique et de l’enseignement ;
  • Aspects financiers par la rémunération (attendue...) des gardes et astreintes ainsi que de l’activité non programmée ;
  • Soutien financier pour les activités indispensables du travail organisationnel par service et par parcours de soins, les travaux sur la qualité et de la gestion des risques, des questions d’hygiène et de gestion de matériel médical ;

 

Comment rendre la médecine hospitalière plus attractive ?

La FHL a listé plusieurs pistes de réflexion pouvant rendre la médecine hospitalière plus intéressante, en comparaison à l’exercice libéral exclusif et hors milieu hospitalier :

  • Intensifier et soutenir activement le développement des formations des médecins généralistes et spécialistes ainsi que des professionnels de la santé à Uni.lu ;
  • Éviter un développement concurrentiel des soins secondaires en dehors de l’hôpital ;
  • Ériger l’obligation déontologique existante de la participation des médecins à la continuité des soins en obligation légale ;
  • Rémunérer justement les gardes et les astreintes à l’hôpital ;
  • Créer des incitants tarifaires réservés à l’activité médicale en milieu hospitalier ;
  • Créer une juste rémunération pour l’activité médicale hospitalière en lien avec la l’organisation des services, la gestion de la qualité et des risques, le parcours de soins.
  • Tarification spécifique souhaitable des actes médicaux réservée au milieu hospitalier.

Ces pistes permettront de garantir et de développer l’accès, la qualité et la sécurité des soins hospitaliers au service des patients.

La FHL – colonne vertébrale de notre système de santé - souhaite aujourd’hui relever le défi de la perte de l’attractivité de la médecine hospitalière afin d’y remédier par des actions concrètes et concertées avec les médecins et tous les acteurs afin de continuer à offrir aux patients une médecine hospitalière performante, solidaire et attractive s’intégrant dans un système de santé luxembourgeois accessible et de grande qualité.

Contact :
Fédération des hôpitaux luxembourgeois Dr Philippe Turk - Président
M. Sylvain Vitali - Secrétaire Général
N° tél : 42 41 42
sylvain.vitali@fhlux.lu

Patient call

Patient call

En 2021, le pôle de chirurgie du CHL a mis en place une nouvelle systématique : l’appel des patients la veille et l’appel post hospitalisation

Réalisé de façon systématique par l’infirmière, cette bonne pratique permet de/d’ :

  • Identifier les attentes du patient avant son admission et de s’assurer du respect et de la compréhension des consignes préopératoires.
  • Identifier les critères de sécurité mis en œuvre au regard des traitements préopératoires, des risques infectieux et de tout autre nouvelle donnée de santé pouvant influencer l’opération et l’état de santé du patient.
  • Confirmer au patient la date et les heures prévisionnelles de l’opération. 
  • Agir sur les facteurs de stress du patient et informer le patient sur les différentes étapes de son séjour hospitalier. 

Les plus-values observées pour les patients comme pour les organisations hospitalières orientent un déploiement généralisé de cette pratique pour les différentes spécialités de chirurgie.

Les directeurs du pôle de chirurgie avec les chefs de service partagent la valeur du management d’un système sécuritaire autour du patient. 

Cela se traduit également par des appels systématiques du patient le lendemain de la sortie entre 24h et 72h de la sortie de l’hôpital, afin de garantir : la gestion des risques patient et la continuité des soins. 

En 2021, 3235 patients ont bénéficié de ce dispositif.  

De janvier 2022 à juin 2022, 2206 patients ont bénéficié de ce dispositif.  

Le CHL fait l’acquisition d’un nouvel assistant chirurgical robotique pour la pose des prothèses de genou

Le CHL fait l’acquisition d’un nouvel assistant chirurgical robotique pour la pose des prothèses de genou

Depuis octobre 2021, le service d’orthopédie du CHL s’est équipé d’un assistant chirurgical robotique ROSA KNEEÀ ce jour, environ 60 prothèses de genou ont pu être posées avec ce système. En prenant en compte l’anatomie et la résistance des tissus mous du genou de manière individuelle pour chaque patient, le ROSA KNEE permet une chirurgie précise et personnalisée. Son avantage principal est d’aider à optimiser le positionnement de la prothèse, favorisant ainsi la récupération rapide des patients après l’intervention.

