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Le CHL participe au projet "Box of Life"

Le CHL participe au projet "Box of Life"

Disposées à divers endroits de la Ville de Luxembourg, douze Box of Life, dont une est désormais installée au CHL, invitent les passante(s) à participer à un projet original d'art croisé

Initié par les Théâtres de la Ville dans le cadre du cycle 'mémoire.s et résilience', le projet imaginé par Elisabeth Schilling, en collaboration avec le Lycée Technique des Arts et Métiers et le soutien de la Coordination culturelle de la Ville, invite chacun et chacune à partager ses expériences individuelles ou collectives de célébration de la vie.

Vous pouvez facilement participer à cette initiative en remplissant les cartes postales jointes à la Box of Life désormais installée dans le hall d'accueil du CHL Centre. 

Fin avril, les réponses seront recueillies afin de rassembler les expériences, conseils et idées sur la multitude de façons de fêter la vie. Les cartes postales seront ensuite exposées au théâtre : elles feront partie d’une installation dans le foyer du Grand Théâtre en mai et juin 2022 et constitueront le point de départ d'un spectacle de danse sur le sujet de la joie de vivre, élaboré avec la communauté élargie et la chorégraphe Elisabeth Schilling. Le spectacle de danse sera présenté lors de l’édition 2022 du TalentLAB goes QuattroPole qui aura lieu au mois de juin 2022.

La participation au spectacle de danse est ouverte à toute personne qui a atteint l’âge de 18 ans. Une expérience préalable n’est pas nécessaire. Les personnes souhaitant y participer ou recevoir des cartes postales à partager avec leur entourage peuvent envoyer un courriel à boxoflife@elisabethschilling.com.

Vous trouverez plus d'informations relatives au projet "Box of Life" ici.

Le CHL repense l’organisation téléphonique de ses secrétariats médicaux pour améliorer leur accessibilité

Le CHL repense l’organisation téléphonique de ses secrétariats médicaux pour améliorer leur accessibilité

Les secrétariats médicaux ont un rôle clé dans le fonctionnement d’un établissement de santé, et cela tout au long du parcours de soins des patients. Le CHL s’engage à rendre ses secrétariats médicaux plus accessibles aux patients et aux médecins extrahospitaliers, en proposant deux nouvelles solutions téléphoniques adaptées. 

Pour les patients, la mise en place d’un call center dédié

Pour faciliter l’accessibilité des secrétariats de spécialités aux  patients, notamment pour la prise des rendez-vous, le CHL a récemment mis en place un call center téléphonique. Ce dernier fonctionne grâce à une équipe dédiée et spécialement formée.

La première phase du projet a porté sur six spécialités. Suite au succès rencontré par le call center depuis son développement, il a été décidé d’étendre le projet à 5 nouveaux services/spécialités dans les mois à venir.

Le fonctionnement du call center :

  • Chaque appel vers ces services médicaux est directement redirigé vers l’équipe spécialisée du call center. Celle-ci évalue la demande du patient et :
  • la traite directement (prise d'un rendez-vous de consultation, d'examen médico-technique, ...),
  • prend note d’une demande éventuelle  (ex. demande de copie d'un rapport, ...),
  • le cas échéant, le redirige vers l'interlocuteur adéquat (ex. demande de parler à un médecin).

Les services actuellement reliés au call center :

  • La cardiologie et les maladies vasculaires: +352 4411-2221
  • La chirurgie générale, digestive, thoracique et endocrinienne: +352 4411-20.85
  • La chirurgie vasculaire: +352  4411-6050
  • La gastro-entérologie: +352 4411-2258
  • La neurologie: +352 4411-6627
  • La radiologie-neuroradiologie: +352 4411-2301 / +352 4411-6401

Le bilan intermédiaire de ce projet :

Pour les secrétariats actuellement intégrés dans le call center, les résultats sont très encourageants :

  • le taux de réponse a pu être amélioré de manière significative (90% d'appels répondus) et
  • le taux de satisfaction des usagers a nettement pu être augmenté et se rapproche désormais de 95% (enquête de satisfaction réalisée en 2021).
2021 fut une année importante pour la chirurgie du foie et du pancréas au CHL

2021 fut une année importante pour la chirurgie du foie et du pancréas au CHL

Article mis à jour le 20 avril 2022

L’année 2021 a été sans conteste une année importante pour la prise en charge chirurgicale des pathologies du foie et du pancréas au CHL. Plus de 50 interventions chirurgicales sur le foie et le pancréas (principalement pour des pathologies cancéreuses) ont pu être réalisées sur une année, dont 70% d’entre elles ont été pratiquées par voie mini-invasive avec le robot chirurgical Da Vinci Xi.

