Visite de S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière au Service National de Psychiatrie Infantile du CHL

Visite de S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière au Service National de Psychiatrie Infantile du CHL

Particulièrement sensible à la cause des enfants, S.A.R. la Grande-Duchesse Héritière a rendu visite, ce lundi à la « Kannerklinik », au personnel du Service National de Psychiatrie Infantile du CHL récemment installé dans leurs nouveaux locaux (désormais situés au 5e étage de l’Annexe II du CHL Centre). Elle était accompagnée de la ministre de la Santé et de la Sécurité Sociale, Mme Martine Deprez, de la Bourgmestre Lydie Polfer et de la Direction du CHL.

Photos de la visite

Des explications ont été données sur les objectifs et le fonctionnement de ce service national créé en 1995 et qui offre aux enfants âgés de 0 à 12 ans en souffrance psychique, et à leur famille, une prise en charge pluridisciplinaire, intégrée dans une approche globale et personnalisée. 

Son Altesse Royale a aussi pu apprécier l'importance du travail en équipe pluridisciplinaire dans l'établissement des diagnostics différentiels et la prise en charge des jeunes patients ainsi que la collaboration avec le réseau psychosocial externe au Luxembourg.

Photos de la visite

La visite s’est clôturée par un moment convivial de partages et d’échanges entre S.A.R. et les jeunes patients. Les enfants ont d’ailleurs surpris la Princesse avec de délicieux cookies préparés avec beaucoup soin pour le petit Prince François et des fleurs en remerciements de sa visite. La Princesse, touchée par ces belles attentions, les a chaudement remerciés.

Photo de la visite

Lors des présentations, le Dr Claudio Pignoloni, médecin chef du Service National de Psychiatrie Infantile du CHL, a eu l'occasion de présenter à Son Altesse Royale les diverses unités spécialisées du service visant à fournir un environnement sûr, inclusif et thérapeutique où chaque enfant peut se développer en collaboration avec des experts et des programmes adaptés à chacun. L’objectif étant de travailler au côté des familles pour offrir un soutien de proximité holistique et durable à ces enfants qui en ont besoin.

Photo du Dr Pignoloni

En plus des consultations ambulatoires offrant une prise en charge pédopsychiatrique initiale, le service héberge notamment une unité d’hospitalisation de 8 lits, dédiée à l’accueil, en urgence ou en programmé, d’enfants dont les troubles psychiatriques sévères justifient une hospitalisation (décompensation psychotique, dépression sévère avec idéation suicidaire, comportements à risque, troubles des conduites alimentaires…). 

Le Dr Catherine Avaux, pédopsychiatre et Mme Delphine Plumier, psychomotricienne ont de leur côté présenté la consultation Petite Enfance, divisée en deux pôles distincts : le premier, consacré à l'évaluation et au diagnostic de l'autisme, et le second, dédié à la périnatalité avec des consultations parents-bébé. « Dans le cadre des consultations parents-bébé, nous prenons en charge des situations à risque de désorganisation pour la mère ou le bébé, nécessitant des interventions spécifiques intégrées dans le contexte médical, familial et social de la petite enfance. Notre approche vise à intervenir à la fois de manière curative et préventive dans le développement de l’enfant. Notre modèle d’intervention se déroule en trois étapes : tout d'abord, l'accueil des familles, suivi d'une évaluation en collaboration avec un pédopsychiatre et un thérapeute, et enfin, la proposition d’un cadre psychothérapeutique adapté à chaque situation. »

Photo de Dr Avaux et de Delphine Plumier

Le Dr Catherine Van Wesemael, pédopsychiatre, a quant à elle mis l’accent sur l’importance de la prise en charge précoce des enfants atteints de trouble du spectre de l’autisme (TSA), dont la prévalence et l’incidence sont en augmentation dans l‘ensemble des pays européens. « S‘il n‘existe pas encore de données au Luxembourg, les enquêtes menées dans les pays limitrophes confirment cette tendance et en particulier dans le diagnostic des enfants de moins de 7 ans. En effet, la mise en place d’une intervention précoce, individualisée, intensive et bien ciblée peut considérablement réduire le handicap et favoriser le développement de l’enfant. »