La pose d’une prothèse de genou est un traitement chirurgical courant en orthopédie, reconnue comme efficace pour soulager les douleurs des patients souffrant d’arthrose avancée du genou. Le nouvel assistant chirurgical robotique ROSA Knee actuellement utilisé au CHL pour la pose des prothèses totales de genou a pour but d’aider les chirurgiens à optimiser le positionnement de l’implant pour favoriser son fonctionnement optimal. À l'avenir, des opérations pour l'implantation de prothèses partielles seront également possibles.

Photo du robot Rosa

Le robot ROSA KNEE est composé d'un ordinateur, d'un bras stérile et d’une caméra avec capteurs qui permettent de créer un modèle en 3 dimensions du genou opéré. Il collecte et analyse des données avant et tout au long de la chirurgie pour aider à positionner la prothèse au plus proche de l’anatomie du patient. Le robot assiste uniquement les chirurgiens avec des données en direct et des conseils tout au long de l’opération. Il n’effectue aucunement la chirurgie à la place du chirurgien dont les compétences et l’expérience restent primordiales. À tout moment, le système peut être arrêté pour revenir aux méthodes conventionnelles de chirurgie.

Photo du robot Rosa

Le grand avantage de ce dispositif robotisé est qu’il permet de pratiquer des opérations personnalisées en chirurgie mini-invasive.

Prof. Dr Dietrich Pape, médecin chef du service de Chirurgie Orthopédique au CHL nous explique: « Le chirurgien transmet au robot les repères anatomiques pertinents de l'articulation du genou à l'aide d'un instrument calibré. Cette procédure permet également de mesurer la résistance des tissus mous du genou comme celle des ligaments collatéraux médial et latéral ainsi que du ligament croisé postérieur. L’anatomie du genou et la résistance des tissus mous varie considérablement d'un patient à l'autre et est fortement influencée par l'étendue de l'arthrose. En connaissant ces paramètres avant l’opération, il est possible d'adapter pour chaque patient les coupes osseuses nécessaires à la pose de la prothèse tout en respectant la résistance des tissus mous du patientCeci permet de limiter la quantité d’os retirée, d’ajuster la prothèse avec précision à l’anatomie du patient ce qui lui permet de récupérer rapidement une meilleure mobilité du genou après l'opération. »

Photo du robot Rosa

La chirurgie robotique peut aussi apporter d’autres avantages comme la diminution des complications postopératoires (infection, hémorragie…) et une récupération postopératoire plus rapide avec un temps de séjour à l’hôpital diminué. Le Prof. Dr Pape précise toutefois : « Les résultats à long terme de l’implantation des prothèses de genou par le robot ROSA KNEE ne sont pas encore connus car l'appareil n'est disponible que depuis quelques années. Cependant, on peut déjà voir sur le court terme, notamment chez les jeunes patients, qu’on préserve mieux leur genou car la quantité d’os retirée est moindre et qu’ils peuvent généralement étendre complètement l'articulation du genou plus tôt après l'opération, ce qui permet d’éviter des alitements prolongés. »

Le CHL présente son rapport annuel 2021

Le CHL présente son rapport annuel 2021

Le Centre Hospitalier de Luxembourg publie son rapport d’activité pour l’année 2021.

Cette nouvelle édition du rapport annuel est l’occasion de revenir sur les événements qui se sont déroulés au CHL durant toute l’année 2021 et qui reflètent bien le dynamisme qui caractérise l’institution.

L’année 2021 a été encore profondément marquée par la pandémie Covid-19. Entre la gestion de la campagne vaccinale, l’arrivée de nouveaux variants (Delta & Omicron), les adaptations suite aux restrictions successives et celles liées au lancement du CovidCheck, l’ensemble des équipes du CHL ont su parfaitement s’adapter à l’évolution de la pandémie et aux mesures sanitaires décidées par le Gouvernement.

Photos des faits marquants 2021

Dans le contexte de lutte contre le COVID-19, soulignons notamment l’ouverture de la consultation Covid Long au CHL, en juillet 2021, à l’initiative du ministère de la Santé. Un an après son ouverture, la consultation Covid Long continue d’enregistrer une activité soutenue ; 772 patients ont déjà pu bénéficier de cette nouvelle prise en charge, avec un seul et même objectif : faire reconnaître leurs troubles et améliorer leur qualité de vie. En 2022, l’équipe de la consultation Covid Long s’est étoffée d’un 2e médecin et d’un 3einfirmier case manager pour améliorer au mieux l’encadrement des patients.

