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Noël Magique à l'hôpital

Noël Magique à l'hôpital

Tous les ans, grâce à l'action "Noël Magique à l'Hôpital", vos votes permettent d’acheter des cadeaux aux enfants de la Kannerklinik! (La KannerKlinik a récolté 1000€ l'année dernière !)
 
 
On a jusqu'au 24 décembre pour rassembler 15.000 petits clics solidaires et offrir 15.000€ de jouets au Noël des enfants hospitalisés.
 
Nous vous remercions pour votre participation.
 
 
Le Prince Guillaume et la Princesse Stéphanie ont célébré la Saint-Nicolas avec les enfants malades de la Kannerklinik

Le Prince Guillaume et la Princesse Stéphanie ont célébré la Saint-Nicolas avec les enfants malades de la Kannerklinik

Le Prince Guillaume et la Princesse Stéphanie ont célébré la Saint-Nicolas avec les enfants malades de la Kannerklinik à qui ils ont offert une gourmandise bien de saison que le « Kleeschen » leur a confiée : le « Boxemännchen », une délicieuse brioche très appréciée des jeunes…mais aussi des parents ! 
LL.AA.RR. ont ainsi rencontré une vingtaine de jeunes patients hospitalisés.

À cette occasion, le Couple Héritier s’est entretenu avec le personnel de la clinique pédiatrique à nouveau sous tension face à une vague virulente de bronchiolite. Leurs Altesses Royales ont témoigné leur soutien au personnel de soins qu’ils ont remercié pour leur présence précieuse auprès des patients.

Léiwe Kleeschen, gudde Kleeschen,

Léiwe Kleeschen, gudde Kleeschen,

Mir wënschen all de Kanner e wonnerschéint Kleesechersfest!
Virun e puer Deeg wor de Kleeschen och ob Besuch am CHL.
De Mann mam roude laange Gewand huet d' Kanner besicht déi fir de Moment an der Kannerklinik hospitaliséiert sinn.
E Laachen gouf et souwuel um Gesiicht vun den Elteren wéi natierlech och vun de Kanner.

Saint Nicolas en visite au CHL!
Nous souhaitons à tous les enfants une bonne fête de St Nicolas!
Il y a quelques jours, Saint Nicolas s'est aussi rendu au CHL pour apporter des friandises et des cadeaux aux enfants hospitalisés à la KannerKlinik du CHL.
Le sourire s'est lu sur le visage des parents et des enfants!

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL font peau neuve

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL font peau neuve

Les nouveaux laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL ont été récemment inaugurés officiellement. Après une séance académique organisée à l’amphithéâtre du CHL, les invités ont pu profiter d’une visite guidée des nouveaux lieux. L’évènement s’est clôturé par un verre de l’amitié. 

Les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL en charge du diagnostic biologique des maladies infectieuses, depuis la réception des échantillons jusqu’à l’interprétation finale des résultats, viennent de faire entièrement peau neuve. La pierre angulaire de ce nouveau laboratoire : une nouvelle chaîne automatisée de bactériologie permettant une automatisation et un renforcement de la traçabilité de toutes les étapes. 

La Direction du CHL a décidé de repenser totalement ses deux laboratoires, chacun leader dans son secteur d’activité. Cette décision a été prise pour faire face notamment à un accroissement de leur activité au cours des dix dernières années, et en particulier ces deux dernières années pour le laboratoire de biologie moléculaire, la pandémie de Covid-19 ayant nécessité la réalisation de nombreux tests PCR.  

Suite à un investissement important de plusieurs millions d’euros, le CHL dispose désormais d’une plateforme regroupant les activités de microbiologie et de biologie moléculaire dans un seul et même espace, dans des locaux plus spacieux, mais aussi plus modernes, en vue de garantir une plus grande interaction entre ces deux entités et d’améliorer ainsi le processus d’identification des nouveaux agents pathogènes.  

