La recherche autour du cancer

Le mot « cancer » est générique. Il recouvre plus de 200 types de maladies, différentes dans leur origine, leur développement et leur traitement, selon les cellules dans lesquelles elles sont apparues.

Le cancer, au Luxembourg, est la première cause de mortalité chez les hommes, la seconde chez les femmes. Lutter contre le cancer, c’est bien entendu prévenir et traiter la maladie, mais c’est aussi chercher de nouveaux traitements, plus efficaces, qui permettront de guérir un plus grand nombre de personnes en leur offrant une meilleure qualité de vie. Au Luxembourg, le Plan Cancer national, élaboré sous l’égide du Ministère de la Santé, cherche à fédérer l’ensemble des acteurs impliqués dont le CHL, autour de grands objectifs à atteindre.

Le CHL s’est traditionnellement impliqué dans la recherche sur le cancer, par l’engagement de plusieurs de ses médecins, non seulement spécialisés en cancérologie mais aussi dans d’autres disciplines, comme la pneumologie, la neurochirurgie, ou l’ORL. Comme pour le traitement et le suivi clinique du cancer, la recherche est souvent multidisciplinaire, impliquant plusieurs spécialités médicales et des approches différentes d’un même problème. A ce jour, les médecins du CHL participent :

  • À des projets de recherche fondamentale, soit par leur contribution à des collections d’échantillons de tumeurs cancéreuses, soit par leur participation aux travaux de recherche fondamentale menés au sein d’institutions partenaires comme le LIH ou le LCSB.
  • À des projets de recherche clinique, c'est - à - dire concernant des médicaments et des traitements expérimentaux.

Cancer du cerveau

Projet de médecine personnalisée des tumeurs cérébrales, collection d’échantillons.

Etude PRECISION PDX :

« Médecine personnalisée pour patients atteints de tumeur cérébrale : de la recherche fondamentale vers des modèles précliniques ».

  • Promoteur :Luxembourg Institute of Health( LIH ) – PI scientifique : Pr S. Niclou
  • Médecin investigateur : Pr Dr Hertel ( service national de neurochirurgie )
  • Etude clinique non interventionnelle – collecte de données, d’imageries et d’échantillons biologiques

Neurochirurgien au CHL, le Dr Frank Hertel et son équipe participent depuis plusieurs années à l’étude Precision - PDX ( anciennement appelée ADAPT – capacités d’adaptation des tumeurs cérébrales ), menée par le laboratoire NORLUX de Neuro - Oncologie du LIH. La collection d’échantillons permettra de développer, dans le futur, des modèles précliniques des tumeurs cérébrales uniques à chaque patient afin d’élaborer des traitements de façon personnalisée. Le Dr Hertel propose aux patients intéressés par le projet de conserver un échantillon de la tumeur enlevée lors de l’intervention chirurgicale qu’ils ont subie. Cet échantillon est ensuite analysé puis stocké dans les laboratoires du LIH. Depuis le début de l’étude, plus de 500 échantillons ont été recueillis, apportant aux chercheurs un matériel conséquent leur permettant analyse, comparaison et réflexion sur l’évolution des tumeurs cérébrales.


Cancer du cerveau

Etude BrainStorm :

« Plateforme de recherche clinique pour l’optimisation de la prise en charge thérapeutique des métastases cérébrales ».

  • Promoteur : Institut Jules Bordet, Belgique
  • Investigateur principal : Dr Duhem ( service d’hémato - oncologie )
  • Partenaire : Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique CIEC ( LIH )
  • Etude clinique interventionnelle – collecte d’échantillons biologiques

Dans cette étude, organisée au sein du réseau collaboratif Oncodistinct auquel le CHL appartient, les patients atteints d’un cancer métastatique ( migra- tion de cellules cancéreuses d’un cancer primitif vers d’autres organes ) sont invités à autoriser la collecte d’échantillons de tissu tumoral ainsi que de sang et de liquide cérébro-spinal. Les échantillons seront collectés au moment du début de la participation à l’étude, ainsi qu’au moment où une progression du cancer au niveau du système nerveux central ( cerveau et / ou moelle épinière ) est observée.

Le but de l’étude est de mieux comprendre les causes de l’apparition des métastases cérébrales et de permettre le développement des nouvelles stratégies de traitement.


Cancer du cerveau et du système nerveux

Etude INSITU :

« Spectroscopie et imagerie peropératoire dans le diagnostic rapide de tumeurs du système nerveux ».

  • Promoteur : CHL
  • Médecin investigateur : Pr Dr Hertel ( service national de neurochirurgie )
  • Etude clinique non interventionnelle – collecte d’échantillons biologiques

L’étude a pour but d’évaluer la précision diagnostique de technologies laser de pointe, comme la spectroscopie Raman ( RS ) et la tomographie par cohérence optique ( OCT ), dans le diagnostic de tumeurs en la comparant aux méthodes conventionnelles de diagnostic ( histopathologie, tomographie par ordinateur, etc. ). Les résultats de ce projet permettront d’établir une méthode de diagnostic claire de la tumeur, ce qui aidera à contrôler que son retrait soit complet pendant l'opération.

