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Journée mondiale de la douleur : comprendre et soulager le mal de dos

Journée mondiale de la douleur : comprendre et soulager le mal de dos

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, célébrée ce mardi 19 octobre, nous vous proposons un focus sur les lombalgies. Décrit comme le mal du siècle, la lombalgie est l’une des premières causes de consultation médicale et de mise en invalidité. On estime ainsi que près de 9 personnes sur 10 souffriront un jour de lombalgie au cours de leur vie. Au Luxembourg, les chiffres obtenus entre 2016 et 2018 montrent que 8,29% de la population est concernée par les lombalgies avec une durée moyenne de 20 jours pour chaque épisode douloureux.

Les causes de chronicisation des lombalgies sont multifactorielles, elles peuvent être physiques, psychiques (stress, anxiété, dépression) ou les deux à la fois. La problématique des lombalgies est donc souvent complexe. La lombalgie est une douleur de la région lombaire, c’est-à-dire dans la partie inférieure de la colonne vertébrale.

Une distinction entre les lombalgies dites « communes ou non spécifiques » et les lombalgies « spécifiques » doit être faite. Les lombalgies communes débutent souvent de manière insidieuse et leur évolution est progressive. Elles sont essentiellement dues à une mauvaise posture, une mauvaise position lors de la manipulation d'un objet lourd, le manque d’activité physique, des problèmes musculaires/ligamentaires/tendineux ou encore à de l’arthrose. Les lombalgies spécifiques sont quant à elles liées à un traumatisme (chute, fracture vertébrale due à une ostéoporose…) ou à une maladie sous-jacente (canal lombaire étroit ou hernie discale avec atteinte radiculaire, tumeur de la colonne vertébrale, inflammation, etc).

Une anamnèse et un examen clinique soigneux permettront de déterminer le type de lombalgie, sa durée et sa forme (aiguë, subaiguë, chronique), les examens médicaux à réaliser et les différentes possibilités de traitement. Pour les lombalgies communes, la réalisation d’examens diagnostiques (scanner, IRM…) est réservée essentiellement aux lombalgies subaiguës et aux lombalgies chroniques. Une prise en charge en urgence sera toujours faite lorsque le mal de dos survient chez un jeune de moins de 20 ans ou chez un adulte de plus de 55 ans qui souffre pour la première fois de lombalgie. Ce sont ce que les médecins appellent des « drapeaux rouges ». 

 

Lombalgie chronique : la nécessité d’une prise en charge pluridisciplinaire

On parle de lombalgies chroniques, lorsque leur durée dépasse trois à six mois. Les lombalgies chroniques sont très invalidantes et ont des répercussions qui vont concerner le patient dans son intégralité (c.à.d sa sphère bio-psycho-sociale). Isolement social, arrêt de l’activité professionnelle, troubles psychiques (anxiété, dépression),  attitudes et comportements inappropriés  (catastrophisme, phobie des mouvements…)… toutes ces problématiques doivent absolument être évitées grâce à une prise en charge précoce des lombalgies aiguës. Or, on sait que le passage d’une lombalgie aiguë à une lombalgie chronique se produit en général lorsque la restauration fonctionnelle n’a pas été suffisamment précoce. 

Pour les patients souffrant de lombalgie chronique, la prise en charge pluridisciplinaire reste la meilleure approche. Une équipe multidisciplinaire et pluriprofessionnelle  (médecins, infirmières,  physiothérapeutes, ergothérapeutes, psychologues,  assistante sociale, ..)  accompagne les patients en fonction de ses besoins spécifiques. La prise en charge est globale, personnalisée et s’inscrit toujours sur le long terme. Elle s’appuie sur l’association possible de traitements médicamenteux et non médicamenteux  variés: analgésiques adaptés,  kinésithérapie, suivi psychologique, relaxation, sophrologie, activité physique adaptée, acupuncture, mésothérapie, yoga, infiltrations d’anesthésiques locaux, neurostimulation électrique transcutanée, biothérapie, etc.