Pour garantir une prise en charge de qualité aux patients, le CHL s’appuie sur une équipe de chirurgiens chevronnés, de techniques innovantes et d’une prise en charge pluridisciplinaire faisant intervenir différentes spécialités (oncologie, hépato-gastroentérologie, radiologie diagnostique et interventionnelle…). 

L’excellence de sa prise en charge, reconnue au niveau national et international

Le CHL se positionne aujourd’hui comme un centre de référence pour la chirurgie du foie et du pancréas :

  • En 2021, 30% des patients ont pris un deuxième avis auprès de l’équipe de chirurgiens et ont décidé de se faire opérer au CHL.
  • Le CHL assure la résection de tumeurs de la tête du pancréas par voie mini-invasive. 
  • L’équipe de chirurgiens du CHL assure également des résections vasculaires (artères et veines) pour les cas les plus complexes.

L’activation du programme de préhabilitation au CHL

Les chirurgies du foie et du pancréas sont des chirurgies lourdes pouvant entrainer des complications postopératoires importantes. C’est pourquoi, en 2021, le CHL a décidé de mettre en place un programme de préhabilitation visant à assurer aux patients une meilleure préparation physique et psychologique avant leur intervention chirurgicale. Cette prise en charge est globale et s’appuie sur l’intervention de différents professionnels de la santé (médecin spécialisé, gériatre, infirmière coordinatrice, diététicien, kinésithérapeute, psychologue...) travaillant en interdisciplinarité autour du patient.

La recherche scientifique au cœur des missions du CHL

Au-delà de sa mission de soins, le CHL a pour vocation de promouvoir des projets de recherche scientifique. En 2021, le CHL a ainsi contribué de manière significative à 10 publications scientifiques sur les traitements des tumeurs du foie et du pancréas. Celles-ci ont été publiées dans de grandes revues scientifiques internationales.

La participation régulière du CHL à des webinaires internationaux sur la chirurgie du foie et du pancréas

Tout au long de l’année 2021, les chirurgiens du CHL ont eu l’honneur d’être régulièrement invités à participer, en tant qu’orateurs, à des webinaires internationaux dans le domaine de la chirurgie digestive, et plus particulièrement de la chirurgie mini-invasive du foie et du pancréas.

Visites de patients à l'hôpital

Visites de patients à l'hôpital

PORT DU MASQUE OBLIGATOIRE À L’HÔPITAL

Depuis le 1er juillet, le COVID Check n'est plus requis par la loi à l'entrée des hôpitaux pour patients et visiteurs.

Pour limiter tout risque de transmission, le port du masque (à partir de 4 ans), ainsi que la désinfection des mains restent néanmoins obligatoires dès l'entrée à l'hôpital.​

Heures de visite : de 13h30 à 20h00 (des règles de visite spécifiques peuvent néanmoins être applicables dans certains services - ex: service de soins intensifs).

Les réunions de concertation pluridisciplinaire au CHL Kriibszentrum, un partage d’expertise au bénéfice des patients

Les réunions de concertation pluridisciplinaire au CHL Kriibszentrum, un partage d’expertise au bénéfice des patients

Au CHL Kriibszentrum, l’organisation de réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) permet aux patients atteints d’un cancer d’accéder aux traitements les plus efficaces et les plus adaptés à leur état de santé.

Le Dr Guy Berchem, oncologue au CHL, revient sur l’utilité de ces réunions de concertation pluridisciplinaire et les différents types de RCP qui existent. 

Les réunions de concertation pluridisciplinaire regroupent des médecins (oncologue, radiothérapeute, chirurgien digestif et viscéral…) et des professionnels de la santé (psychologue, Breast Care Nurse…), se réunissant à intervalles réguliers pour discuter ensemble des dossiers des patients afin de leur proposer un schéma thérapeutique personnalisé.