Photo du Dr Van Wesemael

Son Altesse Royale a été particulièrement marquée par la hausse significative des troubles des conduites alimentaires chez les enfants depuis la pandémie de Covid-19. Le Dr Pignoloni a en effet insisté lors de son discours : « Les demandes d’hospitalisation pour ces troubles surviennent désormais de manière mensuelle, comparativement à une fréquence annuelle antérieure à la pandémie. »

À la clôture des présentations, face à l’augmentation des activités du Service National de Psychiatrie Infantile, les équipes ont souligné la nécessité urgente de renforcer les ressources humaines, à la fois internes et externes, pour assurer une prise en charge plus rapide des enfants nécessitant des soins spécialisés en psychiatrie infantile au Luxembourg.

Suivi post-opératoire

Suivi post-opératoire

À VOTRE SORTIE DE L’HÔPITAL VOUS ALLEZ RECEVOIR VOS PROCHAINS RENDEZ-VOUS DE CONTRÔLE :  

  • +/- 2 semaines 
    après l’intervention pour ablation des fils ou agrafes. 
  • +/- 6 weeks 
    après l’intervention chez votre chirurgien.  

ET VOUS SEREZ MUNI DE :  

1. Ordonnance médicale avec la prescription :   

D'ANTICOAGULANTS  

  • Vous devez poursuivre un traitement d’anticoagulation à domicile, avec des injections d’un anticoagulant comme p.ex. Clexane® ou Fraxiparine®. 
  • La durée de ce traitement dépend de votre intervention chirurgicale (Selon prescription médicale). 
  • Il est nécessaire de faire les injections tous les jours à la même heure. Vous devez poursuivre les conseils d’éducation, donnés par les soignants pendant votre hospitalisation. 
  • Si pendant cette période, vous remarquez une rougeur, chaleur ou un gonflement de votre mollet ou si vous avez de la fièvre, n’hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou le service d’orthopédie. 
  • Veuillez contacter votre médecin traitant si vous remarquez un saignement du nez, du sang dans les urines ou un saignement des gencives. 
  • Vous devez porter les bas à varices pendant la durée du traitement anticoagulant ou jusqu’au jour où vous pouvez de nouveau marcher normalement. 

 

D'ANTIDOULEURS  

  • Anti-inflammatoires :     
    Par exemple Voltarene® ou Ibuprofen®, doivent être pris aussi longtemps que le médecin l’a prescrit, ainsi que le protecteur gastrique (p.ex Nexiam®) afin de minimiser les effets secondaires (douleurs et /ou saignement gastriques). 
  • Autres :     
    Par exemple Paracétamol (ne pas dépasser le dosage prescrit 2-4g/jour). Prenez ce médicament au besoin.  Médicaments   Evitez de prendre de l’aspirine pendant le traitement avec un anticoagulant sauf sur prescription médicale. Reprenez vos médicaments habituels à domicile sauf si contre indiqué par votre médecin. Utilisez le désinfectant prescrit par le médecin, pour refaire votre pansement selon les consignes données par les soignants pendant votre hospitalisation.  

2.    Une prescription pour la rééducation ambulatoire    

  • Vous devez suivre des séances de kinésithérapie. 
  • Veuillez respecter les protocoles et les consignes concernant votre traitement de rééducation données par les kinésithérapeutes.  

3. Un certificat d’incapacité de travail  

4. Une lettre de sortie pour votre médecin traitant à domicile

LA SURVEILLANCE DE VOTRE PLAIE

  • Une douche ou un bain est déconseillé jusqu’au moment où on enlève les fils/agrafes.
  • Ils vous seront enlevés dès votre prochain rendez-vous (+/- 14 jours post-opératoires).
  • Il est conseillé de renouveler votre pansement tous les 2-3 jours à domicile selon les consignes donné par les soignants. 
  • Si pendant cette période vous remarquez une chaleur / rougeur / gonflement ou un écoulement anormal de votre plaie, ou si vous avez de la fièvre (> 38°), n’hésitez pas à contacter :   
    Unité de soins CE1 -  Tél. : 4411 7410 ou 7411 

