A l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète ce samedi 14 novembre, notre équipe du service d'Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique (DECCP) a souhaité se mobiliser activement au sein du Centre Hospitalier du Luxembourg afin de sensibiliser un maximum de personnes au diabète de l’enfant et de l’adolescent.
Pour ce faire, elle a sollicité l’aide de nos patients afin de mettre en avant leurs plus beaux chefs d’œuvre en lien avec le diabète. Cette année, le thème "Covid-19" s'est imposé.
Un très grand merci à tous les artistes participants!
Cette année encore, nous avons tous été extrêmement impressionnés par votre talent et votre créativité!
Cette année, en raison du Covid-19, l'exposition est exclusivement accessible en ligne via notre page Facebook et notre site Internet. Bonne visite virtuelle!
A l’occasion de la Journée Mondiale de la Ménopause ce dimanche 18 octobre, l’équipe pluridisciplinaire de la Clinique de la Ménopause du CHL vous propose de découvrir les apports de chacun au sein de l’équipe travaillant à un objectif commun : vous aider à mieux vivre ce processus.
Pour rappel, la Clinique de la Ménopause du CHL, créée en 2017, propose une prise en charge globale, pluridisciplinaire et personnalisée des patientes qui présentent des symptômes suite aux changements hormonaux de la ménopause. En 2019, 219 patientes ont été suivies au sein de cette clinique thématique.
« La ménopause n’est pas une maladie, néanmoins, pour chaque femme, elle a un impact plus ou moins prononcé sur le bien-être physique, psychologique ainsi que sur la santé à long terme.Dans ce contexte, un passage auprès de l’infirmière en Clinique de laMénopause peut aider à comprendre les symptômes ressentis (bouffées de chaleur, changement d’humeur, douleurs articulaires, troubles du sommeil, etc.), dus aux changements hormonaux et permet de réaliser un dépistage des différents risques pour la santé.
Les objectifs de cette consultation soignante sont:
d’aider les femmes à comprendre l‘origine des symptômes ressentis,
d’ identifier les facteurs de risque principalement liés à une mauvaise alimentation et à la sédentarité,
d’aider la femme à prendre conscience de l’influence de l’alimentation et de l’exercice physique sur la santé, ainsi que de l’effet positif des interventions préventives,
d’élaborer un plan d’action avec objectifs réalistes pour améliorer l’alimentation et développer l’exercice physique et encourager sa mise en application.
Une bonne nutrition, l’activité physique et la détente, sont les facteurs clés de la santé préventive. Une alimentation équilibrée, associée à une activité physique régulière pratiquée seule, accompagnée ou en groupe, sont sources réelles de plaisir et de bien-être, ainsi qu’un excellent moyen de protection contre l'excès de cholestérol, le diabète, l'obésité et favorisent la santé du cœur.
En effet, les changements du mode de vie ont des effets positifs sur les maladies cardio-vasculaires. Jack LaLanne, le Nord américain légendaire d’entraînement physique, mort en 2011 âgé de 96 ans, avait eu cette phrase célèbre : « L’exercice est roi et la nutrition est reine ». On peut certainement dire que l’heureux mariage des deux est primordial pour une bonne santé et que la ménopause est un excellent moment pour le mettre en application. »
Claudia Martins, infirmière spécialisée Clinique de la Ménopause
« Depuis plusieurs années déjà, la Clinique de la Ménopausedu CHL permet aux femmes touchées par les symptômes divers et souvent méconnus de la ménopause, de vivre des moments d'écoute et de communication avec des professionnels de santé formés pour accompagner en toute sécurité et avec empathie ces changements qui s'opèrent lors de cette nouvelle étape dans la vie d'une femme.Nous sommes heureux de participer à un « dernier combat féministe à mener.
Maud Delporte, infirmière spécialisée Clinique de la Ménopause
« Après 50 ans, une femme sur deux aura une fracture dans sa vie. Voilà pourquoi il s'agit d'un moment clé pour évaluer son risque d'ostéoporose et adopter des stratégies de lutte contre ce fléau: alimentation, sport, compléments alimentaires et, dans certains cas, traitement médicamenteux. »
« La ménopause rime souvent avec bouffées de chaleur, prise de poids...mais il existe d'autres effets à appréhender: sous l'effet de la chute hormonale, les tissus ont tendance à se relâcher, y compris le périnée. Cela peut occasionner des fuites urinaires, de gaz voire même de selles ou encore une descente d’organes. Il faut oser en parler car ce n’est pas une fatalité. Lors de votre passage à la Clinique de la Ménopause, nous pourrons réaliser un bilan périnéal, évaluer votre situation, répondre à vos questions, et vous orienter pour une prise en charge adaptée. »
« Sophrologie et ménopause : Les troubles liés à la ménopause sont variables d’une femme à l’autre tant dans leur expression que dans leur intensité. Malgré cela, cette période est redoutée par un grand nombre.