Ces nouvelles techniques pourraient, à terme, remplacer ou compléter l'IRM peropératoire et aideront le chirurgien à analyser directement les données sous le microscope chirurgical. Des échantillons de tissus de tumeurs du système nerveux ( cerveau, moelle épinière, nerfs périphériques ) prélevés pendant l'opération sont examinés à l'aide d'un nouveau dispositif robotisé ( SOLAIS System®, Synaptive, Canada ). D'autres résultats révéleront de nouvelles informations sur la composition de la tumeur au niveau des protéines. Cela pourrait améliorer le traitement post-chirurgical d'appoint personnalisé et combler le fossé entre l'épigénétique, l'histopathologie, l'imagerie et la biochimie.

Ce projet de recherche innovant, dans le cadre d'un partenariat de collaboration entre le Service national de neurochirurgie du CHL, le Interventional Neuroscience Group du LCSB, le LIH et le LNS, est financé par la Fondation luxembourgeoise contre le cancer.

Des chercheurs cliniques en neurochirurgie et en neuropathologie travaillent en étroite collaboration avec des informaticiens et des neuroscientifiques. Le projet, unique sous cette forme, permettra de nouvelles découvertes scientifiques dans le domaine de la recherche fondamentale ainsi que dans le domaine de la recherche translationnelle ( recherche préclinique traduite en développement clinique ) directement applicables en clinique.

Cancer du sein

Le projet E-dherence :

Évaluation de l’efficacité d’un nouvel outil électronique pour améliorer la compliance à l’hormonothérapie des patientes atteintes d’un cancer du sein.

  • Promoteur : LIH
  • Investigateur principal : Dr Caroline Duhem ( oncologue au CHL )
  • Partenaires : LIH, CHL, CHEM ( Centre Hospitalier Emile Mayrisch )

L’hormonothérapie orale représente le traitement standard du cancer du sein complètement réséqué. Toutefois, les patientes doivent recevoir ce traitement pendant une longue période ( environ 5 ans ou plus ), ce qui peut réduire la compliance du patient au traitement, réduisant son efficacité.

Le but de l’étude, en partenariat avec le LIH, est d’évaluer si l’utilisation d’un outil électronique peut améliorer la compliance des patientes à l’hormonothérapie. Pour ce faire, l’étude comparera deux groupes de patientes, un des groupes utilisera l’outil électronique ( pillulier synchronisé avec une application mobile ), tandis que l’autre groupe ne l’utilisera pas. L’affectation des patientes à l’un des groupes sera faite aléatoirement ( cette procédure est appelée randomisation ).


Cancer du poumon

Etude SPRING :

« Prolongement de la survie par la génomique rationnelle et innovante ».

  • Promoteur : WIN Consortium
  • Investigateur principal : Dr Guy Berchem ( oncologue au CHL )
  • Aire thérapeutique : cancer du poumon
  • Etude clinique interventionnelle internationale de phase I impliquant plusieurs médicaments

SPRING est le premier essai clinique mondial évaluant les bénéfices de l’association de 3 médicaments ciblés ( trithérapie ) chez des patients atteints d’un cancer du poumon avancé ou métastatique.

L’essai clinique, conçu et réalisé par le consortium international WIN “ Worldwide Innovative Network in Cancer Personalized Medicine ’’, a été réalisé dans 4 pays ( Etats - Unis, Israël, Espagne, Luxembourg ) et sur 5 sites cliniques, dont le CHL au Luxembourg qui a participé avec le support du Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique ( LIH ). La Fondation ARC* ( France ), membre et partenaire stratégique de WIN, soutient financièrement l’étude.

L’étude comporte deux parties : la première partie, une étude de sécurité de Phase I au cours de laquelle la dose de chacun des trois médicaments est établie. Dans le développement du médicament la phase I est la phase qui correspond à la première utilisation d’un nouveau traitement chez l’Homme.

La deuxième partie, une étude de phase II, qui évalue la tolérance et l’efficacité de la trithérapie. L’étude explore aussi l’utilité clinique du système de cartographie interventionnelle simplifiée ( Simplified Interventional Mapping System - SIMS ) dans le but de développer un outil prédictif capable d’accompagner la prescription de la trithérapie. SIMS est un nouvel algorithme élaboré par le Consortium WIN à partir des conclusions de l’essai WINTHER**.

La trithérapie évaluée associe 3 thérapies ciblées :

  • un inhibiteur de la tyrosine kinase, qui vise la croissance vasculaire de la tumeur ( sélectif des récepteurs VEGF ), axitinib ( Inlyta® ),
  • un inhibiteur des kinases dépendantes des cyclines 4 et 6 – impliquées dans la régulation du cycle cellulaire, le palbociclib ( Ibrance® ),
  • une immunothérapie, l’anticorps monoclonal avelumab ( Bavencio® ). Avelumab est un anti- corps dirigé contre PD - L1, permettant au système immunitaire de reconnaître les cellules tumorales et de les tuer.