Avec l’acquisition de cette nouvelle chaine de bactériologie automatisée (et dans la foulée l'acquisition d'un automate random access en biologie moléculaire ; automate qui réalisera entre autre les PCR Covid, CMV, EBV…), les laboratoires de microbiologie et de biologie moléculaire du CHL s’équipent de solutions technologiques parmi les plus innovantes et les plus complètes dans ces domaines de la biologie clinique (pour la chaine de bactériologie, le CHL devient ainsi le 9e laboratoire du Benelux à disposer de cette solution). 

Par ailleurs, ce projet majeur permet d’envisager un renforcement du positionnement du CHL en tant que laboratoire interhospitalier de microbiologie (qui officie d’ores et déjà aujourd’hui pour les partenaires hospitaliers suivants : INCCI, HIS, CRCC et Rehazenter). 

 

À propos des avantages et gains attendus par la nouvelle chaîne de bactériologie automatisée du CHL :

Cette nouvelle chaîne de bactériologie automatisée présente plusieurs avantages, dont notamment : 

  • Absorber la demande toujours croissante (le laboratoire de microbiologie du CHL ayant enregistré une hausse de son activité de l’ordre de 19,8% en l’espace de 10 ans). La chaîne automatisée sera en mesure de prendre en charge une activité dont l’augmentation peut atteindre jusqu’à 30%. 
  • Améliorer la rapidité et la fiabilité des résultats d’analyses bactériennes, et par conséquent d’adapter dans les meilleurs délais le traitement antibiotique, de favoriser le bon usage des antibiotiques et de lutter contre l’antibiorésistance. 
  • Diminuer les tâches répétitives des techniciens (notamment l’ensemencement, le tri des boîtes de cultures) au profit d’activités à valeur ajoutée
  • Standardiser et optimiser les processus pré-analytiques, analytiques et post-analytiques, et ainsi prétendre à une extension de l'accréditation des activités de bactériologie.   
  • Sécuriser et garantir une traçabilité sans faille depuis la prise en charge des prélèvements jusqu’à la diffusion des résultats.

Découvrez cette nouvelle chaîne de bactériologie dans la vidéo ci-dessous.

Visite de la ministre de la Santé Paulette Lenert à la KannerKlinik du CHL

Visite de la ministre de la Santé Paulette Lenert à la KannerKlinik du CHL

Ce lundi 21 novembre 2022, la ministre de la Santé Paulette Lenert est venue à la KannerKlinik du CHL pour remercier toutes les équipes qui font face actuellement à une épidémie particulièrement intense de bronchiolite aiguë, laquelle sévit désormais depuis plusieurs semaines au Luxembourg.


Cette épidémie met la KannerKlinik et ses équipes sous haute tension: encombrement aux urgences pédiatriques, taux d'hospitalisation élevés, besoins supplémentaires en ressources humaines, etc. La saturation des lits a par ailleurs déjà contraint le CHL à transférer deux enfants vers un service de réanimation en Belgique.
Lors de sa visite, la Ministre a remercié tout le personnel qui œuvre sans relâche pour garder la situation sous contrôle, ceci notamment grâce à un travail d'équipe exceptionnel. 
 
Au vu de la forte multiplication des cas de bronchiolite chez les enfants en bas âge, la Ministre a assuré de l'engagement de son ministère pour accompagner les acteurs du terrain dans la mise en œuvre de solutions. Elle a également annoncé l'élaboration d'une campagne de communication pour informer les parents et les sensibiliser aux mesures de prévention.
 

 

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL honorée lors d’un congrès scientifique international à Brescia

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL honorée lors d’un congrès scientifique international à Brescia

L’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL a eu l’honneur de représenter le CHL lors du « The First Internationally validated European Guidelines Meeting On Minimally Invasive Pancreatic Surgery », lequel s’est déroulé les 29 et 30 septembre 2022 à Brescia en Italie. 

Ce congrès scientifique international, entièrement consacré à la chirurgie pancréatique mini-invasive et réunissant plus de 230 chirurgiens du pancréas de 32 pays, a été organisé et mené de main de maître par le Professeur Mohammad Abu Hilal, chef de Service de la chirurgie hépato-biliaire et pancréatique de la Poliambulanza à Brescia. 