Les méthodes ayant une résonnance sur le corps peuvent aider à mieux vivre cette période. Elles sont efficaces car elles permettent de se réconcilier avec ce dernier, de le vivre à nouveau dans une approche positive. Il ne va plus être considéré comme source unique de désagréments mais à nouveau être réinvesti de façon agréable.
La sophrologie est une méthode douce qui apporte une véritable aide, elle agit à plusieurs niveaux :
au niveau physique : en se mettant à l’écoute de son corps, en accueillant ses sensations, ses perceptions, son ressenti et son vécu de façon positive, la sophrologie va permettre de retrouver une harmonie et de se réapproprier son corps sans fantasme ni jugement;
au niveau mental : l’orientation vers le positif que propose de vivre la sophrologie va avoir une incidence sur les pensées négatives. La ménopause pourra alors être vécue sur son versant positif … une nouvelle période de la vie s’amorce et elle peut être source de joies, de projets, de découvertes … ;
au niveau du stress : elle va offrir les outils permettant une meilleure gestion du stress ;
au niveau de l’humeur : la sophrologie apporte une aide à une meilleure gestion des émotions qui parfois sont difficiles à gérer et à endiguer. Elle va permettre de ne pas se laisser déborder celles-ci ;
au niveau des troubles du sommeil: la sophrologie va offrir des outils afin d’agir sur les difficultés d’endormissement, sur la fatigue mais également sur la récupération d’énergie.
Globalement, en réduisant les effets liés à ces changements physiques et mentaux, la sophrologie permet d’accéder à un mieux-être. Nous proposons cette approche en petits groupes en Clinique de la Ménopause pour les patientes qui nécessitent une approche non médicamenteuse. »
Nathalie Herreman, infirmière spécialisée en sophrologie
Nous ne sommes pas toutes égales devant la ménopause : certaines ne sentiront pas le moindre symptôme tandis que d’autres verront leur vie totalement chamboulée ; certaines auront les premiers signes à 45 ans et d’autres à 55 ; certaines seront traitées et d’autres non.
Toutes les patientes ne nécessitent pas un traitement à la ménopause, encore moins un traitement hormonal. Cependant, il ne faut pas avoir peur des hormones : pour les patientes symptomatiques, ces hormones peuvent grandement améliorer leur qualité de vie. Pour les patientes avec moins de plaintes, une phytothérapie, des mesures hygiéno-diététiques et un accompagnement peuvent être suffisants.
Le maître mot « traiter des plaintes par le traitement le moins fort possible, pendant le moins longtemps possible… » s’applique à toutes. Ainsi, chaque traitement doit être personnalisé. Osez en parler, et ne subissez plus, il existe des solutions.
Plus d’informations sur la Clinique de la Ménopause et le parcours de prise en charge y proposé, ici, sur notre site internet.
Bon à savoir : la Clinique de la Ménopause s'est elle aussi adaptée à la crise sanitaire: consciente qu’il est important de donner une réponse rapide aux femmes qui souffrent d'un mal-être suite aux symptômes de la ménopause, l’équipe a mis en place les téléconsultations et même des séances de sophrologie en ligne via« Visio » pour les patientes chez qui cette prise en charge est indiquée.
Le mardi 28 janvier, l'équipe pluridisciplinaire du CHL Kriibszentrum a invité à sa première journée dédiée à la prévention, au dépistage et à la prise en charge du cancer au CHL.
En après-midi, un lâcher des ballons porteurs de messages pour les patients et la lutte contre le cancer était organisé devant l'entrée de l'hôpital.
A l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète, notre équipe du service d'Endocrinologie-Diabétologie Pédiatrique (DECCP) a souhaité se mobiliser activement au sein du Centre Hospitalier du Luxembourg afin de sensibiliser un maximum de personnes au diabète de l’enfant et de l’adolescent.
Pour ce faire, elle a sollicité l’aide de nos patients afin de mettre en avant leurs plus beaux chefs d’œuvre en lien avec le diabète.
Cette année, les supers héros ont été à l’honneur : aux enfants de créer leur personnage fantastique ayant des super pouvoirs en lien avec le diabète ou un super héros qui est lui-même diabétique.
Le vernissage, auquel étaient conviés les « jeunes artistes supers héros» ensemble avec leurs parents, a permis de dévoiler toute la série des dessins sous forme d'une exposition itinérante.