Au CHL, deux patients ont été inclus sur les 15 au total dans l’étude. La première étape de SPRING est à présent achevée et la dose optimale à administrer pour la trithérapie a été déterminée. Les résultats de l’étude feront l’objet d’une publication scientifique.
(*) La Fondation ARC est une fondation française engagée dans la lutte contre le cancer
(**) : WINTHER est le premier essai clinique développé par le Consortium WIN


Cancer gastro-intestinal et cancer du cerveau

Etude Pilot-PFP :

« Etude pilote visant à étudier le Profil Fonctionnel Personnalisé Intégré ( PFP ) chez des patients atteints d’un cancer gastro-intestinal métastatique ( mGIC ) ou d’un glioblastome récurrent ( rGBM ) ».

  • Promoteur : Luxembourg Institute of Health ( LIH ) › Investigateur coordinateur et investigateur principal au CHL : Dr Guy Berchem ( oncologue au CHL )
  • Chercheur Investigateur : Yong - Jun Kwon, PhD ( LIH )
  • Partenaires : LIH, CHL, LNS ( Laboratoire National de Santé ), HRS ( Hôpitaux Robert Schuman) 

Etude clinique interventionnelle nationale sans implication médicamenteuse – de type « test compagnon » ( test diagnostique permettant de sélectionner les patients chez lesquels le traitement de thérapie ciblée est susceptible d’apporter un bénéfice ).
La mise en place de la recherche translationnelle, souvent décrite comme un parcours entre le laboratoire et le chevet du patient, est une étape nécessaire pour ouvrir la voie à une médecine de précision tenant compte du caractère unique de chaque patient.

Dans ce cadre, le CHL participe depuis juin 2019 à l’étude Pilot - PFP qui explore le Profil Fonctionnel Personnalisé Intégré chez des patients atteints d’un glioblastome récurrent ou d’un cancer métastatique gastro - intestinal. L’originalité du projet est la mise au point d’une plateforme de profilage des médicaments basée sur une culture en 3D des cellules cancéreuses dérivée de patients, appelée organoïde, qui peut récapituler la structure de la tumeur du patient.

La plateforme établit ainsi un profil de sensibilité – profil de réponse – aux différents médicaments testés et offre pour le médecin un support pour un choix plus grand de traitements possibles.

En élargissant la palette des traitements possibles, la plateforme PFP fournit des solutions de traite- ment personnalisé pour chaque patient.

La mise en place de l’étude au CHL est faite avec le support du CIEC ( LIH ). Depuis le démarrage de l’étude au CHL, 12 patients ( sur un total de 30 attendus ) ont participé à l’étude.


Tumeurs solides :

Évaluation d’un médicament dans le traitement d’un cancer porteur d’une mutation génétique.

  • Promoteur : BSMO ( Société belge d’oncologie médicale )
  • Investigateur principal au CHL : Dr Guy Berchem ( oncologue au CHL )
  • Partenaires : CHL, LIH ( CIEC )
  • Etude clinique interventionnelle de phase II

Des mutations génétiques ont été dépistées dans les cellules de plusieurs cancers et cela a conduit au développement des nouveaux traitements appelés traitements ciblés. L’Afatinib est un de ces traitements qui est capable d’inhiber les cellules cancé- reuses porteuses de mutations dans les gènes EGFR, HER - 2 et HER-3, en bloquant le développement du cancer.

En collaboration avec la société belge d’oncologie médicale ( BSMO ), le Dr Berchem, oncologue au CHL, participe à une étude dont le but est l’évaluation de l’efficacité de l’Afatinib pour le traitement des patients atteints d’un cancer présentant une mutation du gène EGFR, HER - 2 ou HER - 3 et dont le cancer s’est détérioré après au moins un traite- ment antérieur. Dans le cadre de l’étude, tous les patients seront traités par l’Afatinib. Si le cancer se détériore pendant le traitement par l’Afatinib, le patient aura alors la possibilité d’ajouter la chimiothérapie au traitement.


Cancer du sang et de la moelle osseuse

Évaluation de la tolérance et de l’efficacité de l’association d’un nouveau traitement ciblé à la chimiothérapie standard.

  • Promoteur : HOVON
  • Investigateur principal au CHL :
  • Dr Laurent Plawny ( oncologue au CHL )
  • Partenaires : CHL, LIH ( CIEC )
  • Etude clinique interventionnelle de phase III

La leucémie myéloïde aiguë affecte les cellules de la moelle osseuse qui forment normalement les cellules du sang. Les cellules leucémiques ne sont pas capables de se différencier en cellules matures du sang et ont la capacité de proliférer de manière incontrôlée.