Photo consultation Covid long

Mais l’année 2021 ne se résume pas à la prise en charge des patients souffrant du Covid-19. Les activités médico-soignantes ont en effet repris au même rythme qu’avant la pandémie, au gré des trois vagues successives. En 2021, le CHL a poursuivi des projets internes qui revêtent une importance fondamentale pour le futur de l’établissement, dont l’élaboration de son plan stratégique 2021-2026, lequel se donne comme leitmotiv de « garder le patient au cœur de ses priorités ». C’est en cohérence avec cette nouvelle carte stratégique que le CHL s’efforcera d’aligner ses actions futures. Pour mener à bien ce projet ambitieux, le CHL s’appuiera activement sur la Gouvernance qu’il a mise en place en 2020. L’année 2021 a également été une année charnière dans la planification du projet de construction du futur CHL Centre, dont la mise en service est prévue pour fin 2028, avec l’élaboration de l’avant-projet détaillé. Celui a par ailleurs été validé par le Conseil de gouvernement en avril 2022.

Image du nouveau CHL Centre

Le Groupe Sein du CHL accrédité

En 2021, le Groupe Sein du CHL, en partenariat avec l’Institut National du Cancer (INC), s’est vu décerner la certification « European Cancer Centre » de la Deutsche Krebsgesellschaft (DKG.

Via ce processus d’accréditation, le CHL a eu l’opportunité de se comparer à d’autres centres internationaux dédiés au cancer du sein, mais aussi de montrer sa volonté d’améliorer continuellement sa prise en charge des patients et d’appliquer des standards internationaux de qualité et de sécurité des soins.

Photo équipe Clinique du Sein du CHL

Quelques chiffres clés 

En 2021, le CHL a réalisé 27 974 hospitalisations en stationnaire10 712 hospitalisations en hôpital de jour et 575 541 prises en charge en ambulatoire dans les consultations et les secteurs médico-techniques. Au total, 174 172 patients ont été suivis au CHL au cours de l’année, chiffre impressionnant qui dépasse encore légèrement celui de 2019 (+0,87%), avant la crise sanitaire. 

Le CHL est aussi un acteur socio-économique important au Luxembourg (11e employeur). En 2021, le CHL a employé 2678 collaborateurs (2020 : 2608 collaborateurs). Les effectifs ont ainsi légèrement augmenté pour répondre à la hausse de l’activité hospitalière.

L’exercice 2021 clôture avec une perte de -5,3 millions. Ce résultat inclut un amortissement accéléré et unique de 2,5 millions. En plus, la crise COVID a occasionné une diminution d’activité, un changement de « case mix » de patients pris en charge, ainsi que des prestations et des frais exceptionnels sans financement accordé à ce stade. 

19-21 septembre: semaine de sensibilisation pour la sécurité de nos patients autour du thème:  " Les médicaments sans méfaits "

19-21 septembre: semaine de sensibilisation pour la sécurité de nos patients autour du thème: " Les médicaments sans méfaits "

Le 17 septembre se tiendra la Journée Mondiale de la Sécurité des Patients organisée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

La sécurité médicamenteuse a été choisie comme thème de cette journée mondiale 2022, avec pour slogan « Les médicaments sans les méfaits ».

Dans ce cadre, le CHL organisera les 19, 20 et 21 septembre plusieurs ateliers et stands à destination des professionnels de santé mais aussi du grand public.

A cette occasion, les pharmaciens hospitalierse présenteront le nouvel outil "Mon Plan de Médication Medicaplan". Cette action sera déployée simultanément dans tous les hôpitaux du Luxembourg. 

Au regard de la pandémie, l’hygiène des mains restera à l’honneur avec un stand interactif.

Les professionnels, quant à eux, seront conviés à un "escape game" pour réviser leurs pratiques sécuritaires, avec évidemment la sécurité médicamenteuse en ligne de mire.