Vous pouvez venir découvrir cette exposition extraordinaire à partir du lundi 18 novembre au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL.
Un très grand merci à tous les artistes participants!
Nous avons tous été extrêmement impressionnés par votre talent et votre créativité!
À l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète, organisée annuellement par la Fédération Internationale du Diabète (FID) et soutenue par l’Organisation Mondiale de la Santé, le CHL s'est mobilisé pour dépister et informer le grand public.
Différents ateliers ont été proposés:
Endocrinologie-Diabétologie: évaluation du risque de diabète
Cardiologie: évaluation du risque cardiovasculaire
Clinique de l’Obésité: lien entre le poids et le diabète
Service diététique: alimentation saine et prévention du diabète
Clinique du pied diabétique: savoir quand et comment surveiller ses pieds - avec participation d’un patient partenaire
Au Luxembourg, environ 4 AVC surviennent par jour. Si l’AVC est une maladie grave, il est d’autant plus important de savoir le reconnaître et d’agir rapidement et de façon adaptée.
A l'occasion de la journée mondiale de l'AVC le 29 octobre, l’équipe pluridisciplinaire de la Neurologie du CHL, en co-animation avec l’association Blëtz, a organisé une journée de sensibilisation autour des sujets suivants:
L’importance de reconnaître les symptômes et d’agir vite.
Les facteurs de risques cardiovasculaire :
Une alimentation équilibrée : qualité des graisses et « graisses cachées ».
Le tabac : comment vous aider.
L’hypertension dans l’AVC.
Le diabète.
L’importance d’une rééducation post AVC individuelle et adaptée.
Lors de cette journée, les médecins neurologues du CHL ont également réalisé des échographies des vaisseaux du cou.
De passage au CHL, le Vice-Premier ministre, ministre de la Santé, Étienne Schneider a profité pour visiter les différents stands et remercier les équipes du CHL ainsi que les bénévoles de l'association Blëtz pour leur important travail de sensibilisation.
Chaque année, le 28 juillet, se tient la Journée mondiale contre l'hépatite, coordonnée par la World Hepatitis Alliance. À travers le thème principal « Trouver les millions manquants, avez-vous été dépistés ?», cette journée vise à sensibiliser la population aux risques des hépatites virales, à la prévention des infections et la lutte contre cette maladie.
En effet, au niveau mondial, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 230 millions de personnes vivent avec une hépatite B sans le savoir et 58 millions vivent avec une hépatite C et l’ignorent.
L’hépatite C est considérée comme l’infection la plus dangereuse. On estime que 0,7% des résidents au Luxembourg sont touchés.
L’hépatite B et C sont des infections transmissibles causées par les virus de l’hépatite B (VHB) et VHC (hépatite C). L’hépatite B se transmet par relations sexuelles non protégées, par contact avec du sang infecté, de la mère à l’enfant et dans certains cas par la salive. L’hépatite C se transmet par le sang et la plupart des infections se font suite à un contact plaie ouverte et faibles quantités de sang.
L'hépatite C est caractérisée par une inflammation du foie. Le VHC peut causer une hépatite aiguë ou chronique. Ainsi, la maladie peut se manifester par des symptômes bénins qui durent quelques semaines, mais également devenir plus sévère et chronique. Si elle n'est pas diagnostiquée suffisamment tôt et traitée de façon adéquate, elle risque d’évoluer en cirrhose chronique ou en cancer du foie. Il existe un vaccin contre les hépatites A et B, mais pas encore contre l'hépatite C.
Comme les hépatites évoluent souvent à bas bruit, le ministère de la Santé rappelle l’importance de la prévention et du dépistage. Dépister tôt, permet de traiter tôt!
Action de sensibilisation ciblée
À l’occasion de la Journée mondiale contre l’hépatite et afin de cibler au mieux la population la plus vulnérable à l’hépatite C, à savoir les usagers de drogues, une action de sensibilisation aura lieu à la salle de consommation supervisée de drogues « Abrigado » avec le soutien de la direction et du personnel de la structure psycho-médico-sociale. Des membres du personnel du LIH, du CHL et du service HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise seront présents pour informer et sensibiliser les usagers de drogues sur les situations à risque de transmission de l’hépatite C, ainsi que pour offrir un test de dépistage rapide de l’hépatite C grâce à la présence du DIMPS (Mobile HIV Testing)).
Au cours des dernières années, le pays a déployé des efforts considérables pour réduire les cas de maladie au sein de cette population. Dans ce cadre, une étude pilote a été conduite avec des usagers de drogue sur plusieurs sites. Cette étude, qui sera poursuivie et étendue, a été sélectionnée en tant qu’exemple de bonne pratique en Europe pour le dépistage et la prise en charge de l’hépatite C.