Dr Guy Berchem : « Les réunions de concertation pluridisciplinaire ont été introduites au Luxembourg autour des années 2000 après avoir été implémentées depuis longtemps en France et aux États-Unis. Au Luxembourg, ces RCP sont repris dans le premier Plan Cancer comme élément essentiel de la prise en charge du patient cancéreux. Depuis quelques années, elles se sont généralisées à pratiquement tous les différents types de tumeurs et à l’ensemble des patients atteints d’un cancer. Lors de ces RCP, différents médecins impliqués dans la prise en charge ont pour objectif de choisir le meilleur traitement possible pour chaque patient, en fonction des dernières recommandations scientifiques. En ayant accès aux RCP, les patients ont ainsi l’assurance de bénéficier des mêmes chances dans la prise en charge thérapeutique de leur cancer, et que leur dossier soit discuté par tout un groupe d’experts. »
 

Les types de RCP

Au Luxembourg, il existe trois types de RCP :

  • Les RCP locales. Elles représentent le plus grand nombre des RCP qui sont organisées dans les hôpitaux, et concernent la prise en charge des cancers les plus courants (cancer du sein, cancer du côlon, etc).
  • Les RCP nationales. Celles-ci ont été développées par l’Institut National du Cancer (INC), il y a quelques années déjà, pour la prise en charge des pathologies plus rares (sarcomes, tumeurs germinales, tumeurs hématologiques lourdes, etc). Ces RCP sont organisées par l’INC et réunissent tous les hôpitaux du pays.
  • Les RCP moléculaires. Ce concept de RCP est plus récent et s’adresse à des patients pour lesquels les thérapies classiques n’ont donné aucun résultat probant et à qui on va proposer un séquençage de la tumeur. Dr Berchem, explique : « la tumeur va être envoyée dans un laboratoire en vue de séquencer l’entièreté (ou une partie) des gènes. Il sera alors possible de déterminer la présence de mutations génétiques susceptibles d’avoir une influence sur le traitement ou le pronostic de la maladie tumorale. Au Luxembourg, ce séquençage est en train d’être mis en place au Laboratoire National de Santé, afin de faire profiter de cette approche un plus large panel de patients. Les RCP moléculaires, qui regroupent des médecins experts et des scientifiques, vont ensuite permettre d’interpréter les résultats de biologie moléculaire et d’en faire des recommandations de traitements adaptés à chaque patient. »

Ces réunions de concertation pluridisciplinaire sont un élément de qualité essentiel pour la coordination et l’organisation de la prise en charge du patient atteint de cancer.

Neurochirurgie au CHL : quand les sciences de l’ingénieur rencontrent la médecine

Neurochirurgie au CHL : quand les sciences de l’ingénieur rencontrent la médecine

Le service de neurochirurgie du CHL est le service de référence national pour la neurochirurgie. À ce titre, il accueille les patients qui présentent des maladies affectant le cerveau, la colonne vertébrale ou le système nerveux périphérique susceptibles d’être traitées par un acte chirurgical. Au cours d’un entretien passionnant pour MedinLux (journal mensuel distribué aux médecins et pharmaciens), le Pr Frank Hertel, chef du service national de chirurgie au CHL, et Patrick Feltgen, cadre soignant chef d’unité, ont abordé quelques-unes des techniques de pointe qui sont utilisées et/ou développées dans le service afin de réaliser des interventions plus sûres et plus efficaces.

Quelques généralités à propos du service

Le service de neurochirurgie est un service national, qui est de garde pour les urgences neurochirurgicales 24h/24h. Il travaille en étroite collaboration avec les services de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle, de neurologie et de réanimation - soins intensifs médico-chirurgicaux.

L’équipe pluridisciplinaire prend en charge les maladies aiguës et chroniques, en collaboration avec les réseaux d’aide et de soins extérieurs.

Les affections traitées par le service national de chirurgie du CHL sont nombreuses : hernie discale, canal lombaire étroit, canal carpien, névralgie du trijumeau, traumatisme crânien, tumeur du cerveau et de la moelle épinière…. On peut dès lors mieux se rendre compte de l’étendue et de la variété des interventions qui sont proposées dans ce service. La quasi-totalité des méthodes et techniques utilisées en neurochirurgie y sont en effet pratiquées. Cela comprend donc les techniques chirurgicales crâniennes minimalement invasives, la chirurgie de la colonne par neuronavigation, la chirurgie endoscopique, les techniques endovasculaires (artériographies/ embolisations), neuroradiologiques, ainsi que la radiothérapie stéréotaxique (CyberKnife; Centre François Baclesse). Tant les adultes que les enfants sont pris en charge.