Rendez-vous lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 septembre, de 08h30 à 16h30 heures, dans le hall d'accueil du CHL Centre

Lancement de la vaccination contre la variole du singe sur rendez-vous au Service national des maladies infectieuses à partir de ce mardi 16 août 2022

Lancement de la vaccination contre la variole du singe sur rendez-vous au Service national des maladies infectieuses à partir de ce mardi 16 août 2022

Lancement de la vaccination contre la variole du singe sur rendez-vous au Service national des maladies infectieuses à partir de ce mardi 16 août 2022

Comme prévu dans le contrat européen d’acquisition commune, 1.400 doses de vaccin viennent d’être livrées au Luxembourg. Ces vaccins ont été commandés via HERA, l’agence européenne de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire.

Depuis de ce mardi 16 août, il est possible de se faire vacciner contre la variole au Service national des maladies infectieuses du CHL et ceci uniquement sur rendez-vous.

Toute personne, qui répond aux critères de vaccination définis par le Conseil supérieur des maladies infectieuses (CSMI) listés ci-dessous et qui est soit :

  • couverte par la sécurité sociale luxembourgeoise ; 
  • ou a sa résidence principale au Luxembourg ; 
  • ou a la nationalité luxembourgeoise ; 

pourra prendre rendez-vous pour la vaccination. 


À noter que la vaccination n'est autorisée que pour les adultes âgés de 18 ans et plus.
 

Comment prendre rendez-vous ?

Les personnes répondant aux critères pourront prendre rendez-vous auprès du Service national des maladies infectieuses au CHL. Les rendez-vous peuvent être convenus du lundi au vendredi (hors jours fériés), de 8h à 17h, exclusivement au numéro de téléphone suivant : (+352) 4411-3129. Les rendez-vous peuvent être pris à partir du 16 août 2022
 

Qui peut se faire vacciner ?

Les données épidémiologiques collectées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’European Center for Disease Prevention and Control (ECDC)[1] indiquent que le virus se propage actuellement quasi exclusivement parmi des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, souvent dans le cadre de relations sans partenaire fixe ou lors de relations hors du couple. Il y a donc lieu de vacciner en priorité les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et plusieurs partenaires différents au cours des derniers mois pour les protéger et limiter la propagation épidémique vers d’autres groupes de personnes.  

Suivant les recommandations du CSMI, la vaccination contre la variole du singe pourra être effectuée au Luxembourg : 
 

En prévention de l’infection :

  • aux hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes avec  des partenaires sexuels multiples ;
  • aux personnes transsexuelles avec des partenaires sexuels multiples ;
  • aux travailleurs du sexe.

Après exposition au virus :

Toute personne ayant été exposée au virus de la variole du singe est priée de contacter l’Inspection Sanitaire au numéro : (+352) 2478 5650. 
 

Le schéma vaccinal 

La primovaccination nécessite deux doses à 28 jours d’intervalles et une troisième dose chez une personne immunodéprimée. Un délai minimal de 28 jours au moins entre les 2 doses de vaccin est important pour garantir une efficacité élevée du vaccin. 

En cas de questions par rapport à la vaccination ou par rapport à la variole du singe, les personnes peuvent appeler la Helpline Santé au numéro de téléphone (+352) 2476 5533.

Plus d'informations sur www.variole-singe.lu.

ll n’est pas acceptable de stigmatiser quelqu’un en raison d’une maladie. Tout le monde est susceptible de contracter ou transmettre la variole du singe, quelle que soit son orientation sexuelle. Le risque de contamination augmente avec le nombre de partenaire sexuels. 


Extrait du Communiqué de presse par le ministère de la Santé

 

[1] https://worldhealthorg.shinyapps.io/mpx_global/


 

Le laboratoire d’échocardiographie du CHL accrédité par l’EACVI

Le laboratoire d’échocardiographie du CHL accrédité par l’EACVI

Le laboratoire d’échocardiographie du CHL s’est vu récemment attribuer une accréditation en échocardiographie transthoracique, en échocardiographie transoesophagienne et en échocardiographie d’effort, délivrée par l’European Association of Cardiovascular Imaging (EACVI). Il devient ainsi le premier laboratoire d’échocardiographie au Luxembourg à recevoir cette accréditation de renommée internationale.

Le laboratoire d’échocardiographie du CHL s’est soumis volontairement à cette accréditation, laquelle est valable durant 5 ans.

Dr Rouguiatou Sow, médecin cardiologue au CHL : « Lors de l’audit, notre laboratoire d’échocardiographie a été en mesure de démontrer sa conformité aux exigences requises dans le référentiel, apportant ainsi la preuve de sa capacité à gérer un système qualité, à être techniquement compétent, et à produire des résultats valables et fiables. »

Photo du diplome EACVI

 

Préparation à l’audit

Tous les laboratoires d'échocardiographie qui répondent aux critères de l’ESC (Société européenne de cardiologie) - l’EACVI étant une branche de l’ESC - peuvent faire la demande d’accréditation. 

