Docteur Iovino Alessandra

Docteur Iovino Alessandra

Le docteur Iovino Alessandra est médecin spécialiste en Cardiologie.

Formation médicale de base : 

  • 2003-2010: Etudes de Médecine à l’Université de Liège – Belgique – Diplôme de Docteur en Médecine
  • 2010-2016 : Master de spécialisation en cardiologie – obtention de l’agrément ministériel  de médecin spécialiste en Cardiologie – Université de Liège

Spécialisations :

  • EACVI  TTE certification (certification européenne en échographie trans-thoracique) - 2018
  • Training in stress echography and transoesophageal echocardiography (CHL Luxembourg 2016-2018)
  • 13th European echocardiography course on congenital heart disease -  2018
  • Diplôme interuniversitaire de Cardiologie congénitale et pédiatrique Paris Descartes -  2020

Intérêts particuliers :

  • Membre de la société Luxembourgeoise de cardiologique, membre de l’ESC (société européenne de cardiologie), membre de l’EACVI (association européenne d’imagerie cardiovasculaire) 
  • Imagerie non invasive (échographie transthoracique, transoesophagienne, échographie de stress et échographie  3D) 
  • Cardiopathies congénitales de l’adulte

Langues parlées :

  • Français (langue maternelle)
  • Italien (courant)
  • Anglais (courant)

 

CHL - CHL Centre

Cardiologie

Fax :
  +352 4411-4120
CHL Centre

Réanimation Cardiaque - U45

Tél : +352 4411-4445
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Unité d'hospitalisation 43

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Octobre rose - Campagne de dépistage du cancer du sein

Octobre rose - Campagne de dépistage du cancer du sein

Octobre rose - Campagne de dépistage du sein au CHL

Originaire des Etats-Unis  « Octobre rose » est une tradition qui perdure depuis plus de 28 ans. Le symbole de cet événement est le ruban rose, rose, couleur féminine, douce, joyeuse et évoquant la bonne santé. Cette campagne internationale a pour objectif de sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein.

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme, il constitue la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes. Au Luxembourg, chaque année cette maladie touche plus de 450 femmes.

 

Le dépistage du cancer du sein à un stade précoce permet de privilégier les chirurgies les moins invasives possibles et de limiter les traitements et leurs effets secondaires. Les cancers du sein ont peu de signes cliniques durant les premiers stades de leur développement, c’est pourquoi le dépistage permet de détecter des anomalies avant l’apparition des signes cliniques.

MAMMOGRAPHIE DE DÉPISTAGE OU DE DIAGNOSTIC ?

L’examen est le même mais il n'est pas réalisé dans le même contexte. 

  • La mammographie de diagnostic est réalisée lorsque votre gynécologue ou votre médecin de famille en fait la demande par simple ordonnance, soit pour un simple suivi, soit lorsqu’il suspecte une anomalie. Dans ce cas, l'examen comportera en plus de la mammographie, des clichés centrés sur la ou les zone(s) suspecte(s), une échographie, voire éventuellement une biopsie. 
  • La mammographie de dépistage est l'examen de référence pour dépister le cancer du sein, notamment à un stade précoce, même sans symptôme. Elle est généralement réalisée dans le cadre du Programme Mammographie national de dépistage.

Mammographie diagnostic

Il est important d’avoir un suivi régulier chez son médecin traitant ou son gynécologue. Cette consultation régulière permet à votre médecin de surveiller toute apparition de maladie maligne ou bénigne des seins mais aussi gynécologiques.

Un 1er bilan pourra vous être proposé par votre médecin. Celui-ci repose sur la réalisation d’une mammographie complétée éventuellement d’une échographie ou d’une IRM en fonction des antécédents de chaque patiente (antécédent de cancer du sein dans la famille, de mutation génétique, de facteurs de risques importants…).

Mammographie de dépistage organisée par le Programme Mammographie (Ministère de la Santé)

Au Luxembourg, depuis 1992, le Ministère de la Santé, en collaboration avec la CNS, organise le dépistage national du cancer du sein par mammographie. A partir de 50 ans, une invitation est envoyée, tous les 2 ans, à chaque femme âgée de 50 à 70 ans (période où le risque de cancer du sein est le plus élevé chez la femme) et affiliée à la CNS. La patiente peut choisir le centre de radiologie agréé qui lui convient pour faire sa mammographie.

Qui?

  • Les femmes âgées de 50 à 70 ans

Où?

  • Unité de Sénologie du CHL ou un centre de radiologie agréé

Quand?

  • Tous les 2 ans

Comment?