Dépistage et prise en charge de l'hépatite C chez les usagers de drogues au Luxembourg : un modèle de bonne pratique en Europe
L'Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT), qui publie régulièrement des rapports sur les maladies infectieuses en Europe liées à la consommation de drogues, a sélectionné des approches novatrices de différents pays afin de les présenter comme des modèles de bonne pratique. Ce sont des projets permettant d’améliorer le dépistage du VHC et les soins chez les usagers de drogues.
Parmi ceux-ci figure le projet luxembourgeois HCV-UD, développé conjointement par la Infectious Diseases Research Unit du Department of Infection and Immunity du LIH et le Service national des maladies infectieuses du CHL. Le projet consiste à rapprocher le dépistage et le traitement du VHC des clients des centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques afin de diminuer la prévalence et la transmission du VHC et d'améliorer le suivi du traitement.
L'étude pilote d'intervention a été menée de 2015 à 2018 dans trois centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques et dans la salle de consommation de drogues surveillée Abrigado. Sur les 368 usagers de drogue qui ont participé dans l’étude, 48 ont reçu un traitement antiviral à action directe. Au total, 55 ont été suivis pour leur infection au VHC. « L'étude démontre la faisabilité et l'acceptabilité des tests de dépistage du VHC mis en place dans les centres d’accueil et d’accompagnement de réduction des risques chez les usagers de drogue, y compris le dépistage proactif de cette population », explique le Dr Carole Devaux, responsable de la Infectious Diseases Research Unit au LIH et présidente du Comité de surveillance du SIDA, des hépatites infectieuses et des maladies sexuellement transmissibles.
Fort de son succès, le projet a été étendu aux organisations de prise en charge des sans-abri, aux cabinets médicaux prescrivant des traitements de substitution et à une deuxième salle de consommation supervisée de drogues à Esch-sur-Alzette « Contact Esch » qui sera officiellement inaugurée le 25 juillet 2019.
Formuler des recommandations
L'étude pilote a été très utile dans le contexte national. « Les résultats de notre étude rentreront également dans le nouveau plan d’action drogues 2020-2025 », déclare le Dr Devaux. Sous la direction de l'OEDT et de son point focal luxembourgeois à la Direction de la santé, une table ronde a été organisée en janvier 2019 avec 21 acteurs clés afin de dégager un consensus sur les principales barrières au dépistage du VHC et à l'accès aux soins des personnes injectant des drogues. La table ronde a rassemblé, entre autres, des experts de différents organismes de traitement, de la salle de consommation de drogue et du Service national des maladies infectieuses. Un rapport résultant de la table ronde est actuellement en préparation, indiquant les solutions principales et les recommandations pour le dépistage du VHC et l'accès au traitement. Le rapport sera diffusé auprès des parties prenantes tant au niveau système (politique) qu’au niveau prestataire (professionnels du terrain).
Communiqué par le ministère de la Santé, la HIV Berodung de la Croix-Rouge luxembourgeoise, le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL)
Cette année encore, le CHL participe à l’action « Light It Up Blue » action internationale, initiée à l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme (2 avril 2019). Elle vise à mettre la lumière sur l’autisme, notamment par l’éclairage en bleu de bâtiments publics importants.
L'autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce handicap touche 1 personne sur 100. Le Luxembourg compte environ 5.900 personnes atteintes d'autisme à des degrés divers.
Trois associations qui œuvrent pour la cause de l’autisme au Luxembourg se sont regroupées pour l’organisation du projet:
Vous pouvez les soutenir en versant un don sur le compte commun des 3 associations BIC: BCEELULL & IBAN: LU81 0019 5255 3817 4000 avec la communication « Light It Up blue ».
En participant à une journée de sensibilisation sur le VIH/SIDA à l'intention des élèves des lycées luxembourgeois
En tenant un stand d’information pour sensibiliser au SIDA/VIH et aux maladies sexuellement transmissibles dans le hall d'entrée du CHL Centre. (Distribution de brochures d’information /distribution de préservatifs / distribution de rubans rouges, symbole de Sidaction)
Le 1er décembre pour la journée Mondiale de lutte contre le sida:
La Division de la Médecine préventive, le service National des Maladies Infectieuses du CHL et le LIH se sont joints au DIMPS (Dispositif d’Intervention Mobile pour la Promotion de la Santé Sexuelle) pour une journée de sensibilisation grand public et de distribution de préservatifs. Le dépistage restant la pierre angulaire de la prévention du VIH, l’unité mobile DIMPS était présente à la Gare de Luxembourg, de 10h à 14h, pour offrir un test de dépistage du VIH, rapide, anonyme et gratuit, à toute personne désireuse de le faire. Des informations sur l’infection au VIH ont été données et le public présent a pu visionner un film en 3D sur l’action du VIH dans le corps.