Les syndromes myélodysplasiques sont un ensemble des maladies de la moelle osseuse caractérisées par la production insuffisante de cellules sanguines matures. Les cellules immatures produites ne fonctionnent pas correctement.

Les syndromes myélodysplasiques ainsi que la leucémie myéloïde aiguë peuvent exprimer des mutations génétiques, notamment les mutations des gènes IDH - 1 et IDH - 2 chez 20 % des patients qui pourraient bénéficier d’un traitement ciblé.

En collaboration avec la fondation Hovon, le Dr Plawny, hématologue au CHL, participe à une étude clinique dont le but est d’évaluer si l’adjonction d’un médicament ciblé contre les mutations des gènes IDH - 1 et IDH - 2 ( Ivosidenib ou Enasidenib ) à la chimiothérapie standard améliorerait le résultat du traitement actuel. Les patients sont distribués dans les deux groupes aléatoirement. Tous les patients participants recevront la chimiothérapie standard et, soit le médicament ciblé, soit le placebo ( comprimé qui ne contient aucun médicament ). Comme pour toutes les études cliniques, les patients acceptant de participer reçoivent toutes les informations nécessaires, signent un consentement éclairé et peuvent décider de se retirer de l’étude à tout moment.

Je suis patient du CHL, j'ai un cancer des poumons, identifié il y a cinq ans.

La forme de ce cancer est paraît-il très rare, seulement 2% de la population en est affectée. Il a d'ailleurs fallu plusieurs mois avant qu'un cancérologue ne fasse le bon diagnostic. Je suis venu au CHL sur les recommandations d'une amie, après avoir consulté mon pneumologue, qui ne savait pas trop comment traiter ma maladie. 

Dans les premiers mois, nous avons essayé la chimiothérapie mais les résultats n'étaient pas concluants. Mon cancérologue m'a proposé alors de rentrer dans un protocole d'études, c'est-à-dire de prendre un médicament encore en phase de « test », non encore commercialisé. Les effets secondaires étaient très forts, j'avais des maux d'estomac, j'étais très fatigué, et le traitement a cessé d’agir après plusieurs cycles.  Au bout d'une année, mon médecin m'a proposé un autre traitement, toujours en phase « test ». 

Je le suis depuis trois ans et demi, les effets négatifs sont moins importants, même s'il y a en bien sûr toujours un peu, et ça fonctionne bien. Je mène une vie « normale », je fais du sport, de la course à pied et du vélo, je vais plutôt bien, il paraît même que la maladie régresse. C'est bien sûr contraignant, je dois prendre 8 cachets par jour, qui me sont fournis directement par le CHL, toutes les 4 semaines. Toutes les 6 semaines, je fais un IRM et un body scan, examens prévus dans le protocole, et mon médecin surveille de très près les évolutions de la maladie. Il m'a dit dernièrement qu'il n'aurait jamais imaginé que je puisse aller aussi bien, qu'il n'en espérait pas tant et que si j'étais venu le voir il y a 6 ans, il n'aurait rien pu faire pour moi. Je me souviens d'ailleurs que l'une des premières fois où je l'ai vu, il m'a souhaité « bonne chance ». 

Pour moi, entrer dans un protocole de recherche, c'était un peu une dernière chance. Quand on est dans ma situation, quand la maladie vous touche, on met du temps à comprendre, à accepter. Puis on se raccroche à toutes les possibilités pour aller mieux. J'ai même regardé quels traitements existaient dans d'autres pays, mais pour l'instant, je ne vois pas la nécessité d'aller essayer autre chose. Le traitement que je suis, c'est pour la vie, en tout cas, aussi longtemps qu'il porte des résultats et que le laboratoire en dispose. 

Au Luxembourg, je sais qu'il y a une autre personne qui a la même maladie que moi et qui suit le même traitement. Je ne la connais pas. 

Ce matin, j'ai couru, j'ai fait 7 kilomètres.»

CANCER DE LA PROSTATE

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Il peut se métastaser (croissance du cancer à distance de la prostate après migration des cellules cancéreuses par voie sanguine) dans les os. La survie des patients atteints de ces métastases est alors significativement impactée (80% de décès dans les 5 ans).

  • Registre d’observation du traitement du cancer de la prostate avancé

Le registre a pour but de documenter la prise en charge médicale de ce cancer en recueillant des informations liées à l'utilisation des traitements standards ou de routine. L’évolution de la maladie sera documentée au travers du suivi médical et des examens cliniques. Le patient Il complètera ces informations par sa vision du cancer de la prostate, de son état de santé général et de son bien-être. Un total d'environ 3000 patients participera à cette étude en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

  • Evaluation d'un médicament au Radium 223 injecté dans le traitement du cancer de la prostate avec métastases osseuses

Le but de cette étude est d'observer les résultats à court et long terme d'un traitement au Radium 223, médicament injecté dans le sang et agissant spécifiquement sur les cellules tumorales présentes dans les os. Ce traitement standard est déjà disponible sur le marché.  Plus de 1000 patients aux Etats-Unis et en Europe seront inclus dans l’étude. La sécurité, la tolérance au médicament, le taux de rechute et de survie des patients seront évalués jusqu'à 7 ans après la dernière administration du Radium 223.