 

La mammographie de dépistage

Une mammographie de dépistage, comportant 4 clichés est réalisée à chaque patiente. Cela permet d’avoir une vue globale du sein dans plusieurs plans de l’espace. L’examen mammographique rend possible la détection de micro calcifications qui ne se voient pas à l’échographie. Si on ne peut empêcher l’apparition d’une tumeur cancéreuse, il est possible par contre de la détecter à un stade précoce, c’est-à-dire pour des tumeurs de quelques millimètres. Plus le degré d’agressivité de la tumeur est faible, plus les chances de guérison augmentent.

 

Les résultats suite à une mammographie de dépistage (Ministère de la Santé)

Les images sont analysées par 2 radiologues (le radiologue du service de mammographie et le radiologue du Programme Mammographie) c’est ce que l’on appelle la « double lecture ».

Les résultats sont envoyés au gynécologue ou au médecin choisi par la patiente, ainsi qu’à la patiente dans la langue de son choix (allemand, français, portugais et anglais). 

Un résultat normal1 signifie que la mammographie ne montre aucune anomalie et qu’aucun examen supplémentaire n’est recommandé. Toutefois, un examen clinique annuel reste conseillé, au cours d’une consultation habituelle. 

Un résultat anormal signifie qu’une anomalie a été repérée par les radiologues. C’est le cas pour environ 5% des mammographies réalisées. Dans ce cas, des examens complémentaires sont nécessaires pour mettre au point cette anomalie. Il s’agit en général de clichés complémentaires, d’une échographie, d’une IRM, voire d’une biopsie.

1 sante.public.lu › prevention › cancer-sein-depistage

 

Questions/Réponses

A quelle fréquence dois-je faire une mammographie ?

  • Après 50 ans la mammographie est l'examen de référence dans le dépistage du cancer du sein. Les femmes entre 50 et 70 ans sont invitées à passer une mammographie tous les deux ans.
  • Avant 50 ans ou en cas d’antécédents personnels ou familiaux, c’est votre médecin qui déterminera la fréquence de vos mammographies.

Pourquoi je ne peux pas faire une échographie à la place de la mammographie ?

  • La mammographie est l’examen de première intention qui permet de visualiser l’entièreté de la glande mammaire afin de rechercher des anomalies, telles que des opacités ou des microcalcifications qui ne se voient pas en échographie. L’échographie est recommandée en cas de tissu mammaire dense, très fréquent chez des femmes jeunes ou ménopausées sous traitement hormonal substitutif (THS). L'échographie peut préciser la nature, liquide ou solide, d'une lésion dépistée à la mammographie, outil précieux dans la distinction d'une lésion bénigne ou maligne.

Les rayons X sont-ils dangereux pour la santé?

  • Comme toute radiographie, la mammographie utilise des rayons X. Une exposition répétée peut entraîner, dans de rares cas, l'apparition d'un cancer. La quantité de RX délivrée lors d’une mammographie est très faible car les mammographes sont micro dosés et le risque de cancer est très faible dans la tranche d'âge du dépistage organisé.

Pourquoi faut-il comprimer les seins, ça fait mal ?

  • La compression des seins lors de la mammographie est adaptée au ressenti de la patiente. Elle permet de diminuer l’épaisseur du sein et donc de diminuer la dose de rayons X. Elle permet également d’étaler la glande mammaire et donc de mieux visualiser les structures qui se superposent.

J’ai des prothèses, est-ce que je peux faire une mammographie ?

  • Il n’existe aucun risque de détérioration ou d’éclatement des prothèses mammaires lors de la mammographie. Les prothèses mammaires sont en effet construites dans des matériaux qui résistent aux chocs.
  • 6 clichés sont réalisés, dont 2 clichés avec la technique d’Eklund. Cette manœuvre consiste à repousser  la prothèse en arrière pour mieux visualiser la glande mammaire. Cette technique est indolore et sans crainte pour la prothèse.

 

Cancer chez l'enfant

Cancer chez l'enfant

Prise en charge du cancer chez l'enfant au CHL

Les cancers chez l’enfant n’étant pas les mêmes que les cancers chez l'adulte, ils ont besoin d’une prise en charge spécifique.

Le Plan National Cancer de Luxembourg a fait de la mise en place du Service National d’Onco-Hématologie Pédiatrique (SNOHP) un axe prioritaire.

 

 

Le SNOHP se situe au sein de la Kannerklinik du CHL. L’activité onco-hématologique pédiatrique existant au sein de la Kannerklinik depuis de nombreuses années, le SNOHP consacre cette activité au sein d’un service, qui travaille comme par le passé en lien étroit avec les centres de référence onco-hématologiques universitaires européens. Cette collaboration européenne est formalisée par des conventions spécifiques. La participation aux protocoles cliniques européens de traitement et de recherche et la participation à la recherche fondamentale sont primordiaux pour garantir aux enfants du Luxembourg l’accès à un réseau d’excellence pour leur prise en charge.