Cet article est l’occasion de vous présenter quelques-unes des techniques qui illustrent à la fois la grande complexité des interventions de neurochirurgie, le recours à des technologies de pointe, les nécessaires collaborations avec d’autres services/spécialités, et, surtout, l’évolution vers des interventions minimalement invasives, qui visent à préserver les tissus cérébraux et leurs fonctions. 

  • Le neuromonitoring intra-opératoire. Ce monitoring permet de surveiller le système nerveux central lors des opérations neurochirurgicales, avec l’objectif de réduire le risque de déficits post-opératoires. 
  • La chirurgie d’exérèse guidée par fluorescence. Les glioblastomes sont les tumeurs primitives du système nerveux central les plus fréquentes et les plus agressives. Leur prise en charge repose avant tout sur l’exérèse chirurgicale optimale lorsqu’elle est envisageable, suivie d’une radio-chimiothérapie.  La chirurgie d’exérèse guidée par fluorescence a montré, dans plusieurs études, son efficacité pour améliorer la qualité de l’exérèse. Elle permet ainsi d’augmenter de manière significative la survie globale, la qualité de vie et l’efficacité du traitement complémentaire.
  • La prise en charge endovasculaire des anévrismes. Lorsqu’un anévrisme cérébral est détecté de manière fortuite et selon le risque estimé de rupture, il peut être surveillé ou traité préventivement. Le risque de rupture est très faible (environ 1/10.000 habitants/an), mais il s’agit d’un événement grave, mortel dans près de la moitié des cas, qui nécessite alors une prise en charge urgente. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour «neutraliser» l’anévrisme, la plus fréquente étant le clippage du col de l’anévrisme, qui implique toutefois une craniotomie. L’alternative est une approche endovasculaire, où l’anévrisme est atteint et traité grâce à un cathéter. Différents matériels peuvent être déployés via ce cathéter, seuls ou en combinaison, pour occlure l’anévrisme ou reconstruire l’artère: 
    • les coils (implant en forme de fil métallique très souple) ou les plugs (micro- cages grillagées en métal) servent à boucher l’anévrisme; 
    • les stents à mailles larges, utilisés en complément, permettent de renforcer l’artère; 
    • les stents à mailles serrées (appelés stents à diversion de flux) qui entraînent progressivement une occlusion (par thrombose) de l’anévrisme. 

Ces techniques mini-invasives semblent supérieures en termes de morbi-mortalité et sont à considérer en première intention. L’hétérogénéité de la présentation des anévrismes (état, forme, localisation, taille, taille du collet...) justifie le fait que diverses approches doivent être envisagées pour traiter les différents «types» d’anévrismes intracrâniens par voie endovasculaire, ou qu’il faut discuter leur prise en charge chirurgicale. Ces prises en charge impliquent à la fois des opérateurs du service (chirurgiens et chirurgiens endovasculaires) et des neuro-radiologues.