 

 

Réf. : Flyer Suivi post-operatoire Juillet 2024

Services associés
Le CHL inaugure l’extension de son Annexe II

Le CHL inaugure l’extension de son Annexe II

Après 12 mois de travaux, le CHL a eu le plaisir d’inaugurer l'extension de son Annexe II, désormais rehaussée de 5 étages. L’inauguration de ses 3.900 nouveaux m2 a eu lieu en présence notamment de Madame Martine Deprez, la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, des membres de la Commission administrative et de la Direction du CHL, ainsi que d'autres invités officiels.

Avec un investissement total de 30.635.339 € (ind. 1071.67), dont 23.500.883€ sont financés par le fonds pour le financement des infrastructures hospitalières, 1.259.235€ par le CHL et 5.875.221€ par la CNS, l'Annexe II existante a pu être rehaussée de 5 étages, portant son nombre total à 6 aujourd’hui. Les travaux ont pu être réalisés par les bureaux d’études : Jim Clemes Associates, Felgen & Associés Engineering S.A., Schroeder & Associés et ALHO Systembau.

Photos des orateurs

« L’extension de l’Annexe II est devenue une nécessité pour répondre à plusieurs défis en parallèle à court terme, notamment: le démarrage des travaux d’agrandissement de l’actuelle KannerKlinik (ayant imposé un déménagement des unités stationnaires et ambulatoires du service national de psychiatrie infantile), la nécessité de faire face aux taux d’hospitalisation actuels très élevés, ainsi que le besoin d’un nombre accru de lits monitorisés pour permettre une plus grande flexibilité en cas de crise pandémique » , a expliqué la ministre de la Santé et de la Sécurité sociale lors de son discours à l’occasion de l’inauguration officielle des nouveaux lieux.

Les nouveaux aménagements incluent :

Les étages 3 et 4 abritent désormais deux unités stationnaires de 32 lits répartis dans 28 chambres, dont 24 chambres individuelles, à la fois pour les hospitalisations post-urgence, que pour les hospitalisations médico-chirurgicales de courte durée. 

Ces unités ont pour vocation une prise en charge médicale et soignante optimale du patient pour permettre d'affiner le diagnostic et le traitement afin d'optimiser le séjour hospitalier, soit dans un contexte de récupération rapide pour un retour à domicile, soit pour préparer son admission dans la spécialité médicale requise au regard du diagnostic établi avec le service des urgences. Dans le cadre des admissions de courte durée, la durée moyenne de séjour est inférieure à 72H.

Les plus-values de ces unités sont:

  • Garantir une hospitalisation courte et un retour à domicile sécuritaire.
  • Disposer d'un temps d'évaluation et d'observation complémentaire pour gérer un épisode aigu.
  • Optimiser la gestion des flux des urgences et des séjours de courtes durées en  disposant  de modèles organisationnels pour les phases de tension des capacités d'accueil hospitalier.
Photos des pièces

Les étages 2 et 5 abritent le service ambulatoire, respectivement d'hospitalisation du Service National de Psychiatrie Infantile. Ce déménagement fait partie des travaux d’extensions de la  Kannerklinik.

Photo de la pédopsychiatrie

Les étages 0 et 1, qui existaient déjà, continuent d'accueillir respectivement le service de Dialyse au rez-de-chaussée et l'Institut National de Chirurgie Cardiaque et de Cardiologie Interventionnelle (INCCI) au premier étage.

 Le nouvel étage 6 est réservé aux locaux techniques.


Photo du bâtiment

Photo de la visite de la ministre

Photo de la visite de la ministre

Photo de la visite

Photo de la visite
 

Evaluation de la douleur

Evaluation de la douleur

La douleur nous concerne tous !