Pour se préparer à l’audit, les équipes du laboratoire d’échocardiographie du CHL se sont fixées comme objectifs : 

  • La création et l’adaptation des protocoles, 
  • la mise en conformité des pratiques aux normes EACVI, 
  • la certification des compétences des sonographers et des cardiologues.

Dr Sow : « Tout le projet a été formalisé par un groupe de travail de notre service de cardiologie avec le support de la cellule qualité du CHL. Le dossier finalisé a été envoyé à l’EACVI qui l’a audité à distance. Son évaluation s’est basée aussi bien sur le système qualité que sur les compétences techniques des équipes du laboratoire. »

Photo d'une échographie cardiaque

En passant par ce processus d’accréditation, le laboratoire d’échocardiographie du CHL se donne la possibilité d'entre autres : 

  • vérifier la qualité de sa pratique et de ses équipements selon des normes européennes, 
  • devenir un terrain de stage reconnu et attractif pour les étudiants en médecine, 
  • participer à des projets scientifiques à l'échelle européenne.

Cette démarche d’accréditation s’inscrit en totale cohérence avec la politique institutionnelle du CHL (récemment réaccrédité par la Joint Commission International) qui s’engage à offrir des soins de qualité et sécuritaires aux patients.

Une organisation des soins centrés sur une culture de sécurité optimale et assumée au CHL

Une organisation des soins centrés sur une culture de sécurité optimale et assumée au CHL

Interview de Mme Daniela COLLAS, Directrice des soins du CHL.

Mme Daniela COLLAS est la Directrice des soins du CHL depuis le mois de juillet 2021. Auparavant, elle a occupé le poste de Soignant Directeur du Pôle Patient critique.
Titulaire d’un graduat d’infirmier spécialisé en soins intensifs et d’aide médicale urgente, d’un diplôme d’état d’infirmier en anesthésie et réanimation, d’un master en Santé Publique, et de certificats universitaires en coaching santé et simulation en santé, Daniela Collas est impliquée depuis plusieurs années dans le développement de la culture de sécurité au CHL et la mise en place de nombreux projets dédiés. Elle a fait de ce sujet une priorité afin de garantir une qualité de prise en charge du patient.

Cet interview s’inscrit dans la mise en place du projet ERASMUS + e-safe dont l’objectif principal est de développer une plateforme de formations numériques afin d’améliorer la gestion de la qualité et de la sécurité des soins en formation initiale et continue ...et revient sur les points clés de la vision et de la politique de la direction des soins au CHL concernant la culture de sécurité.


« Quelle est votre vision de la qualité et de la sécurité des soins au sein de l’organisation de la Direction des soins au CHL ? »

D. COLLAS 

« La qualité et la sécurité des soins occupent une place évidente et majeure au sein de la politique de soins du CHL. Elles constituent la mission première de notre établissement hospitalier en proposant une prise en charge sécurisée et une satisfaction optimale au patient.

Notre accréditation JCI (Joint Commission International) confirme notre stratégie et notre orientation. Néanmoins, il est important de vivre ces concepts et de faire en sorte qu’ils soient connus, compris et appliqués par tous dans notre hôpital.

En tant que Directrice des soins, nommée depuis quelques mois, je considère qu’il est nécessaire de passer à la vitesse supérieure en analysant nos pratiques, en les questionnant et en les améliorant. L’analyse approfondie des déclarations d’incidents, le débriefing avec les collaborateurs présents lors de l’événement, l’implication du management et la mise en place de formations utilisant la pédagogie par simulation en santé sont une priorité pour la direction des soins.

Ce n’est qu’à cette condition que nous développement une réelle culture de sécurité. »


« Comment la culture de sécurité, priorité de votre politique, est-elle développé au sein de votre établissement ? »

D. COLLAS :

« La culture de sécurité doit, avant tout, être juste et partagée par la direction et par le professionnel de terrain. Même si la direction définit et accompagne cette culture, il est important que le soignant soit impliqué dans le processus.