Le reconditionnement physique est fondamental dans la prise en charge des patients qui souffrent de douleur chronique. Il s’effectue sous la conduite des physiothérapeutes et d’un médecin rééducateur, et comprend notamment des exercices de renforcement musculaire, d’étirement, de reconditionnement physique.

L’accompagnement psychologique du patient est également important pour travailler sur les représentations de la douleur, la gestion du stress, les appréhensions et les croyances liées au mal de dos. Les conseils donnés par l’ergothérapeute permettent au patient d’adopter les bonnes postures et à les automatiser au domicile ou sur le lieu de travail. L’assistante sociale peut quant à elle aider le patient douloureux chronique à faire le point sur ses problématiques socio-professionnelles et financières.

En cas de lombalgie chronique, une intervention chirurgicale peut être nécessaire en dernier recours. C’est le cas notamment chez les patients souffrant de tassements vertébraux consécutifs à une ostéoporose. On peut leur proposer comme techniques chirurgicales, l’injection de ciment dans le corps vertébral pour tenter de soulager les douleurs ou l’ostéosynthèse pour repositionner correctement l’axe du rachis.

 

Protégeons notre dos !

Pour réduire votre risque de souffrir un jour d’une lombalgie : 

  • évitez le surpoids et l’obésité,
  • pratiquez de l’exercice de façon régulière et évitez la sédentarité,
  • faites attention à votre posture (dos et nuque),
  • évitez le port de chaussures à talons ou le port de chaussures à semelles fines,
  • gérez votre stress.

 

Vous voulez en savoir plus sur les douleurs lombaires, leurs causes possibles et leur prise en charge ? Découvrez notre dossier entier consacré aux lombalgies, ici.

Journée Internationale de l'Infirmière 2021

Journée Internationale de l'Infirmière 2021

Le thème de la journée 2021 porte sur les répercussions immédiates et à long terme du Covid-19, sur le système de santé et la profession infirmière.

Cliquez ici pour découvrir le petit clip réalisé à cette occasion.

 

Le thème de la journée 2021 porte sur les répercussions immédiates et à long terme du Covid-19, sur le système de santé et la profession infirmière.

Elle fait suite à 2020 marquée par la pandémie, où nous n'avons malheureusement pas pu célébrer le 200ème anniversaire de la naissance de Florence Nightingale, tel que nous l'aurions souhaité. Les célébrations comportaient notamment des invitations à un cycle de conférences académiques conviant des orateurs d’envergure internationale, telle Madame Kennedy, présidente de l’International Council of Nurses (ICN), ainsi que Madame Greta  Westwood, présidente de la Florence Nightingale Foundation.

Il y a à peine un an, nous étions tous aspirés dans un univers inconnu, submergés par une vague à l’ampleur inédite. Nous avons dû être créatifs et innovants, repensant chacune de nos organisations, nos modèles de prise en charge, la place des familles, la protection des soignants.  

Bien souvent, il a fallu remplacer les familles dans les moments difficiles et accompagner nos patients, plus fréquemment, vers des issues fatales. 

2020 a été une année où tous les soignants ont répondu présent, donné sans compter, dans des conditions particulièrement difficiles, avec un sens aigu de la responsabilité et une maturité professionnelle indéniable.

Tous les soignants ont engagé une remise en question de leurs pratiques professionnelles et se sont investis dans l’acquisition de nouvelles compétences, pour garantir à nos patients un niveau de soins élevé et faire face à la complexité de nouvelles des prises en charge. 

Les ressources mobilisées étaient avant tout humaines et de nombreux nouveaux collaborateurs nous ont rejoints pour lutter ensemble contre la pandémie et pour la survie des patients. 

Les circonstances particulières ont cependant mis en lumière les infirmières, et leur rôle, au sein des équipes pluridisciplinaires. Le besoin de développement de la profession a été reconnu et entendu, ouvrant la porte vers une reconnaissance plus juste de la profession. Ainsi, d’autres trajectoires de formation et d’exercice se mettent en place, validées par des parcours diplômants, dans un contexte politique affirmé.