LES «FAUSSES IDÉES» SUR LA DOULEUR

  • FAUX !  La douleur est normale à l’hôpital.
  • VRAI ! La douleur n’est ni normale, ni utile, pas plus à l’hôpital qu’ailleurs ! 
  • FAUX !  La morphine rend toxicomane. 
  • VRAI ! Tant qu’il existe une stimulation douloureuse, les médicaments antidouleur, y compris la morphine, ne présentent aucun risque de toxicomanie. La dépendance existe lorsque les médicaments sont pris quand il n’y a pas de douleur. 
  • FAUX ! Les bébés, les enfants et les personnes âgées ressentent moins la douleur. 
  • VRAI ! La douleur existe à tous les âges avec la même intensité. Seule l’expression est différente.

COMMENT MESURER VOTRE DOULEUR ? 

Au Centre Hospitalier, nous vous proposons deux méthodes simples pour mesurer rapidement votre douleur et ainsi faciliter sa prise en charge.  

L’E.V.A. ou échelle visuelle analogique « le thermomètre de la douleur » 

C’est une réglette qui, comme un thermomètre, permet de mesurer l’importance de votre douleur.   

Schéma de l'échelle de la douleur        

L’échelle numérique 

Elle consiste à attribuer une note à votre douleur comprise entre 0 et 10.  

D’autres méthodes 

Des grilles d’évaluation sont utilisées pour les bébés, les petits enfants, les patients inconscients et les patients à handicap mental. 

DÉCRIVEZ-NOUS VOTRE DOULEUR :

  • Dites-nous vous avez mal !
  • Dites-nous quand vous avez mal !
  • Dites-nous comment vous avez mal !

Le rôle de l’équipe hospitalière est de vous écouter afin d’assurer la meilleure prise en charge de votre douleur.

Vos remarques sont très importantes :

  • Dites-nous si le traitement que vous recevez est efficace 
  • Dites-nous combien de temps il a mis pour agir
  • Dites-nous combien de temps il vous a soulagé
  • Dites-nous quand la douleur réapparaît
  • Dites-nous si des effets désagréables surviennent

N’attendez pas que la douleur devienne trop intense, il sera alors plus difficile de la calmer.

Vous êtes un partenaire indispensable dans la prise en charge de votre douleur!
 

NOS moyens pour soulager votre douleur :

  • Les médicaments

Il existe de nombreux médicaments. Le médecin prescrira celui qui est le plus adapté à votre douleur.

  • Les moyens non-médicamenteux

L’application de compresses chaudes ou froides, les positions de confort, l’aménagement de plages de repos et d’autres méthodes comme la relaxation, la réflexologie, la musicothérapie, la sophrologie, l'aromathérapie.
 

VOS moyens pour soulager votre douleur :

Relaxez-vous, respirez lentement et profondément. Acceptez le soutien de votre famille et de vos amis. Gardez-vous du temps pour vous reposer dans le calme.

Distrayez-vous grâce à la lecture, la télévision, le tricot, les mots croisés ... Ecoutez la musique qui vous plaît.

« La douleur est une expérience physique, émotionnelle, individuelle et personnelle. Elle est ce que la personne douloureuse affirme ressentir. »

 

Réf. : Flyer Evaluation douleur Juillet 2024

 

Injection au stylo à insuline

Injection au stylo à insuline

Le stylo à insuline est un système mécanique qui permet de faire l’injection d’insuline de manière simple. Il se compose :  

  • d’un capuchon (1) 
  • d’un logement réservoir où se place la cartouche d’insuline (2)
  • d’une partie mécanique munie d’un piston et d’une fenêtre d’indication des doses d’insuline (3)
  • d’une aiguille qui vient se placer au bout de la cartouche d’insuline (4)
Photo avec éléments du stylo à insuline

Comment injecter ?    

  • Retire l’emballage stérile de l’aiguille (il existe différentes tailles d’aiguilles). ATTENTION ! Pense bien à changer l’aiguille à chaque injection. 
  • Visse l’aguille à fond sur le stylo, sans retirer son emballage.
     