  • La stimulation cérébrale profonde pour traiter l’anorexie mentale. La stimulation cérébrale profonde est l’une des méthodes de traitement de plus en plus utilisées ces dernières années pour traiter l’anorexie mentale, lorsque le pronostic vital de la personne est engagé. Elle permet une meilleure prise de poids et une augmentation subjective de la qualité de vie des patient(e)s.
  • Diminuer la (longue) souffrance des patients atteints de névralgie du trijumeau. La douleur est le signe cardinal de la maladie. Elle est décrite comme une décharge électrique qui se manifeste par de brèves salves non prévisibles. La névralgie essentielle du trijumeau requiert un traitement par anticonvulsivants. En cas d’échappement (et/ou d’intolérance) à ces médications, les méthodes chirurgicales actuelles permettent d’apporter la guérison dans la plupart des cas. Mise au point dans les années 60, la décompression vasculaire microchirurgicale au niveau de l’angle ponto-cérébelleux en est la première option, car elle s’adresse à la cause et est conservatrice.
  • Des interventions otoneurochirurgicales. Le neurome de l’acoustique est une tumeur bénigne (non cancéreuse) qui se développe le plus souvent aux dépens du contingent vestibulaire du nerf acoustique. Il est responsable d’une surdité souvent difficile à appareiller, de troubles de l’équilibre et d’une possible compression d’autres nerfs crâniens. Dans la majorité des cas, l’évolution de la tumeur est extrêmement lente. Certains neuromes sont donc simplement surveillés de façon régulière, sans aucune intervention chirurgicale. Dans d’autres cas, une ablation chirurgicale de la tumeur est requise. Il s’agit d’une chirurgie particulière, qui peut être particulièrement longue (10-16h en fonction des tissus infiltrés par la tumeur) et s’appuyer sur une double équipe chirurgicale (associant un ORL et un neurochirurgien). Les risques opératoires comprennent une perte complète et définitive de l’audition du côté opéré (fréquente) et la survenue en post-opératoire d’une paralysie faciale, raison pour laquelle ces interventions sont réalisées en utilisant un neuromonitoring du nerf facial. Une radiothérapie peut quant à elle être envisagée pour les tumeurs de petits ou moyens volumes.
  • Améliorer la qualité de la stimulation cérébrale profonde (SCP). La stimulation cérébrale profonde est une intervention basée sur l’implantation d’électrodes permanentes dans le cerveau humain pour soulager les symptômes de divers troubles du mouvement et neuropsychiatriques, tels que les tremblements, la dystonie et la maladie de Parkinson. La qualité de la stimulation profonde pourrait cependant être améliorée. Raison pour laquelle, le Pr Hertel collabore avec plusieurs équipes d’informaticiens, notamment pour la conception d’outils plus performants servant à mieux identifier les zones du cerveau qu’il faut cibler. 
  • Des capteurs de pression dans les chaussures. Un système de capteurs de pression a été conçu pour se placer dans des chaussures que les patients sont invités à porter durant 4 jours. Ce système enregistre tous les mouvements. Leur analyse permet de réaliser des diagnostics différentiels (entre Parkinson et d’autres troubles de la marche), d’évaluer l’efficacité de certains traitements (SCP...), mais aussi de suivre certaines maladies et de documenter certaines indications, comme une éventuelle chirurgie de correction de la colonne sur la base du calcul du risque de chute.
  • Analyser les tissus en peropératoire. La résection d’une tumeur cérébrale nécessite une évaluation minutieuse de la nature et de la malignité du tissu tumoral pendant l’intervention, car c’est sur cette base que l’on décide du degré de radicalité de la chirurgie. Généralement, aucun tissu n’est disponible pour analyse avant l’intervention. L’examen histopathologique peropératoire d’échantillons de tumeurs prend du temps et soumet le patient à une tension importante en raison de l’anesthésie continue et de la chirurgie prolongée, d’où la nécessité de développer des méthodes plus rapides pour un diagnostic approfondi. C’est pourquoi le Pr Hertel et son équipe utilisent la spectroscopie Raman. Cette méthode permet une analyse rapide des échantillons sans avoir à les étiqueter ni à les préparer, ce qui en fait un outil utile pour les applications péri- et intra-chirurgicales. D’autre part, elle pourrait fournir des connaissances importantes sur la biochimie des tumeurs et être utilisée pour une sous-classification des tumeurs, avec un impact potentiel sur les approches thérapeutiques personnalisées (basées sur la biochimie de la tumeur).
  • Visualiser les faisceaux neuronaux en cours d’intervention. L’imagerie en tenseur de diffusion (DTI) est une technique d’IRM qui permet la cartographie in vivo de la microstructure et de l’organisation des tissus. Elle offre la possibilité de détecter et de quantifier des anomalies de la substance blanche non visibles en imagerie conventionnelle dans des pathologies cérébrales variées. Elle est également utilisée pour réduire le risque d’endommager les faisceaux de matière blanche lors d’une intervention chirurgicale, y compris à proximité des voies visuelles, plus difficiles à représenter [ce qui a nécessité le recours à une technologie dérivée (HARDI) et le développement d’algorithmes spécifiques.

Un travail d’équipe

La pratique de la neurochirurgie implique une organisation complexe, qui doit réunir aux endroits ad hoc les opérateurs, les collaborateurs et le matériel appropriés.

Le team médical comprend 5 spécialistes et 5 assistants. Les séniors peuvent assurer toutes les urgences et les prises en charge standard, mais ont investi chacun une ou plusieurs sous-spécialité(s) (avec un volume suffisant). Sur le plan des soins infirmiers également, les pathologies neurochirurgicales s’avèrent exigeantes.