Parallèlement, 2021 sera l'année de l'ouverture des réflexions et des discussions quant à l'académisation de la profession et une révision des attributions au Grand-duché de Luxembourg. 

Véritable enjeu pour notre profession et notamment les générations futures, le leitmotiv de 2021 "Une voix faite pour diriger - une vision pour les soins de demain" prend aujourd'hui tout son sens et résonne pour chacun d'entre nous.

Au-delà de la gestion immédiate et à venir des répercussions de le Covid-19, notre collectif professionnel souhaite s'engager plus encore dans des projets et initiatives visant à promouvoir les soins de santé dans le futur.

Ces positions et propositions s’inscrivent dans la continuité des différentes initiatives du "Défi Nightingale" auquel 45 participants du CHL ont pris part, différentes propositions concernaient et visaient à soutenir

  • l'approfondissement de la pensée soignante
  • l'accompagnement de la digitalisation
  • le soutien au développement durable

En s'investissant et pilotant différents projets, qui façonneront l'avenir des soins de santé, les infirmières ont su faire preuve de résilience et de courage dans des moments éprouvants.

L’année 2020 nous a défiés en nous obligeant à repenser considérablement nos pratiques professionnelles, ce qui pour cette année nous ouvre des perspectives avec l’introduction d’un grade universitaire de bachelor en soins infirmiers. 

La Direction du CHL tient à marquer sa gratitude à tous les soignants, dont la majorité sont des infirmières, dans la réponse à la pandémie.

Le CHL participe à l’action Light It Up Blue 2021

Le CHL participe à l’action Light It Up Blue 2021

Cette année encore, le CHL participe à l’action « Light It Up Blue » action internationale, initiée à l’occasion de la Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme (2 avril 2021). Elle vise à mettre la lumière sur l’autisme, notamment par l’éclairage en bleu de bâtiments publics importants.

L'autisme est une réalité très présente dans la mesure où ce handicap touche 1 personne sur 100. Le Luxembourg compte environ 5.900 personnes atteintes d'autisme à des degrés divers.

Lettre ouverte écrite à un enfant autiste

Lettre ouverte écrite à un enfant autiste

Lettre rédigée à l'occasion de Journée Mondiale de sensibilisation à l'autisme (2 avril) par Michelle SIMON, psychomotricienne au Service de Pédopsychiatrie, Unité Petite Enfance.

Coucou... ! 
Es-tu là ? …
Oh oui...! Te voilà !!
Quel plaisir de te rencontrer !
Comment vas-tu ? ... 

J’aimerais t’inviter dans ma salle de psycho-motricité. Prends bien le temps de la découvrir. C’est un espace qui sera pareil à chaque fois que tu viendras me voir, avec toujours le même matériel. On se donnera rendez-vous chaque semaine, le même jour, à la même heure. Comme cela, tu pourras y faire et refaire des expériences autant de fois que tu en auras le besoin, pour permettre aux vécus de s’ancrer dans ton corps, dans tes pensées et dans ta mémoire.

C’est un espace et un temps bien à toi, où tu pourras être, sentir et ressentir, toucher et bouger, ou au contraire t’arrêter, pour regarder, respirer, chanter, imaginer, parler, t’exprimer... Je serai à tes côtés, pour aller à ton rythme et pour suivre les étapes de tes découvertes dont tu auras encore besoin. Et parfois, si besoin est, nous demanderons à maman ou papa de venir travailler avec nous.

Pendant nos rencontres, je vais t’aider à mieux percevoir ton corps dans sa globalité, de te sentir plus enveloppé, tenu et contenu dans ton corps. Grâce à de meilleurs appuis et de meilleurs repères corporels, tu apprendras à mieux aller à la rencontre du monde qui t’entoure, pour interagir avec lui et pour l’explorer.