  • Retire ensuite l’emballage mais en laissant le capuchon de l’aiguille, jusqu’à l’injection. ATTENTION !  L’aiguille doit rester stérile. Vérifie bien qu’il te reste assez d’insuline avant d’injecter. Si ce n’est pas le cas, change la cartouche.
  • Purge l’aguille avec 1 ou 2 unités afin de faire sortir l’air (A renouveler avant chaque injection).   
  • Vérifie que l'insuline sort bien de l'aiguille, et répète l'opération si nécessaire. 
  • En fonction de tes calculs effectués auparavant, choisis la dose à injecter en tirant et ensuite en tournant la roulette. 
  • Choisis le site d’injection. ATTENTION ! Change bien de site à chaque injection
  • Installe-toi confortablement pour faire l’injection
  • L’injection doit se faire sur une peau propre
  • Fais un pli en pinçant la peau entre le pouce et l’index
  • Pique bien droit au sommet du pli et injecte en appuyant sur le piston
  • Dès que la dose est injectée et que le piston s’est remis à 0, relâche le pli tout en maintenant l’aiguille dans la peau et compte jusque 10 pour que le produit ait bien le temps de pénétrer
  • Tu peux ensuite retirer doucement l’aiguille
  • Pour finir, dévisse l’aiguille et jette-la dans une poubelle à aiguille jaune (tu peux la demander gratuitement en pharmacie) 

RÈGLES D'OR  

  • Change bien tes sites d’injections pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer.

  • Vérifie toujours que tu injectes la bonne insuline (vérifier le nom sur la cartouche). 

  • Ne pique jamais dans une zone qui va être utilisée dans un effort physique peu de temps après ton injection (exemple : évite les cuisses si tu vas jouer au foot ensuite).

  • Une fois ta cartouche dans le stylo, elle peut y rester 30 jours à température ambiante (entre 4 et 30 degrés). 

  • Les cartouches que tu n’as pas encore utilisées doivent rester au frigo. 

  • Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche.  
     

 

Réf. : Flyer Injection stylo insuline Juin 2024

Services associés
La pompe à insuline

La pompe à insuline

La pompe à insuline : 

  • « Appareil » médical programmé pour distribuer de l’insuline de manière momentanée et continue, par voie sous cutanée. Attention : La pompe à insuline n’est pas à 100% autonome. Elle ne fait pas tout toute seule. 
  • Munie d’un réservoir rempli d’insuline ultra-rapide relié à un cathéter (avec ou sans fil). 
  • Fonctionne avec pile ou batterie. 
  • Portée en permanence, peut être déconnectée à certains moments (douche, activité physique etc.). 
  • Remplace les injections multiples journalières. 
  • Système entièrement remboursé par la CNS avec un changement possible tous les 4 ans. 
  • Combinaison possible avec un capteur de glucose en continu, en fonction des modèles. Cette forme de thérapie essaie de reproduire au maximum la sécrétion normale d’insuline. 

La pompe : dispositif informatisé

Dessin d'une pompe insuline avec fil

Le réservoir

Seringue spécifique :     

  • remplie d’insuline ultra-rapide
  • positionnée dans la pompe 

 

Image seringue

 

Le dispositif de perfusion

  • Un fin cathéter muni d’une tubulure connectée au réservoir (plusieurs modèles disponibles). N.B : il existe également des pompes sans fil appelées « Patchpump ».
  • Le cathéter se place à l’aide d’un inserteur ou à main nue, soit dans les cuisses, les fesses ou l’abdomen, dans le tissu sous cutané. Changement à effectuer tous les 3 jours maximum ou 7 jours selon le modèle choisi. N.B : Pour la forme sans fil, le cathéter est introduit automatiquement par le dispositif via la télécommande.

Photo d'une pompe avec fin cathéter muni d’une tubulure connectée au réservoir

Différents modèles de pompe à insuline

Il est important de choisir la pompe qui te correspond le mieux. Le choix du modèle se fera en discussion avec ton équipe de diabétologie.

Sont disponibles au Luxembourg et prises en charge par la CNS :

  • Minimed 780G Medtronic (à partir de 7 ans)
  • Omnipod DASH - Insulet 
  • Accu-Chek Insight Roche 
  • YspoPump Ypsomed
  • Dana-I Dana Diabecare
  • Tandem t:slim X2 - VitalAire (à partir de 6 ans) 

Différents modèles de cathéters

Il existe 2 types principaux de cathéters : téflon (cathéter souple) et aiguille (rigide). Le choix se fera après discussion avec l'infirmière et/ou le médecin.