L’accompagnement en soins palliatifs de fin de vie est également très particulier en pédiatrie. Le projet de Soins Palliatifs Pédiatriques lié au SNOHP est développé et implémenté au sein du SNOHP et de la KannerKlinik du CHL.

Le SNOHP permet toutes les prises en charge ambulatoires des enfants atteints d’hémopathies, de cancers et tumeurs dans un premier temps, puis prévoit un développement vers une activité plus complète en fonction de son développement.

LES ACTEURS

Les oncologues-pédiatres et les infirmières spécialisées en oncologie pédiatrique

  • Le pédiatre pour les Soins palliatifs pédiatriques et les infirmières spécialisées en soins palliatifs pédiatriques 
  • Le case-manager
  • Une onco-psychologue pédiatrique

LES RCP NATIONALES PEDIATRIQUES

Les décisions concernant les traitements des enfants au sein du SNOHP sont prises après des Réunions de concertations pluridisciplinaires (RCP) spécifiques pour le SNOHP, en lien avec les centres experts européens.

LES LOCAUX

Le Kannerkriibszentrum (SNOHP) se trouve au sein du Département de Pédiatrie de la KannerKlinik. Il occupe 2-4 lits en hôpital de jour, et les enfants peuvent être hospitalisés, si besoin, soit en soins intensifs pédiatriques, soit au sein des chambres à flux existant des unités d’hospitalisation.

L’accueil aux urgences pédiatriques est possible 24h/24h.

Le SNOHP peut se reposer sur l’ensemble des infrastructures du CHL, et en particulier bénéficier des compétences des services nationaux pédiatriques du CHL et des services et compétences spécialisées pédiatriques (réanimation, radiologie, chirurgie, pédo-psychiatrie, pédiatrie, endocrinologie, néphrologie, cardiologie, gastro-entérologie, allergologie, pneumologie, infectiologie e.a.).

 

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Services associés
Cancer de la thyroïde

Cancer de la thyroïde

Prise en charge du cancer de la thyroïde au CHL

Le cancer de la thyroïde est un cancer de bon pronostic dont le nombre de cas a beaucoup augmenté. On distingue cependant les cancers différenciés de la thyroïde les plus fréquents (80%), globalement de très bon pronostic, des cancers indifférenciés de très mauvais pronostic.

Au Luxembourg, en 2013 le registre morphologique des tumeurs a recensé 49 nouveaux cas chez les femmes et 17 chez les hommes faisant une incidence globale de 68 cas par an.

 

 

L’augmentation de l’incidence de ces cancers est en grande partie liée à l’augmentation des pratiques de dépistage (échographie notamment).

Le CHL offre l'intégralité de la filière de prise en charge : diagnostique (échographie, scintigraphies et cytoponction écho guidées, PET Scan) et thérapeutique (chirurgie, radiothérapie métabolique : Iode radioactif).

Le diagnostic est évoqué soit :

  • devant un nodule thyroïdien présentant à l’échographie des caractéristiques suspectes (utilisation de la stratification TIRADS: Thyroid imaging reporting and data system). Pour les nodules suspects (TIRADS > 4), une cytoponction est alors réalisée et selon le résultat le patient est éventuellement opéré.
  • devant un ganglion cervical découvert cliniquement ou sur une imagerie (échographie thyroïdienne ou scanner ou IRM du cou). Dans ce cas également, une cytoponction est réalisée et le patient est opéré s’il existe des cellules malignes d’origine thyroïdienne dans le prélèvement.
  • devant un goitre multinodulaire présentant des caractéristiques suspectes à l’échographie et/ ou des particularités de fixation à la scintigraphie thyroïdienne (nodule(s) non fixant(s) au Technétium et fixant au MIBI).

Le diagnostic est confirmé par l’examen anatomopathologique soit en per-opératoire soit en postopératoire.

Le traitement du cancer thyroïdien est essentiellement chirurgical.

Après la chirurgie (thyroïdectomie partielle ou totale), chaque cas est discuté en réunion de concertation pluridisciplinaire (réunion mensuelle).

Sont discutés en particulier :

1. La nécessité d’un traitement complémentaire : 

  • Complément de chirurgie si nécessaire (thyroïdectomie totale si elle n’a pas été réalisée), curage des ganglions
  • Radiothérapie métabolique : Iode radioactif

2. La nécessité d’examens complémentaires :

  • Scanner thoracique ou corps entier
  • Scintigraphie Iode radioactif
  • PET Scan

3. Le Plan de traitement et de surveillance :

  • Type et Rythme et des examens de suivis par imagerie : échographie, scintigraphie thyroidienne après injection de TSH recombinante
  • Traitement hormonal substitutif et frénateur : suivi biologique (dosages des marqueurs selon le type de cancer: Thyroglobuline après injection de TSH recombinante ou sous sevrage du traitement substitutif ou Calcitonine)  et objectifs thérapeutiques ( taux de TSH)

Les rares cas de cancers résistants au traitement par Iode radioactif sont présentés en RCP d’oncologie.