Il y aura pourtant des moments où les choses auront à nouveau du mal à tenir ensemble... Et cela peut faire peur ! Connecter entre elles toutes ces sensations qui te parviennent de l’intérieur et de l’extérieur de ton corps, ce n’est pas évident... Parfois c’est trop d’informations d’un coup... Rencontrer l’autre est alors profondément compliqué, si on ne se perçoit pas bien dans son propre corps…

Mais ce n’est pas grave ! Car ensemble, nous chercherons des moyens pour dépasser ces moments difficiles. Ensemble, nous trou-verons des accroches plus solides, plus constructives et plus relationnelles!

Nous créerons un « espace du possible », où tes gestes, tes intérêts et tes productions puissent être mis en forme et prendre un sens, car nous nous imiterons, nous nous accorderons, et nous nous étonnerons ! Le plaisir, le jeu et la surprise ont une place importante dans notre travail, pour te donner l’envie et le courage de découvrir de plus en plus de choses de toi-même, de l’autre et des autres. 

Aussi, je vais échanger régulièrement avec mes collègues de l’équipe, pédopsychiatre, psychologue et psychomotricienne, pour toujours essayer de mieux percevoir et te percevoir dans ce que tu nous donnes à voir, car à plusieurs, ça se pense mieux !

Et papa et maman, ce sont eux qui te connaissent le mieux de tous ! On prendra le temps avec eux pour donner du sens à ce que tu puisses vivre. Il arrivera même qu’on se réunisse avec ton enseignant ou toute autre personne qui s’occupe de toi dans tes différents lieux de vie. Tous leurs différents regards vont nous aider à mieux t’aider à grandir.

Encore merci d’avoir accepté de travailler avec moi ! Quand nos regards et nos émo-tions arrivent à se partager, cela est un vrai bonheur. Et c’est ainsi que nous tisserons, au fil des séances, ton histoire et ta présence toujours si unique au monde.

À la semaine prochaine,

Ta psychomotricienne 

Prise en charge du cancer du poumon : la chirurgie

Prise en charge du cancer du poumon : la chirurgie

Le Dr Xavier Mathieu, médecin spécialiste en Chirurgie Vasculaire et Thoracique, répond à quelques questions sur le sujet.

Cette année, à l'occasion de la journée mondiale contre le cancer du 04 février, le CHL met à l'honneur la chirurgie oncologique réalisée au sein de son CHL Kriibszentrum.

La chirurgie est une composante majeure du traitement de nombreux cancers.

De par l’expertise de son équipe de chirurgiens, de par son plateau technique de très haut niveau (Robot Da Vinci,…), et de par la prédominance de la recherche et de l’innovation, le CHL est aujourd’hui un acteur majeur de la chirurgie oncologique au niveau national et international.

Le principal but de la chirurgie comme traitement du cancer est d'enlever l'organe atteint, soit partiellement, soit entièrement, et ceci en fonction du stade de la tumeur. La chirurgie est le traitement le plus efficace lorsqu’elle permet de retirer complètement la tumeur.
Pour certains type de cancer, la chirurgie permet également de traiter les métastases qui sont des localisations secondaires du cancer initial ou primitif.
Les ganglions lymphatiques situés près de l'organe atteint sont prélevés et aident à définir le stade et le pronostic du cancer.   

Dans le cadre d’un plan de traitement, on peut associer la chirurgie à d'autres traitements du cancer, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et/ou l'immunothérapie. Ces traitements peuvent être employés avant la chirurgie afin de diminuer la taille de la tumeur et donc en faciliter le retrait chirurgical, ils sont alors appelés « néo-adjuvants ». On peut également y avoir recours après la chirurgie dans le but d'éliminer les cellules cancéreuses qui seraient encore présentes dans l'organisme après l'opération chirurgicale, ils sont alors appelés « adjuvants".

Au sein du CHL Kriibszentrum, les stratégies thérapeutiques sont discutées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), ceci afin de garantir au patient un traitement reposant sur les dernières guidelines et connaissances scientifiques.
Plusieurs RCP sont organisées selon les types de pathologies (RCP digestive, RCP tumeur cérébrale, RCP urologique...) en collaboration avec les médecins spécialistes de l'organe, oncologues, chirurgiens et radiothérapeutes.