Il avait pour but de valider internationalement les guidelines de la chirurgie mini-invasive (laparoscopique et robotique) du pancréas. Dr Juan Santiago Azagra, médecin spécialiste en Chirurgie générale Mini-Invasive (laparoscopie et robotique) au CHL : « De plus en plus de chirurgiens témoignent aujourd’hui du fait que la voie robotique semble être meilleure et plus efficace que la voie laparoscopique, surtout dans des pathologies difficiles à opérer. C’est le cas en particulier pour la chirurgie oncologique de la tête du pancréas, du rectum et de l’estomac. »

 

Un 1er prix

En tant qu’invité d’honneur, le Dr Juan Santiago Azagra, médecin spécialiste en Chirurgie générale Mini-Invasive (laparoscopie et robotique), a eu l’opportunité de donner une « Guest Lecture », intitulée « The relevant continuity of the Minimally Invasive solid organs surgeon and his oncological impact »

Une des vidéos de l’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL, montrant la réalisation d’une duodéno-pancréactomie céphalique robotique faite au CHL, a été tout d’abord sélectionnée puis brillamment présentée par le Dr Bengy Pascotto lors du « Best Video Awards ». Recevant les félicitations du jury, cette vidéo intitulée « Real Robotic da Vinci Xi Whipple. Dissection Time with Total Meso-Pancreas Excision », a permis à l’équipe du service de Chirurgie Générale Viscérale du CHL d’obtenir le 1er prix. 

Dr Juan Santiago Azagra : « Notre équipe est fière d’avoir pu représenter une fois de plus son institution hospitalière et son service de Chirurgie Générale Viscérale, et tout ceci, grâce au travail soutenu de ses chirurgiens, de ses anesthésistes et de son personnel infirmier (en particulier celui du bloc opératoire robotique), mais aussi grâce au support de nos directions et de nos directeurs de pôle. »

Photo du bloc opératoire

Le CHL reconnu au niveau Européen comme établissement de tissus ostéo-articulaires

Le CHL reconnu au niveau Européen comme établissement de tissus ostéo-articulaires

Récemment, le CHL a reçu officiellement l’autorisation d’utiliser des allogreffes ostéoarticulaires et a été reconnu à l’échelle européenne comme établissement de tissus. Après une procédure qui aura duré quatre ans et une inspection finale qui a eu lieu le 27 avril 2022, la ministre de la Santé, Paulette Lenert, a signé l’autorisation d’octroi d’un numéro d’agrément au CHL comme établissement de tissus ostéoarticulaires. Le CHL est désormais inscrit au registre des établissements de tissus de l’Union européenne, sous le nom de « CHLOA, Ostéo-Articulaire ».

Les activités autorisées par cet agrément sont le stockage et l’importation de greffons humains ostéoarticulaires (tendons, fragment osseux, ménisques…) pour la chirurgie orthopédique.

Le CHL est le premier établissement hospitalier luxembourgeois à être en conformité avec la Loi relative aux tissus et cellules humaines destinés à des applications humaines pour les activités de greffon en orthopédie.

De plus, s’engager dans cette démarche qualité permet de garantir la sécurisation de l’intervention de greffe (logistique, formation du personnel, traçabilité) et de garantir la bonne qualité du greffon utilisé (contrôle, transport, conservation, manipulation, préparation…).

L’utilisation d’une allogreffe est réalisée lorsqu’une autogreffe (utilisation de tissus du patient) n’est pas possible. Le chirurgien réalise alors l’intervention avec un greffon provenant d’une banque de tissus autorisée à « prélever ». Les greffons disponibles via les banques de tissus sont prélevés sur des patients décédés sélectionnés, ou sur des patients ayant subi une ablation osseuse, par exemple lors de la pose d’une prothèse. Ces fragments d’os ou de tendons sont par la suite traités et conservés dans des banques de tissus homologuées, afin d’être réimplantés sur d’autres patients. C’est une pratique de nos jours très sécurisée et le risque de contamination par le biais d’un greffon est quasi nul. En orthopédie, les interventions de greffe les plus fréquentes sont les ligamentoplasties pour l’articulation du genou (rupture des ligaments croisés).