Avantages de la pompe à insuline

  • Amélioration modérée de l’équilibre glycémique (! si bon respect des règles d’usage).
  • Système plus physiologique : adaptation des doses d’insuline en fonction des moments de la journée, des activités, en cas de maladie etc. 
  • Diminution du nombre d’injections : 1 piqûre tous les 3 jours au lieu de minimum 4x/j avec les stylos à insuline.
  • Plus grande flexibilité au niveau des horaires et de la composition des repas.
  • Non définitif : possibilité de revenir aux injections avec accord du médecin (en été par exemple). 

Inconvénients de la pompe à insuline

  • Visibilité de la maladie.
  • La pompe doit être portée 24h/24 7j/7. Possibilité de l’enlever pour la douche, la piscine etc. mais pas plus d’une heure ou deux.
  • Risque d’hyperglycémie et évolution rapide vers une acidocétose en cas de problème technique.

RÈGLES D'OR  

  • Change bien tes sites d’insertions du cathéter pour éviter ce qu’on appelle « les lipodystrophies ». Ce sont des boules de graisse qui empêchent ensuite l’insuline de passer. 

  • Prend le temps de manipuler ta pompe quand tu dois faire quelque chose, une erreur est vite arrivée.

  • Change bien ton réservoir d’insuline et ton cathéter tous les 3 jours maximum.

  • Pense à vérifier la date de péremption à chaque fois que tu prends une nouvelle cartouche d’insuline.

  • Prend soin de ta pompe. Lorsque tu te déconnectes, veille à la laisser dans un endroit sûr.

  • Fais attention à sortir de la maison avec une batterie suffisamment pleine dans la pompe.

  • Pense à toujours avoir un stylo de secours au cas où tu as un problème avec ta pompe.

  • La pompe ne fait rien à ta place, tu restes maître de ton diabète ! 
     

 

Réf. : Flyer Pompe à insuline Juin 2024

Services associés
Madame Christelle Wolf

Madame Christelle Wolf

Madame Christelle Wolf est l'infirmière chef des Unités de Pédopsychiatrie. (hospitalisation / consultation / centre du jour)

 

Tel. : +352 4411-8866
Email : Wolf.Christelle@chl.lu
20377 Christelle Wolf
CHL - CHL KannerKlinik

Pédopsychiatrie

Fax :
  +352 4411-6842
CHL KannerKlinik

Unité d'hospitalisation 66

Tél : +352 4411-6347
CHL - CHL KannerKlinik

Pédopsychiatrie - Centre de jour

Fax :
  +352 4411-6842
Diabète et vie à l'école

Diabète et vie à l'école

Projet d’Accueil Individualisé (PAI)

Le Projet d’Accueil Individualisé est un document permettant une prise en charge adéquate de votre enfant et de sa maladie dans le cadre scolaire et parascolaire (maison relais). Celui-ci reprend, dans le respect des compétences de chacun, les modalités de prise en charge adaptées à l’enfant et assure ainsi un cadre plus sécurisant pour le personnel enseignant et éducatif mais également pour votre enfant et pour vous.

Le « PAI » permet de faire face à plusieurs situations :  

  • Le contrôle régulier de paramètres métaboliques (contrôle taux de glucose) pendant le temps passé à l’école ou dans la structure d’accueil. 
  • L’injection d’insuline.
  • L’administration de médicaments d’urgence (Glucagon).
  • Conduites à tenir en cas d’hypo et d’hyperglycémie. 
Groupe de jeunes enfants qui rient

Démarches :

Demandez un formulaire à remplir auprès de nos infirmières. Une fois celui-ci complété, veuillez nous le faire parvenir à l’adresse suivante :     

CHL KannerKlinik - Service Endocrinologie Diabétologie - 4, Rue Ernest Barblé L-1210 Luxembourg  

Le formulaire sera ensuite envoyé au ministère de la santé qui le transmettra dans les plus brefs délais à l’établissement de votre enfant. Ce document est à renouveler chaque année.  