Le patient qui est au cœur des préoccupations de l'équipe médico-soignante, est toujours considéré dans sa globalité, en tenant compte notamment de ses peurs, ses angoisses, ses liens familiaux et sociaux.

Plus de renseignements sur le CHL Kriibszentrum sont disponibles ici.

Lutte contre le cancer: Le CHL met à l'honneur la chirurgie oncologique

Lutte contre le cancer: Le CHL met à l'honneur la chirurgie oncologique

Cette année, à l'occasion de la journée mondiale contre le cancer du 04 février, le CHL mettra à l'honneur la chirurgie oncologique réalisée au sein de son CHL Kriibszentrum.

La chirurgie est une composante majeure du traitement de nombreux cancers.

A travers différentes vidéos lesquelles seront diffusées au cours des prochains jours, plusieurs chirurgiens du CHL Kriibszentrum expliquent pourquoi et quand la chirurgie est le traitement de référence pour traiter certains types de cancer:

  • Mercredi 03 février - Le Dr Edoardo Rosso et la chirurgie du cancer du pancréas
  • Jeudi 04 février - Le Dr Fleur Story et la chirurgie du cancer de la prostate
  • Vendredi 05 février - Le Dr Xavier Mathieu et la chirurgie du cancer du poumon

Ces vidéos seront diffusées sur le site internet du CHL, ainsi qu'à travers les différents réseaux sociaux sur lesquels le CHL est présent, à savoir: Facebook, Linkedin et Instagram.

De par l’expertise de son équipe de chirurgiens, de par son plateau technique de très haut niveau (Robot Da Vinci,…), et de par la prédominance de la recherche et de l’innovation, le CHL est aujourd’hui un acteur majeur de la chirurgie oncologique au niveau national et international.

Le principal but de la chirurgie comme traitement du cancer est d'enlever l'organe atteint, soit partiellement, soit entièrement, et ceci en fonction du stade de la tumeur. La chirurgie est le traitement le plus efficace lorsqu’elle permet de retirer complètement la tumeur.
Pour certains type de cancer, la chirurgie permet également de traiter les métastases qui sont des localisations secondaires du cancer initial ou primitif.
Les ganglions lymphatiques situés près de l'organe atteint sont prélevés et aident à définir le stade et le pronostic du cancer.   

Dans le cadre d’un plan de traitement, on peut associer la chirurgie à d'autres traitements du cancer, comme la chimiothérapie, la radiothérapie et/ou l'immunothérapie. Ces traitements peuvent être employés avant la chirurgie afin de diminuer la taille de la tumeur et donc en faciliter le retrait chirurgical, ils sont alors appelés « néo-adjuvants ». On peut également y avoir recours après la chirurgie dans le but d'éliminer les cellules cancéreuses qui seraient encore présentes dans l'organisme après l'opération chirurgicale, ils sont alors appelés « adjuvants".

Au sein du CHL Kriibszentrum, les stratégies thérapeutiques sont discutées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP), ceci afin de garantir au patient un traitement reposant sur les dernières guidelines et connaissances scientifiques.
Plusieurs RCP sont organisées selon les types de pathologies (RCP digestive, RCP tumeur cérébrale, RCP urologique...) en collaboration avec les médecins spécialistes de l'organe, oncologues, chirurgiens et radiothérapeutes.

Le patient qui est au cœur des préoccupations de l'équipe médico-soignante, est toujours considéré dans sa globalité, en tenant compte notamment de ses peurs, ses angoisses, ses liens familiaux et sociaux.

Plus de renseignements sur le CHL Kriibszentrum sont disponibles ici.