Cette année, pour la journée mondiale du diabète, l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique (DECCP) du CHL a choisi le thème « Diabète de type 1 et sport : rien n’est impossible ».
A cette occasion, l’équipe du DECCP a initié l’idée d’une exposition avec les plus beaux chefs d’œuvre (dessins, photos, peintures, lettres) réalisés par les jeunes enfants et adolescents concernés par le diabète de type 1, ceci en lien avec le thème « diabète et le sport ». Lors du vernissage, auquel étaient conviés les « jeunes artistes » ensemble avec leurs parents, le Dr Katy Seil-Moreels, pédopsychiatre, a été invitée comme experte pour discuter des « aspects psychologiques du sport chez l’enfant » avec un focus spécifique sur «le sport et diabète ».
Vous pouvez désormais découvrir cette exposition au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL. D'autres photos sont visibles à la fin de cet article.
Diabète de type 1 et sport : rien n’est impossible !
Lors d’un diagnostic de diabète de type 1, des changements apparaissent dans la vie de tous les jours. : apprendre à gérer la maladie, à faire soi-même les injections, à calculer les glucides et adapter les doses au quotidien mais aussi éviter les hypos et les hyperglycémies... Aie ! Beaucoup d’informations à retenir d’un coup. Souvent, dans ces moments là, un sentiment de « trop plein » survient. De nombreuses interrogations sur le train-train quotidien surgissent et notamment celles concernant l’organisation des loisirs sportifs de son enfant. L’idée que son enfant participe à une activité sportive tout en ayant un diabète est souvent une source de stress pour les parents. Est-ce qu’il (elle) pourra continuer à faire du sport ? Comment vais-je pouvoir organiser cela ? Et si une hypoglycémie survenait pendant son heure de sport ? Pourtant, le sport est très bénéfique non seulement pour la santé et l’épanouissement de chacun mais également pour l’équilibre de la maladie.
Les effets du sport sur le diabète
L’activité physique permet de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Au-delà du bienfait physique et métabolique, elle permet un moment de partage, d’échange et peut amener à de bonnes parties de rigolade avec ses amis ☺ Tellement de bonnes choses pour grandir au mieux.
Le sport est donc bénéfique pour la santé mais pas que ! Il a également un effet positif sur le diabète en lui même. En effet, il augmente la sensibilité à l’insuline et permet donc de réduire les doses. L’équilibre glycémique peut se voir ainsi amélioré. Des études ont également montré que la fréquence de l’activité physique est associée à une HbA1c plus basse sans pour autant causer plus d’hypoglycémies (Herbst et al. 2006). Par contre, il est aussi démontré, que trop de temps passé devant les écrans (tablette, télévision, téléphone etc.) augmente l’HbA1c (Galler et al. 2011). Donc plus on fait de sport et mieux c’est !
Qui dit diabète, dit impossible d’être sportif : FAUX !
Il existe d’ailleurs plusieurs célébrités sportives atteintes d’un diabète type 1 : Nacho, le footballeur défenseur du Real Madrid et joueur de l’équipe nationale d’Espagne, Gary Hall Jr., le nageur américain 5x médaillé d’or olympique, Adam Morrison, joueur de la NBA ou encore Anja Renfordt, 6x championne du monde de kickboxing.
Alors… si on récapitule … le sport est bon pour le corps, pour l’esprit et pour le diabète. Alors qu’attendons-nous? Ensemble, faisons bouger le diabète !!!
Préparer au mieux sa séance de sport
Pour faire du sport en toute sécurité, quelques règles sont tout de même à respecter :
Toujours mesurer sa glycémie avant et après le sport mais aussi pendant, si on ne se sent pas bien
Adapter la dose d’insuline avant et après le sport (réduction en fonction de l’intensité et de la durée de l’activité, l’insuline active…) et/ou prendre des snacks supplémentaires
Avoir toujours des sucres rapides et lents sur soi
Informer l’entraineur et éventuellement d’autres participants, qu’on est diabétique et leur expliquer où se trouve le sucre au cas où
En cas d’hyperglycémie + cétonurie : faire une correction, boire beaucoup d’eau et reporter la séance de sport jusqu’au moment où la glycémie est descendue
Le changement de doses d’insuline / des glucides supplémentaires est très individuel. Discute-en lors du prochain RDV avec ton médecin.