Scolarité : temps additionnel  

Tout enfant ou adolescent atteint d’un diabète de type 1 peut bénéficier d’une majoration de temps lors d’épreuves, concours et examens du second degré (collège, lycée) ainsi que pour l’enseignement supérieur.    

Pour ce faire, veuillez  adresser une demande d’aménagement raisonnable (selon la loi du 15/07/11 concernant les élèves à besoins éducatifs particuliers) auprès du CEPAS de l’établissement de votre enfant ou auprès du rectorat pour les résidents français, accompagnée d’un certificat médical d’un de nos diabétologues.    

A noter : Pour les résidents belges, ce temps supplémentaire n’existe malheureusement pas. 

Groupe d'adolescents

Que faire en cas de problème scolaire ?  

La lutte contre la discrimination est l’une des priorités au sein de notre équipe. Il est important que chaque enfant puisse avoir une scolarité digne de ce nom ainsi qu’une vie quotidienne la plus normale que possible. Pour ce faire, nous proposons régulièrement des formations afin d’expliquer au mieux le diabète et ainsi évincer toute image négative de la maladie. Nous sommes là pour vous soutenir dans cette situation.  

En cas de problème à l’école en lien avec le diabète comme par exemple du mobbing, des remarques désobligeantes par les camarades, une incompréhension ou une non collaboration de la part du personnel enseignant pour les contrôles des glycémies etc. parlez-en immédiatement au régent, au directeur(-trice) ou au CePAS (Centre psycho-social et d’accompagnement scolaire) de l’établissement scolaire de votre enfant et informez-nous en également. 


 

Réf. : Flyer Vie Ecole DECCP Juin 2024

Services associés
La nouvelle plateforme Virtual Surgical Masterclass révolutionne la formation continue des chirurgiens

La nouvelle plateforme Virtual Surgical Masterclass révolutionne la formation continue des chirurgiens

La création de la plateforme Virtual Surgical Masterclass permet la diffusion en direct ou en différé de procédures chirurgicales, et facilite la connexion des chirurgiens avec des experts de renommée mondiale. Cette idée novatrice est née sous l’impulsion du Dr Edoardo Rosso, chef du service de chirurgie vasculaire et viscérale du CHL, et a été rendue possible grâce à la collaboration avec le Professeur Ielpo de Barcelone et le Professeur Anselmo de Rome.

Cette plateforme propose désormais 11 chaînes « télévisées », et diffuse chaque semaine en direct une ou plusieurs chirurgies, ainsi que des cours réguliers dans diverses spécialités chirurgicales, telles que les cancers hépato-biliaires-pancréatiques (HPB) et colorectaux. Dr Edoardo Rosso, chef du service de chirurgie vasculaire et viscérale du CHL : « Les 6 et 7 juin derniers, s'est tenue la deuxième édition du cours de chirurgie mini-invasive hépato-biliaire et pancréatique, organisée conjointement par le CHL et la Zithaklinik (Dr Bernard Faber, chirurgien viscéral aux Hôpitaux Robert Schuman). Cet évènement a attiré plus de 100 chirurgiens du monde entier. »

Actuellement, six  groupes chirurgicaux de quatre pays européens et des États-Unis sont déjà actifs sur cette plateforme. Avec plus de 5.000 chirurgiens inscrits provenant de presque tous les pays du monde, ce nombre devrait encore augmenter d'ici la fin de 2024.

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Le Dr Catherine Atlan répond à quelques questions sur les inhibiteurs de SGLT2

Le Dr Catherine Atlan répond à quelques questions sur les inhibiteurs de SGLT2

Les inhibiteurs de SGLT2

  • Qu'est-ce que c'est ?
  • Indications ?
  • Effets secondaires ?
  • Prévention et éducation thérapeutique ?

Questions posées au Dr Catherine ATLAN, médecin spécialisé en endocrinologie, sur la classe thérapeutique des gliflozines (SGLT-2 inhibiteurs) pour mieux maîtriser ces médicaments hypoglycémiants indiqués dans le diabète de type 2 et plus récemment dans l’insuffisance cardiaque et certaines néphropathies.

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