World AIDS Day 2020

World AIDS Day 2020

Cette année, la Journée mondiale du sida du 1er décembre arrive en plein milieu d’une autre épidémie mondiale : la nouvelle maladie à coronavirus (COVID-19). L’intervention de santé publique à ces épidémies est liée:

*"La COVID-19 nous montre que personne n’est protégée d’une pandémie tant que tout le monde ne l’est pas. Si nous voulons surmonter ce défi, nous ne pouvons pas nous permettre d’oublier certaines personnes. Pour mettre fin aux pandémies concomitantes du VIH et de la COVID-19, il est essentiel d’éliminer la stigmatisation et la discrimination, de mettre les individus au centre de l’action, d’ancrer nos ripostes dans les droits humains et d’adopter des stratégies tenant compte du genre."

Depuis le début de la crise du COVID-19, ce sont les médecins et les soignants du Service National des Maladies Infectieuses (SNMI) installé au CHL qui prennent en charge les patients gravement atteints par le Coronavirus tout en assurent leurs autres missions de service national et notamment celles liées au dépistage, à la prise en charge initiale et au suivi des infections à VIH.

La crise sanitaire ne modifie pas l'offre proposée par le Service national des Maladies Infectieuses (SNMI) dans le cadre du suivi des infections à VIH, à savoir:

  • Un service de dépistage gratuit et anonyme par analyse sanguine 24h/24 ;
  • Des consultations médicales spécialisées par des médecins infectiologues au profit des personnes vivant avec le VIH ;
  • Des consultations infirmières sur l’éducation et l’adhérence au traitement ;
  • Le traitement d’urgence (PEP) après une situation à risque ;
  • La prescription et des consultations spécialisées pour la prophylaxie pré-exposition – PrEP – avant une situation à risque ;
  • Une contribution significative aux activités de recherche.

Un grand merci à toute l'équipe du SNMI pour sa disponibilité et son professionnalisme sans failles dont elle fait preuve depuis le début de cette crise.

Que ce soit dans le cadre de la prise en charge des patients hospitalisés ou d'autres missions liées au COVID (collaboration avec le Ministère de la Santé Luxembourg, formations au personnel, traçage au sein de l'hôpital,...), l'équipe du SNMI se mobilise sans relâche depuis maintenant 9 mois pour faire face à cette crise inédite.

Vous faites un travail extraordinaire!

*https://www.unaids.org/.../campaigns/world-aids-day-2020

Découvrez ci-dessous, quelques photos de l'équipe du Service national des Maladies Infectieuses.

 

Journée mondiale contre le cancer du pancréas

Journée mondiale contre le cancer du pancréas

Combattre le cancer du pancréas en période de COVID-19

Il s’agit du cancer dont la mortalité reste encore très élevée, d’une part à cause de sa biologie mais le plus fréquemment, en raison de son diagnostic tardif. 

Le cancer du pancréas est le deuxième cancer de l’appareil digestif le plus fréquent, après le cancer colorectal. Sa fréquence augmente tous les ans et il pourrait même devenir la deuxième cause de mortalité par cancer d’ici 2030. 

Les facteurs de risque :

  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • Les antécédents familiaux de cancer du pancréas
  • L’âge > 60 ans
  • La pancréatite chronique
  • Le diabète (risque accru à long terme, 5 ans et plus)

Les symptômes :

  • Diabète d’apparition récente
  • Altération du transit intestinal
  • Jaunisse
  • Amaigrissement inexpliqué
  • Douleur abdominale
  • Douleur dorsale persistante
  • Thrombose veineuse profonde
  • Nausée persistante
  • Dépression d’apparition récente

Le cancer du pancréas en temps de COVID-19

Plusieurs études ont montré que le pronostic du patient est nettement amélioré si le délai entre les premiers symptômes et le traitement est très rapide. 

À l’occasion de la Journée Mondiale dédiée à la sensibilisation au cancer du pancréas, le CHL et ses équipes d’oncologues, de gastroentérologues, de radiologues, de médecins nucléaires et de chirurgiens spécialistes des tumeurs du pancréas et du foie vous informent que, malgré la crise sanitaire actuelle liée à la pandémie du COVID-19, ils sont présents pour prendre en charge les patients, car chaque jour compte dans la prise en charge du cancer du pancréas. 