Pour ne citer qu’un seul exemple, celui du traitement de la douleur par neurostimulation, une dizaine d’appareils différents sont utilisés et doivent donc être connus et maîtrisés par le team infirmier dédié. Comme la neurochirurgie n’est pas enseignée dans le cursus général des soins infirmiers, le team infirmier est formé sur place. Une équipe pluridisciplinaire (kinésithérapeute, ergothérapeute, orthophoniste...) s’occupe de la rééducation précoce. L’objectif est d’intervenir le plus tôt possible afin de profiter de la plasticité cérébrale pour maximiser les chances de récupération après une intervention ou un trauma, par exemple (motricité fine, difficultés de déglutition, aphasie, hémiplégie...), le cas échéant en collaboration avec des structures spécialisées situées en aval, tels le Rehazenter ou le réseau de rééducation gériatrique.

Le Pr Hertel consacre une part significative de son temps à des activités de recherche, avec l’Uni Lu. Le groupe de recherche rassemble une vingtaine de collaborateurs – des physiciens théoriques, des mathématiciens, des informaticiens ou encore des ingénieurs – et développe de nombreuses coopérations internationales, surtout avec l’Allemagne.

Conclusion

Au cours de la discussion, il est apparu clairement que la quête d’excellence qui prévaut dans le service passe nécessairement par l’acquisition des systèmes les plus récents (techniques numériques de navigation...) – sur ce point, le service est à l’ultrapointe européenne – mais aussi par la formation continue du personnel et d’indispensables collaborations avec d’autres services médicaux du CHL et extra-CHL, ainsi que par des collaborations interdisciplinaires (informaticiens, mathématiciens...) nationales et internationales. Le résultat consiste en des interventions de plus en plus ciblées, tenant compte des particularités de chaque patient (médecine personnalisée) et de sa maladie. 

Découvrez l’intégralité de l’article ici.

Source : 
MedinLux 2021;18:9-17

 

 

 

Paul Meyers nommé nouveau Directeur administratif et financier du CHL

Paul Meyers nommé nouveau Directeur administratif et financier du CHL

Monsieur Paul MeyersLa Commission administrative du CHL a le plaisir d’annoncer la nomination de Monsieur Paul Meyers au poste de Directeur administratif et financier. Monsieur Meyers prend la relève de Jean-Paul Freichel nommé aux fonctions de commissaire du gouvernement aux hôpitaux auprès du Ministère de la santé le 15 septembre 2021.

Monsieur Meyers âgé de 52 ans, dispose d’une formation universitaire en économie et en gestion et a acquis au long de sa carrière professionnelle une expérience tant dans l’industrie que dans le secteur des services aux entreprises. Il prendra ses fonctions le 1er février 2022. 

 

Évolution des règles de visites et du port du masque à partir du 17 décembre 2021 - CHL Maternité

Évolution des règles de visites et du port du masque à partir du 17 décembre 2021 - CHL Maternité

La pandémie évolue à nouveau en s'aggravant. Face à la 4ème vague, nous devons préparer notre hôpital à cette situation en renforçant toutes les mesures qui permettent de diminuer la circulation du virus. Le CHL a opté pour une révision des règles de visite au sein de ses locaux.

Dans le but de protéger les patients, les visiteurs et le personnel, tous sont priés de respecter les mesures de protection suivantes :

  • Le port du masque chirurgical est obligatoire en tout temps à l’intérieur des bâtiments. Le port du masque FFP2 est obligatoire pour les visiteurs.
  • La désinfection des mains aux entrées des bâtiments et chaque fois que possible reste de mise
  • Le respect de la distanciation physique doit être pratiquée dès que possible

 

A ces règles de base s’ajoutent les points particuliers suivants :

Pour l’activité ambulatoire de consultation programmé et/ou examen médico-technique (échographie, radiographie, hystéroscopie, amniocentèse, mammographie, passage en hôpitaux de jour, laboratoire…) :

  • A la Maternité, seul le partenaire/époux(se) ou la personne de confiance de la parturiente est autorisée à l’accompagner aux consultations de suivi et uniquement si cette personne répond au Covid Check. La fratrie n’est pas autorisée. 