CANCER DU CERVEAU

  • Les capacités d'adaptation et de développement des tumeurs cérébrales

Le glioblastome est la tumeur maligne du cerveau la plus agressive et mortelle (espérance de vie d’environ 15 mois). Cette tumeur peut être composée de différentes cellules dont des cellules souches. Ces cellules souches cancéreuses donnent naissance à toutes les cellules présentes dans la tumeur. Il est donc important de comprendre leur fonctionnement pour éviter la progression fulgurante et les rechutes de ces tumeurs.

Le but de l’étude est d’évaluer la diversité des cellules qui peuvent composer un glioblastome ainsi que leur capacité d’adaptation et de développement. Les patients avec une intervention chirurgicale programmée dans le cadre du traitement de la tumeur seront invités à participer à l’étude. Leurs antécédents médicaux et les informations du dossier médical (images, traitements, état de santé après intervention) seront récupérés. Des échantillons de tumeur et de sang seront prélevés et analysés en laboratoire (composition des molécules et gènes de la tumeur).

  • Comparaison de la prise de Temozolomide de façon prolongée à un schéma « arrêt-reprise » chez les patients atteints d’un glioblastome 

Le glioblastome est une tumeur cérébrale qui touche le système nerveux central (cerveau). Son traitement initial est une chirurgie suivie d’une radiothérapie du cerveau associée à la prise de Temozolomide. Un traitement adjuvant pendant 6 mois complète le traitement initial pour prévenir un risque de réapparition de la maladie.

L’objectif principal de cette étude est de savoir si l’administration prolongée du Temozolomide après 6 mois de traitement permet d’améliorer la survie sans récidive. Les patients participants seront soit intégrés au groupe bénéficiant du Temozolomide en prolongement soit traités de manière standard. 60 patients seront inclus et suivis durant 2 ans.


CANCER DE LA MOELLE OSSEUSE

  • Evaluation de l’association du « Daratumumab » chez le patient atteint d’un myélome multiple admissible pour une greffe

Le myélome multiple se développe dans la moelle osseuse. Il touche certains globules blancs et perturbe la fonction de la moelle osseuse en entrainant la destruction de l’os. Certains patients atteints de myélome multiple peuvent entrevoir une autogreffe (le donneur et le receveur sont la même personne), et sont alors traités via l’association de 3 médicaments est fréquente (Velcade, Thalidomide et Dexaméthasone aussi appelé « VTD »)

Le but de l’étude est de déterminer l’efficacité et la tolérance d’un médicament appelé « daratumumab » lorsqu’il est donné en même temps que l’association « VTD ». Les patients inclus seront répartis dans deux groupe au hasard : l’un recevra le médicament, l’autre un placebo. Environ 1080 patients seront recrutés en France, Belgique, Pays-Bas et Luxembourg et la durée totale de participation pourra atteindre 6 ans.

  • Registre du syndrome myélodysplasique

La moelle osseuse est l'organe au sein duquel sont fabriqués les globules (rouges et blancs) et les plaquettes. Elle peut être affectée par le syndrome myélodysplasique qui est une maladie de la moelle osseuse aboutissant à la production de cellules sanguines anormales et à une insuffisance des cellules normales (globules rouges, globules blancs ou plaquettes). Pour traiter cette maladie, du lénalidomide, Revlimid® peut être prescrit pour soulager une anémie (manque de globules rouges ou d'hémoglobine dans le sang) et diminuer le besoin de transfusions sanguines.

L’objectif de cette étude est de recueillir des données supplémentaires sur le lénalidomide pour en évaluer la non-toxicité. Environ 1 800 patients à travers l’Europe seront inclus dans le registre.

  • Comparaison de traitements chez des patients atteints de myélome multiple.

La multiplication de cellule anormales appelées plasmocytes dans la moelle osseuse entraine une maladie appelée myélome. Les cellules malignes prennent peu à peu la place des autres cellules sanguines normalement présentes. Le traitement standard de ce myélome multiple est divisé en 4 phases comprenant chimiothérapies avec prélèvement de cellules souches et greffe suivi d’un traitement de maintenance.

L’objectif de l'étude est de vérifier si l’adjonction de nouveaux médicaments à la place de la greffe en phase 3, peut être bénéfique pour le patient. De plus, l’étude analysera si 2 cures supplémentaires de chimiothérapie après la phase 3 permettent de mieux éradiquer la maladie. 1500 patients devraient être inclus en l’Europe recevront leur traitement après tirage au sort à 2 reprises (phase 3 : greffe ou nouveau médicaments – phase 4 : cure supplémentaire de chimiothérapie ou aucun traitement de consolidation). Des échantillons de sang et de moelle osseuse pourront être prélevés au cours du suivi, et des questionnaires évaluant la qualité de vie seront complétés.