Il faut lui permettre de se questionner sur sa pratique, de l’analyser et de comprendre pourquoi il a été amené à agir ainsi pour l’améliorer. Il n’y a que comme cela qu’il appréhendera au mieux la culture de sécurité des soins.

Au CHL, cette implication du professionnel de santé dans le développement de la culture de sécurité est multiple :

  • dans son poste et la liste de ses tâches,
  • dans sa posture professionnelle,
  • dans la définition des protocoles et leur mise en œuvre,
  • dans sa formation continue,
  • dans la communication quotidienne qu’elle soit stratégique ou opérationnelle,
  • dans la mise en place d’audits par des équipes tracers ou des évaluations des pratiques professionnelles.

Cette liste n’est, bien entendu, pas exhaustive mais démontre l’ampleur des actions de terrain menées au sein de notre organisation.

Pour illustrer cette liste, nous avons mis en place plusieurs projets au sein de l’institution et de ses unités.

Par exemple :

  • La tenue chaque année d’une Semaine sécurité.
  • Un Plan de formation obligatoire sur les vigilances.
  • Une formation des nouveaux collaborateurs soignants dès la prise de fonction.
  • Une campagne de sensibilisation à la déclaration
  • La clôture de dossier
  • Les Débriefings post incidents avec la mise en place de plans d’actions reprenant des méthodes pédagogiques innovantes ... »

« Quelle place occupe la déclaration des incidents dans votre politique de soins ?

D. COLLAS :

« Pour moi, la déclaration des incidents ou des évènements indésirables fait partie intégrante de notre culture de sécurité. Elle contribue à la responsabilisation de chaque professionnel de santé dans la prise en charge du patient et favorise l’apprentissage de cette culture.
La sensibilisation à la déclaration des incidents est quotidienne. Le sujet est abordé lors des réunions de services, lors des transmissions et des clôtures de dossier réalisées chaque jour. La communication dans l’équipe est très importante et favorise la démarche.
Un programme d’information et de formation est mis en place pour outiller les soignants et les inciter à déclarer. Dans ce programme, l’accent est mis sur la déculpabilisation du professionnel et sur la gestion des l’erreur (voire de l’échec). La formation par simulation prend toute sa valeur pour traiter ces deux thèmes. »


« Pourquoi développer la pédagogie par simulation pour prévenir des erreurs ? »

D. COLLAS :

« Ces dernières décennies, la simulation a pris une place de plus en plus importante dans l’enseignement médical et d’autres soignants (briefing de la séance de simulation et par après sur le scénario – scénario et observation – Debriefing – Conclusion de la séance de simulation).
Je pense que le debriefing mérite une attention particulière, car il s’agit d’un moment très spécial partagé par le facilitateur et des apprenants. Cet échange verbal requiert des connaissances en communication, en gestion de réactions psychologiques, et une compréhension des situations cliniques et de leur gestion (Evidence Based Nursing), et des talents particuliers pour diriger un « bon » debriefing lié à différents facteurs propres à la personnalité de l’instructeur en simulation.

La littérature et nos expériences du terrain nous montrent que les déficits de performance observés, les compétences non techniques ont une importance majeure. Les facteurs humains et les principes de Crisis Resource Management ou CRM (gestion d’une situation de crise en équipe) sont des points de discussions apparaissant dans toutes les simulations.

Les aspects des facteurs humains qui sont souvent discutés pendant les debriefings traitent les interactions de chaque participant avec les éléments suivants : procédures médico-techniques, recommandations, protocoles, matériel, l’environnement, le patient, les membres de l’équipe et les proches. Ces derniers points mènent souvent à des erreurs, avérées ou latentes, potentielles (Near misses) et par conséquent, elles constituent un risque pour la sécurité du patient, ce qui débouche généralement sur des formations aux principes CRM.

Les principes de CRM sont des aspects particulièrement importants à souligner, car il est prouvé que l’acquisition de telles connaissances par la simulation permet d’améliorer leur application dans la prise en charge des patients. Des points CRM peuvent être soulevés à ce que n’importe qui soit obligé de se questionner sur sa propre attitude, interaction et contribution aux efforts de l’équipe.

Au sein de notre établissement, nous développons les simulations in situ, ainsi que des scénarii plus poussés avec le Centre de simulation DeWidong. Nous combinons ces actions avec des formations e- learning afin de proposer des pédagogies dynamiques, centrées sur les pratiques et interactives. »

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