Photo du bloc opératoire

De nombreux acteurs sont concernés par cette activité de banque de tissus. Les principaux services où se déroule l’activité sont le bloc opératoire et la pharmacie.

  • La pharmacie hospitalière est en charge de la commande, de la réception, du stockage et du suivi de la traçabilité post intervention (donneur-receveur).
  • Le personnel des blocs opératoires est responsable de la préparation et de la manipulation des greffons, le secrétariat d’orthopédie du suivi des patients et le médecin du choix et de l’application des allogreffes ostéoarticulaires.

Pourquoi obtenir cet agrément ?

Le numéro d’agrément certifie que les activités du CHL-OA sont bien conformes aux exigences de santé et de sécurité en matière de Tissue Banking (DE de 31/03/2004 et loi luxembourgeoise de 2007).

Le CHL peut désormais officiellement étendre ses activités dans ce domaine de banque de tissus et s’approvisionner plus facilement pour les greffons ostéoarticulaires auprès d’autres établissements européens, comme pour les greffes méniscales pour lesquelles les listes d’attente sont longues…

Gaëlle Auquier, pharmacienne au CHL : « En pratique, cela signifie que le CHL, peut désormais travailler directement avec les banques de tissus ostéoarticulaires européennes, sans demander au préalable l’accord exceptionnel nominatif du ministère de la Santé. L’avantage ? Le CHL va pouvoir étendre et accélérer tout son processus de commande des greffons ostéoarticulaires, et le chirurgien aura ainsi de nombreuses possibilités pour trouver des greffons répondant au besoin anatomique de ses patients. Cette accessibilité est pour nous d’autant plus importante que les reconstructions et les besoins en greffons ostéoarticulaires sont de plus en plus fréquents mais aussi pour le développement du service d’Orthopédie et de la Clinique du Sport située sur le site CHL Eich. »

Photo de Gaelle Auquier

Quelle a été la procédure de préparation ?

Obtenir cet agrément a nécessité de mettre en place plusieurs actions, parmi lesquelles :

  • La création d’un organigramme pour la gestion des établissements de tissus au CHL.
  • La désignation d’un médecin référent responsable de cette activité, Dr Alexander Hoffmann, médecin spécialiste en orthopédie.
  • La rédaction d’une politique générale sur la biovigilance incluant tout le processus de suivi des déclarations d’effets et de réactions indésirables.
  • La revue et l’amélioration des procédures/processus, notamment en matière de traçabilité et de qualité/sécurité des produits. Gaëlle Auquier précise : « Durant cette période de mise en conformité avec la loi luxembourgeoise, des équipes pluridisciplinaires ont travaillé avec la cellule Qualité du CHL sur l’amélioration des pratiques et ont cherché à répondre à toutes les exigences précisées dans la loi. ».

Et dans le futur ?

Cette autorisation est gage de qualité pour le CHL et reste une démarche continue car, outre le registre annuel à renvoyer au ministère de la Santé, des audits réguliers sont obligatoires pour garder l’accréditation.

Gaëlle Auquier : « Nous misons sur le développement de l’activité des allogreffes en orthopédie dans le futur, car ces thérapies de substitution d’origine humaine et ciblées sur l’anatomie sont très prometteuses pour la prise en charge des patients. D’autant plus qu’il y a une réelle demande et motivation de la part de nos chirurgiens.»

Découvrez le registre des établissements de tissus de l’Union européenne ici.

Un anévrisme complexe de l’aorte abdominale opéré avec succès par chirurgie endovasculaire au CHL

Un anévrisme complexe de l’aorte abdominale opéré avec succès par chirurgie endovasculaire au CHL

C’est une première : l’équipe de chirurgiens vasculaires du CHL, avec l’aide et les conseils du Pr Éric Ducasse, chef de service du service de chirurgie vasculaire et générale au CHU de Bordeaux, a réalisé pour la première fois au CHL, la mise en place d’une endoprothèse fenêtrée pour exclure un anévrisme de l’aorte abdominale juxtarénal. Présentant de nombreux avantages pour le patient, cette technique sera progressivement développée au CHL.