Pour les activités d’hospitalisation, urgences et accouchement

  • Seul le partenaire/époux (se) ou la personne de confiance est autorisé à l’accompagner en continu et ce sous le respect du régime Covid Check toujours en vigueur. S’il ne répond pas au 3G, le partenaire/époux (se) ou la personne de confiance devra se soumettre à un test rapide ID NOW à ses propres frais. Une admission est à faire afin que la facturation puisse être réalisée.
  • Le partenaire/époux (se) ou la personne de confiance de la patiente est autorisé à séjourner 24h/24dans les chambres à 1 lit (1ère classe).
  • Dans les chambres doubles, le partenaire/époux (se) ou la personne de confiance de la patiente est autorisé à lui rendre visite de 9h30 à 19h. Le port du masque FFP2 en continu est obligatoire pour le visiteur.
  • La fratrie peut rendre visite à la maman une fois au cours du séjour sur présentation d’une ordonnance, toute autre visite reste interdite. En cas de complication et/ou prolongation du séjour au de la de 5 jours, les visites de la fratrie seront adaptées au cas par cas, en accord avec l’équipe médico-soignante.
  • Pour l’étape accouchement, le port du masque pour la patiente est recommandé, il reste le choix de la patiente. Les professionnels se protègeront en conséquence. Le partenaire/époux (se) ou la personne de confiance devra cependant porter un FFP2 en continu.
  • La visite de patients suspects ou souffrant de Covid-19 reste interdite, sauf cas particulier, notamment lorsque le pronostic vital de la personne est engagé.
Grâce à l’action « Noël Magique à l’Hôpital »: La Kannerklinik offrira aux enfants hospitalisés un peu plus de 1000 euros de jouets

Grâce à l’action « Noël Magique à l’Hôpital »: La Kannerklinik offrira aux enfants hospitalisés un peu plus de 1000 euros de jouets

L’action « Noël Magique à l’Hôpital » est désormais clôturée.

Vos votes ont permis à la Kannerklinik de récolter un peu plus de 1000 euros. Un très beau montant qui servira à acheter de magnifiques cadeaux pour faire briller les yeux de chaque  enfant hospitalisé à la Kannerklinik.

Les cadeaux seront distribués tout au long de l’année. Les enfants hospitalisés à la Kannerklinik qui fêtent leur anniversaire ou les enfants qui viennent y subir un soin douloureux pourront choisir un cadeau dans l’un de nos chariots bien garnis de jouets. 


Un très grand MERCI pour votre participation à cette belle action de solidarité.

Mise en place du traitement RONAPREVE (Casirivimab/Imdevimab) au CHL

Mise en place du traitement RONAPREVE (Casirivimab/Imdevimab) au CHL

Disponible au CHL depuis ce 23 décembre 2021, ce traitement est administré sous la responsabilité du Service National des Maladies Infectieuses du CHL.

Ce cocktail d'anticorps est fourni par l'Etat dans l'indication suivante:

Traitement de la COVID-19 chez les adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus pesant au moins 40 kg, ne nécessitant pas d’oxygénothérapie et présentant un risque accru d'évolution vers une forme sévère de la COVID-19, dans les 5 premiers jours qui suivent la survenue des symptômes et/ou du diagnostic (patients > 65 ans et/ou patients vulnérables critères du CSMI : 2b/3b).

En pratique:

Tout médecin qui souhaite faire bénéficier ce traitement à son patient doit contacter le médecin infectiologue de garde (via la réception du CHL 4411-11) pour vérifier les critères d'éligibilité, et pour fixer le rendez-vous. A la date du rendez-vous, le patient se présente aux urgences du CHL où il pourra recevoir une dose unique de RONAPREVE (Casirivimab/Imdevimab) sous forme d'une perfusion intraveineuse de 30 minutes, il sera ensuite surveillé par l'équipe soignante pendant 1 heure et pourra regagner son domicile ensuite.

Toutes les informations pratiques sur ce programme sont reprises ci-dessous:

  1. Circulaire de la Direction de la Santé concernant la mise à disposition de Ronapreve® (Casivirimab & Imdevimab) au Luxembourg - 21 décembre 2021

  2. Arrêté ministériel Ronapreve® - 8 décembre 2021

  3. Ronapreve® - Résumé des caractéristiques du produit (fr) - Zusammenfassung der merkmale des arzneimittels (de)

  4. Ronapreve® - Notice d'information du patient (fr) - Gebrauchsinformation : Information für Patiente (de)

  5. Guidance pour l'utilisation de Ronapreve® (Casivirimab & Imdevimab) au Luxembourg

  6. Demande d’accès au traitement par Ronapreve®

  7. Convocation patient pour une prise en charge par Ronapreve® au CHL

  8. Recommandation du Conseil Scientifique sur l'utilisation des anticorps monoclonaux (ACMC) dans la prise en charge de la COVID-19

 

 

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