CANCER DU SANG

  • Tolérance et efficacité de l'association d’un nouveau médicament à une chimiothérapie standard chez le patient atteint d’une leucémie myéloïde aiguë

Une leucémie entraine la présence dans la moelle osseuse de cellules leucémiques qui empêchent la formation normale du sang. En fonction du nombre de cellules leucémiques présentes dans la moelle osseuse, on parlera de leucémie myéloïde aiguë (LMA) ou de myélodysplasie à haut risque (AREB). Sans traitement, ces maladies sont mortelles à courte échéance.

L’objectif de l’étude et de vérifier si l'adjonction d'une nouvelle médication à la chimiothérapie standard améliorerait le résultat thérapeutique. Les patients seront suivis pendant 6 ans.

  • Evaluation de l’association du « lénalidomide » à la chimiothérapie de base et en traitement de suivi chez le patient atteint d’une leucémie myéloïde aiguë

La leucémie myéloïde aiguë est un cancer du sang et de la moelle osseuse touchant les cellules, qui n’assurent plus leurs fonctions normales et empêchent la formation normale du sang. Le traitement habituel de cette leucémie se fait par 2 cures de chimiothérapie intensive.

L’objectif primaire de l’étude est de vérifier si l’association du lénalidomide  à la chimiothérapie intensive permet d’améliorer le résultat du traitement actuel. Un des seconds objectifs de l’étude est d’étudier si la continuation de prise du « lénalidomide » après une chimiothérapie améliore le résultat du traitement. Les 860 patients inclus sur l’Europe seront tirés au sort pour être séparés en 2 groupes (avec médicament ou avec placebo). Les patients seront suivis pendant 5 ans.


CANCER DU SEIN

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins au niveau européen, représentant plus d’un cancer sur 4 chez la femme. Il résulte principalement de modifications au niveau de nos gènes qui conduisent les cellules à fonctionner de manière incorrecte. L’ensemble des modifications existantes ne sont toutefois actuellement pas connues. L’incidence du cancer du sein ne cesse d’augmenter dans le monde. En 2011, le Luxembourg présentait un taux supérieur de cancer du sein comparé à la moyenne des pays européens.

  • Collection d’échantillons biologiques de sang, de tissu mammaire et de tissu tumoral

Dans cette étude, les patientes suspectées de présenter un cancer du sein seront invitées à autoriser la collecte d’un échantillon de sang et de tissu. La collecte complétée de données relatives aux antécédents médicaux a pour but d’aider la recherche fondamentale à déterminer les causes de développement du cancer du sein, ou éventuellement, à évaluer de nouveaux traitements expérimentaux. Les échantillons sont stockés à la biobanque de Luxembourg pour une période indéterminée.

  • Comprendre les aberrations moléculaires du cancer du sein métastatique

Le cancer du sein prend naissance au niveau du sein (cancer primaire), peut y réapparaitre (récidive locale), ou se propager à d’autres organes (métastatique). « AURORA » est un programme de recherche visant à comprendre les caractéristiques moléculaires du cancer du sein récurrent ou métastatique. Pour les patients acceptant de participer à ce programme, des données démographiques (âge, sexe, poids), cliniques (diagnostic du cancer du sein, traitement, progression de la maladie) et des échantillons biologiques (sang, tissu) seront collectés. Les échantillons seront utilisés pour rechercher des modifications génétiques qui permettraient de comprendre l’apparition du cancer du sein. Ce programme de recherche inclura 1300 patients en Europe.

  • Association de médicaments pour traiter le cancer du sein

Cette étude évaluera la sécurité globale, la tolérabilité et l’efficacité clinique de la combinaison de deux médicaments (ribociclib et létrozole) chez des hommes et des femmes ménopausées atteints d’un cancer du sein avancé  et n’ayant pas reçu de traitement hormonal antérieur. Au total, environ 3 000 patients seront inclus pour recevoir le traitement.  


ANEMIE 

  • Registre de l’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN)

L'hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN) est une maladie rare et dégénérative qui affecte le sang et les organes vitaux suite à une destruction prématurée des globules rouges. Au départ, elle entraine des symptômes et des complications minimes (coloration des urines par exemple) qui peuvent ensuite se traduire par des troubles graves (leucémie, cancer du sang, accident vasculaire cérébral).

Le registre a pour but de comprendre comment les patients gèrent la maladie au quotidien, comment ils sont suivis et traités, et quelles sont l’innocuité et l’efficacité du traitement standard (eculizumab). L’évolution du patient sera documentée par les données extraites du dossier médical et par l’intermédiaire de questionnaires recueillant des informations sur leur santé et leur état général. Les participants seront des enfants âgés de moins de 17 ans suivis sur une période de 5 ans.