Nos équipes ont une large expérience dans le traitement du cancer du pancréas quel que soit son stade d’évolution: initial, localement avancé, ou métastatique. Elles disposent d’un plateau technique complet pour pouvoir garantir une prise en charge spécialisée, rapide et de pointe. 


Le diagnostic et le choix du traitement

Comment est fait le diagnostic ?

Le bilan s’appuie principalement sur un examen clinique, une échographie abdominale et un scanner thoraco-abdomino-pelvien. Il est complété dans certains cas par une écho-endoscopie ou une IRM du foie. La confirmation du diagnostic repose sur l’examen anatomopathologique de tissus prélevés par biopsie ou de la tumeur enlevée au cours d’une chirurgie. Selon les besoins, d’autres examens peuvent être prescrits.

Comment est fait le choix de vos traitements ?

Une équipe médicale de différentes spécialités (oncologue, radiothérapeute, médecin nucléaire, radiologue, gastroentérologue, chirurgiens pancréatique) se réunit lors d’une réunion appelée Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Compte tenu de la situation du patient et en s’appuyant sur des référentiels de bonne pratique, ils élaborent une proposition de traitement. Celle-ci est ensuite expliquée au patient au cours d’une consultation du dispositif d’annonce par le médecin. Elle tient compte de l’avis du patient et doit faire l’objet de son accord. Un programme personnalisé de soins (PPS) lui est alors remis. Celui-ci est également envoyé au médecin traitant. 

Dans quels cas la chirurgie est-elle indiquée ?

La chirurgie du pancréas peut être indiquée au moment du diagnostic ou plus fréquemment après un traitement néo-adjuvant de quelques mois. Les résections pancréatiques restent des interventions lesquelles doivent être adéquatement préparées.

L'équipe des chirurgiens impliqués dans la chirurgie du pancréas


Comment se préparer à l'intervention ?

  • La consultation avec le chirurgien

Le chirurgien explique les objectifs de l'opération, la technique opératoire utilisée (notre équipe peux actuellement proposer une chirurgie par abord mini invasif - laparoscopie au robot - ou un traitement classique dans le cadre d’une chirurgie plus lourde nécessitant la résection et la reconstruction des vaisseaux ou d’autres organes simultanément), les suites et les complications possibles. 

  • La consultation avec l'anesthésiste

L'intervention est réalisée sous anesthésie générale. La consultation avec l'anesthésiste permet d'évaluer les risques liés à l'anesthésie, en prenant en compte les antécédents médicaux et chirurgicaux du patient.

Le patient devra signaler tout problème de santé, notamment d’éventuels allergies (rhume des foins, allergies aux médicaments, etc.), problèmes respiratoires (asthme, bronchite chronique), problèmes cardiaques (hypertension par exemple), problèmes de coagulation liés à une maladie ou à une prise régulière de médicaments (aspirine, anticoagulants), ainsi que le niveau de consommation d'alcool et de tabac.
Il est prouvé que l'arrêt du tabac quelques semaines avant une intervention réduit les complications postopératoires.

La pré-habilitation

En prévision de l’intervention chirurgicale, un programme spécifique peut être prescrit au patient afin d’améliorer son état nutritionnel (compléments nutritionnels) et sa condition physique (via des séances de kinésithérapie).

 

Images prises au bloc opératoire

Journée Mondiale de la Prématurité

Journée Mondiale de la Prématurité

En l’honneur des bébés prématurés et de leurs parents, la Maternité du CHL a été éclairée en mauve, couleur emblématique de la Journée Mondiale de la Prématurité de ce mardi 17 novembre.

Le CHL rejoint ainsi le mouvement mondial « World Prematurity Day », dont l'objectif est de créer la compréhension autour de la prématurité et de ses enjeux.

Nous profitons également de cette journée pour expliquer le parcours de prise en charge des nouveau-nés prématurés au sein du service national de néonatalogie du CHL et de communiquer quelques chiffres clés de l'année 2019.

Cliquez sur l'image du parcours pour l'agrandir.

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