L’anévrisme de l’aorte est une maladie de la paroi artérielle, responsable d’une dilatation focale de l’aorte. Cette pathologie longtemps silencieuse risque d’entrainer une rupture de l’aorte avec un risque de décès très élevé.

Pour prévenir cette rupture, à partir d’un certain diamètre, il est conseillé de réaliser une intervention d’exclusion de l’anévrisme de manière préventive. La méthode chirurgicale classique consiste à ouvrir l’abdomen et à remplacer l’aorte malade par un tube synthétique. Cette méthode a montré son efficacité depuis longtemps et permet d’exclure définitivement l’anévrisme. Moins invasif que la chirurgie ouverte, le traitement endovasculaire vise quant à lui à introduire par l’aine une endoprothèse (stent recouvert d’un tissu étanche), dans l’aorte, sous contrôle radiographique. Cette technique permet d’étendre les indications aux patients autrefois jugés inopérables ou trop fragiles pour une chirurgie ouverte.

Photo du bloc opératoire

Le traitement endovasculaire a plusieurs avantages, tels que la mobilisation précoce (à J1) et la durée d’hospitalisation nettement plus courte (4-5jours). Par contre, il nécessite un suivi rigoureux et à vie par des scanners au moins une fois par an, et donne lieu à plus de réinterventions que la cure chirurgicale.

Le choix entre la chirurgie ouverte et le traitement endovasculaire est à faire au cas par cas après discussion multidisciplinaire et surtout avec le patient.

Photo du bloc opératoire

L’anévrisme peut se développer à différents niveaux de l’aorte. Les anévrismes sous-rénaux, sont depuis longtemps traités au CHL, aussi bien en chirurgie ouverte qu’en endovasculaire. La particularité du cas rapporté ici est qu’il s’agit d’un anévrisme juxtarénal, qui remonte plus haut et arrive à ras des troncs viscéraux de l’aorte. Il a alors fallu fabriquer, sur mesure, une endoprothèse avec des fenêtres en regard des artères rénales et de l’artère mésentérique supérieure.

L’objectif de l’équipe de chirurgie vasculaire au CHL est de pouvoir offrir toutes les techniques aux patients, sans devoir les référer à l’étranger, et de pratiquer de façon courante au CHL des chirurgies endovasculaires pour le traitement des anévrismes complexes de l’aorte. 

Dr Charlotte Arendt, médecin spécialiste en Chirurgie vasculaire au CHL : « Pour atteindre cet objectif, notre équipe de chirurgiens vasculaires du CHL va être accompagnée pour plusieurs cas par le Pr Éric Ducasse du CHU de Bordeaux, chez qui j’ai été formée pendant un an, afin d’acquérir l’expérience nécessaire pour travailler en toute autonomie. »

Photo du Bloc opératoire

Le CHL remercie par ailleurs l’INCCI d’avoir participé dans leur salle hybride et avec leurs équipes médico-soignantes, radiologues et anesthésistes afin de mener à bien cette opération complexe. 

Photo du bloc opératoire

 

L’anévrisme de l’aorte, qu’est-ce que c’est ? 

L’anévrisme de l’aorte est un remaniement de la paroi artérielle, responsable d’une dilatation focale et d’une perte de résistance d’une portion de l’aorte. Le risque de rupture augmente avec le diamètre. En cas de rupture, le risque de mortalité est de 80%.

Cette pathologie survient généralement après la soixantaine, et touche plus souvent les hommes. Les facteurs de risque principaux sont le tabagisme, l’âge, le sexe masculin et les prédispositions familiales.

La plupart des anévrismes de l’aorte abdominale ne présentent pas de symptômes jusqu’au moment de leur rupture. Ils sont donc principalement découverts de manière fortuite, lors d’examens médicaux ou lors d’un examen clinique montrant une masse abdominale pulsatile. 

 

Quand le patient doit-il se faire opérer ? 

Une chirurgie préventive est à envisager en fonction du diamètre maximal et de la vitesse de croissance de l’anévrisme et de l’état général du patient:  

  • > 5,5 cm chez l’homme, >5 cm chez la femme,
  • évolution rapide.

Si le patient a des symptômes, l’anévrisme est à considérer comme rompu ou en cours de rupture et doit être opéré en urgence.