CANCER DU POUMON

Le cancer du poumon ne cesse de prendre de l’ampleur au cours des dernières années. En 2012, ce cancer présentait une augmentation de 13% parmi tous les nouveaux cancers. Le plus fréquent (80 à 85%) des cancers du poumon est le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Ce terme, choisi parce que les cellules observées au microscope dans la tumeur ne sont pas petites (en comparaison avec d’autres cancers), regroupe différents types de cancers du poumon. Il peut apparaitre n’importe où dans les tissus qui tapissent les voies aériennes des poumons et peut se métastaser après migration des cellules cancéreuses, développant ainsi un cancer à distance du poumon.

  • Evaluation d’un médicament, utilisé seul ou en association, dans le traitement d’un cancer du poumon non à petites cellules métastatique

L’étude a pour objectif d’évaluer un médicament expérimental (médicament non commercialisé, l’INC280), pour le traitement du cancer à petites cellules métastasé. Elle est menée en 2 phases. La première permettra de définir la dose d’utilisation du nouveau médicament en association  avec l’Erlotinib, médicament habituellement prescrit. La deuxième aura pour but d’analyser l’efficacité du médicament par tirage au sort des patients dans 3 groupes (INC280 seul, INC280 avec Erlotinib ou chimiothérapie). Dans cette étude, le patient et le médecin connaîtront le médicament prescrit. La durée de l’étude dépendra de la réaction de chaque patient. Des échantillons de sang, d’urine et de tumeur seront prélevés et le suivi clinique et l’activité électrique du cœur (ECG) seront documentés. 135 patients  provenant de 50 centres seront inclus à l’étude.

  • Étude sur les biomarqueurs des patients atteints de cancer des poumons non à petites cellules, adénocarcinome

Cette étude est organisée pour approfondir les connaissances sur la maladie et sur sa réponse au traitement habituel (Vargatef®). Elle recrutera des patients traitées par du Vargatef® associé à du docétaxel. Les données démographiques (sexe, age…), les antécédents médicaux, la progression de la maladie et tous les effets secondaires seront documentés. Les données issues des prélèvements sanguins et tumoraux réalisés dans le cadre du suivi médical seront aussi récoltées pour des analyses en laboratoire (mutation génétique, marqueurs de la maladie). L’étude inclura au moins 300 patients en Europe.

  • Comparaison de deux traitements chez les patients souffrant d'un cancer du poumon non à petites cellules avancé

L’objectif de cette étude est de comparer et d’évaluer l’efficacité de deux médicaments différents auprès de patients atteints d’un CPNPC avec une modification spécifique d’une protéine. Les patients recevront soit  le brigatinib (nouveau traitement potentiel, encore expérimental), soit le crizotinib (médicament approuvé et déjà prescrit). Le patient et le médecin connaîtront le médicament administré. L’étude inclura environ 270 patients dans 150 centres dans le monde, pendant 5 ans. Les données seront extraites des différents tests réalisés au cours du suivi médical (électrocardiogramme, biopsie de la tumeur, tests sanguins, questionnaire évaluant la qualité de vie).

  • Evaluation de la dose efficace, de la sécurité et de la tolérance d’un nouveau traitement dans le cadre du cancer du poumon non à petites cellules.

L’objectif de cette étude est de définir la dose recommandée, la sécurité, la tolérance et l’efficacité d’un médicament expérimental chez les patients qui sont atteints d’un type spécifique de CPNPC. Elle est menée en 3 phases : évaluation de la dose recommandée – évaluation de la sécurité et tolérance – utilisation en tant que traitement sur un cancer qui s’aggrave. Une biopsie tumorale fraîche sera réalisée avant le premier traitement avec le médicament à l’étude afin d’étudier les changements dans les gènes de la tumeur au cours de l’étude. L’étude est prévue pour une durée de 24 mois et concernera 130 patients issus de divers centres.

  • Traitement du cancer du poumon chez les non-fumeurs

Les non-fumeurs peuvent aussi être touché par un cancer du poumon, on parle alors de cancer broncho-pulmonaire. L’apparition de ce type de cancer peut être la conséquence d’une mutation de gènes entraînant des modifications du fonctionnement des cellules, qui peuvent alors se multiplier de manière anarchique et développer des tumeurs. Pour la majorité des patients, les gènes en cause ne sont cependant pas encore connus.

L’étude a pour but de découvrir ces mutations génétiques encore inconnues. Chaque patient participant autorisera l’analyse détaillée, en laboratoire, de la tumeur et d’échantillons de sang et le recueil de données médicales, concernant l’apparition et l’évolution clinique de la maladie, le traitement suivi et son effet.

  • Collection d’échantillons biologiques

Le cancer du poumon est un des cancers le plus fréquent. Il est de mauvais pronostic. Il est donc important de développer un test diagnostique efficace pour le traiter au plus vite.

L’objectif de cette étude est d’établir la collection d’échantillons biologiques (sang, urines, salives, petites quantité de tissus prélevé lors de la biopsie,…) la plus importante possible. Ces échantillons pourront servir à la recherche fondamentale notamment sur l’identification précoce ou les causes du cancer du poumon. Les échantillons seront conservés dans une bioanque. Pour compléter les données, les participants seront contactés au besoin tous les six mois après la biopsie ou le traitement du cancer du poumon pendant les cinq premières années.


CANCER DE LA THYROIDE

  • Évaluation des bénéfices et des risques d’un médicament prescrit pour traiter le cancer de la thyroïde médullaire avancé / métastatique

Le cancer de la thyroïde médullaire avancé / métastatique (CMT) est une forme peu commune de cancer de la thyroïde (5 à 8% des cancers de la thyroïde). C’est un cancer de type neuroendocrine car il prend son origine dans les cellules neuroendocrines de la thyroide (cellule qui sécrète normalement une hormone appelé calcitonine).

Cette étude est menée pour confirmer, le rapport bénéfices-risques du vandétanib (CAPRELSA™) 300 mg, chez les patients atteint d’un cancer de la thyroïde médullaire avancé et traité avec ce médicament. Les données issues du suivi médical, du traitement, les effets secondaires, et une analyse en laboratoire de la tumeur seront analysées. Chaque patient sera suivi pendant 14 mois. Le projet implique 6 pays et 30 sites en Europe dans le but de recruter 80 patients.


CANCER DE LA PEAU

  • Evaluation d’un médicament dans le traitement d’un mélanome de stade III ou IV

Le mélanome est un cancer de la peau qui apparaît dans les mélanocytes (cellule de la peau), qui fabriquent le pigment appelé « mélanine ». Le risque de développer un mélanome invasif a considérablement augmenté et la mortalité globale due au mélanome continue de croître.

Cette étude a pour objectif d’évaluer l’efficacité d’un médicament expérimental, le nivolumab dans le traitement d’un mélanome de stade III (inopérable) ou de stade IV (avancé). Le nivolumab est un anticorps étudié pour déterminer s’il permet au système immunitaire de l’organisme d’agir contre les cellules tumorales. La participation à l’étude durera de 24 à 36 mois. Des visites de suivi visant à surveiller l’éventuelle présence d’effets secondaires ou de bénéfices potentiels seront effectuées tous les 3 mois. 1 800 patients seront recrutés sur 29 pays d’Europe.


CANCER COLORECTAL

Le cancer colorectal touche le côlon (gros intestin) et le rectum. Les cellules cancéreuses se multiplient pour former une tumeur dans l’intestin, et si elle n’est pas traitée, la tumeur peut s’étendre à d’autres parties du corps, notamment au foie ou aux poumons. On parle alors de cancer avancé, de stade IV, ou de cancer colorectal métastatique (CCRm). Au Luxembourg, c’est le cancer le plus souvent diagnostiqué avec 200 nouveaux cas par an, touchant aussi bien les hommes que les femmes.

  • Découverte de nouvelles cibles thérapeutiques pour le cancer colorectal

Dans le cancer du colon, le taux de protéines (appelées cytokines) produites par le système immunitaire (système de défense du corps humain) et assurant la communication entre les cellules du corps augmente largement.

Le but de cette étude est de mieux comprendre le parcours de ces cytokines, leurs interactions avec d'autres cellules et leur rôle dans le développement du cancer. L'étude permettra probablement d'identifier d’autres marqueurs/protéines ayant un rôle dans ce cancer, ce qui pourrait aider à son diagnostic et son traitement.

Des échantillons de sang, de selles, d’urine et de tissu (si une intervention chirurgicale est prévue) seront prélevés tous les 6 mois pendant 3 années auprès de centaines de patients.

  • Sécurité et efficacité d’un médicament dans le cancer colorectal métastatique

L'étude a pour objectif de confirmer la sûreté et l’efficacité du médicament « régorafénib » dans le traitement du cancer du colon, à partir des données du dossier médical et d’un suivi régulier des patients. Leur qualité de vie sera aussi évaluée. L’étude est mondiale et 3 000 devraient y participer. 


CANCER DU REIN

  • Efficacité et innocuité d’un médicament comme traitement adjuvant chez les patients atteints de carcinome des cellules rénales après néphrectomie

Le cancer du rein est souvent découvert fortuitement. Il est généralement résistant à la chimiothérapie classique et à la radiothérapie. La chirurgie reste ainsi le traitement de référence. Après traitement chirurgical, de minuscules cellules tumorales peuvent cependant persister et donner naissance à une nouvelle tumeur, raison pour laquelle les chercheurs essaient de développer des thérapies ciblées pour limiter ce risque.

L’objectif de cette étude clinique consiste à déterminer si un médicament, le « pazopanib », permet de prévenir ou de retarder la réapparition d’une tumeur des cellules rénales après traitement chirurgical. Les patients participant recevront soit le « pazopanib » soit un placebo (comprimé qui ne contient aucun médicament). Des données sur les effets du médicament et sur l’état de santé du patient seront recueillies. L’étude est mondiale et environ 1500 cents patients adultes devraient être recrutés.

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