Un anévrisme peut être diagnostiqué et suivi par échographie, mais lorsqu’une intervention est envisagée, un scanner abdominal est réalisé pour voir plus précisément l’anatomie de l’anévrisme et décider du type d’intervention nécessaire.

La complexité du traitement varie en fonction du niveau de l’aorte atteint.

Photo du bloc OP

 

Comment se déroule le traitement endovasculaire ?

Le traitement endovasculaire est un traitement minimal-invasif qui ne nécessite pas une chirurgie ouverte. Dr Charlotte Arendt, médecin spécialiste en Chirurgie vasculaire au CHL : « Le chirurgien ponctionne les artères au niveau des deux aines, et monte ensuite la prothèse par les artères fémorales jusque dans l’aorte. Le dispositif est ensuite déployé de façon à exclure la totalité de l’anévrisme. Le flux du sang passera désormais par la prothèse, et non plus dans le sac anévrismal. Les anévrismes de l’aorte thoraco-abdominale, représentent quant à eux un véritable défi technique. Pour placer une endoprothèse, cela nécessite une portion d’aorte saine pour apposer le stent sans couvrir l’origine des artères à destinée viscérale et rénale de l’aorte. Il faudra fabriquer une prothèse sur mesure, permettant d’une part d’exclure l’anévrisme, tout en maintenant la perfusion de ces branches. Ici, pour un anévrisme juxtarénal, nous avons eu recours à une endoprothèse fenêtrée. »

Photo du bloc opératoire

 

Pourquoi cette intervention n’est-elle pas toujours un premier choix pour les patients ? 

Initialement, la cure endovasculaire était réservée aux patients jugés trop fragiles pour une chirurgie ouverte.

Avec l’évolution des techniques et des matériaux, les indications s’élargissent, mais la chirurgie ouverte reste le premier choix pour un patient en bon état général. 

Le traitement par endoprothèse est très séduisant car il est mieux toléré dans un premier temps, avec une durée de séjour nettement réduite et une mobilisation du patient dès le lendemain. Malheureusement, il est associé à un taux de réintervention plus élevé.

Il est impératif de faire un suivi par scanner rigoureux pour dépister des potentielles fuites (5-40%). Dans un tel cas, l’anévrisme n’est pas complètement exclu et peut toujours présenter un risque de rupture. Ces fuites doivent, en fonction des cas, être comblées.

À partir du 26/10 : déménagement temporaire du guichet de la pharmacie pour l'accueil des patients extra-hospitaliers

À partir du 26/10 : déménagement temporaire du guichet de la pharmacie pour l'accueil des patients extra-hospitaliers

À partir du 26/10*, et ce pour une période de trois mois, le guichet de la pharmacie pour l'accueil des patients extra-hospitaliers sera transféré dans le local 1024 situé au 1er étage de la Maternité, à proximité de la passerelle menant au rez-de-chaussé de la Kannerklinik.
Les horaires et l'organisation ne changent pas, les patients seront invités à patienter dans la salle d'attente située face à ce local temporaire. Ils seront par la suite pris en charge par les pharmaciens.

*Attention : pour des raisons d'emménagement, l'activité de rétrocession de médicaments aux patients ambulatoires sera exceptionnellement fermée le 25/10 à partir de 16h30 et le 26/10 de 8h00 à 10h00.
 

Horaires du lundi au vendredi :

L'accueil des patients ambulatoires de la Pharmacie (rétrocession) se fait sans interruption du lundi au vendredi de 8h00 à 17h30.

Samedi matin, service "sur demande préalable" :
Pour le samedi matin, un fonctionnement sur demande est organisé. Seuls les patients ayant informé de leur venue avant le vendredi 16h30 et disposant d’une prescription valide pourront recevoir leur traitement.

  • Appel au +352 4411-4623 avant le vendredi 16h30.
  • Le pharmacien fait le point sur la validité des prescriptions et la situation d’affiliation et met le traitement de côté.
  • Samedi entre 9h et 13h : remise du traitement préparé en pharmacie sur justificatif d’identité du patient.
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