 

Services associés
Cancer du sang

Cancer du sang

Prise en charge du cancer du sang au CHL

Le Service d’hématologie du Centre Hospitalier de Luxembourg est un centre d’hématologie dont les particularités sont la prise en charge de l’hématologie lourde à l’exception de la réalisation de l’allogreffe de moelle. Dans ce cadre l’ensemble des pathologies hématologiques malignes peuvent y être prises en charge.

Les leucémies aigües sont des cancers de la cellule souche hématopoiétique de la lignée lymphoïde (leucémie lymphoblastique aigüe) ou myéloïde (leucémies myéloïdes aigues). 

 

 

Le diagnostic est souvent posé à partir d’une prise de sang réalisée par le médecin traitant ou par le médecin des urgences face à un problème d’infections récidivantes.

Le diagnostic de leucémie aigüe est une urgence qui nécessite une collaboration étroite et efficace entre les cytologistes du laboratoire d’hématologie du CHL, les hématologues cliniques et le médecin référent, sachant que chez le sujet jeune tout délai dans la mise en route du traitement se traduit en complications potentiellement désastreuses pour le patient.

La mise en route d’un traitement de chimiothérapie nécessite également d’obtenir un bilan cardiologique et pneumologique, ainsi que la mise en place d’un cathéter central le jour de l’entrée du patient. À ce titre, une étroite collaboration avec le service de cardiologie, de pneumologie, de chirurgie et d'anesthésie est indispensable.

Le traitement par chimiothérapie nécessite souvent un isolement en chambre à pression positive dotée d’un filtre HEPA, qui permettra de garantir une réduction des infections notamment fungiques en cours d’hospitalisation.

 

Services associés
Cancer de la gorge

Cancer de la gorge

Prise en charge du cancer de la gorge au CHL

L'ORL prend en charge les lésions tumorales, qu'il s'agisse de la face, du cou, du nez ou des oreilles.

Même si les carcinomes épidermiques sont les plus fréquents, nous traitons également les autres types de cancer, même ceux de nature plus rare (tumeurs acineuses des glandes salivaires, esthesioneuroblastome, chondroblastome laryngé...).

 

 

Le service étant divisé en un pôle cou et larynx, un pôle nez, un pôle oreille et un pôle face (avec des médecins spécialistes spécifiques dans chaque pôle), le patient est orienté vers le pôle concerné.

Dans un délai de temps court, vont s'enchaîner les différentes étapes de mise au point, de discussion dans des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP), jusqu'au traitement.

L'examen en consultation permet de topographier et de classer la lésion. Les examens complémentaires compléteront le bilan loco-régional et à distance et le diagnostic final sera posé grâce aux biopsies.

Après discussion pluridisciplinaire, le choix du traitement est proposé et discuté avec le patient.

Lorsque l'option chirurgicale est retenue, nous bénéficions au bloc opératoire du savoir-faire et de technologies de pointe.

Ainsi les tumeurs de l'oreille, base du crâne et nez sont opérées sous microscope, ou optiques, couplés à la neuro navigation.

Nous privilégions les traitements conservateurs pour les tumeurs du cou et du larynx, et proposons aux patients, lorsque cela est possible, une chirurgie par voie endoscopique, couplée au laser et bientôt au Robot. On remarque ainsi une diminution des complications post opératoires, une réhabilitation dès fonction de déglutition et parole meilleure et un séjour hospitalier plus court. 

Des équipes d’orthophonie et de kinésithérapie nous aident dans cette réhabilitation.

Le retour à domicile est soigneusement préparé après éducation de la famille et des patients, et lorsque toutes les conditions sociales, médico-soignantes le permettent.

Les tumeurs du nez et de la base du crâne sont traitées avec le même soin, et bénéficient du même plateau medico-technique. Il n'est pas rare que lorsque des tumeurs envahissent plusieurs secteurs, de la base du crâne ou du médiastin, nous réalisions nos chirurgies en multi-équipes: neurochirurgien, chirurgiens thoracique, chirurgien plastique.

Enfin, nous développons actuellement la prise en charge des patients souffrant de tumeur de la face. Cette prise en charge très spécifique nécessite des compétences particulières et un savoir faire chirurgical que peu de spécialistes proposent dans le pays.

 

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Cancer du pancréas

Cancer du pancréas

Prise en charge du cancer du pancréas au CHL

Bien que faisant partie des cancers du système digestif, les cancers du pancréas de par leur nature et complexité diagnostique et thérapeutique sont considérés spécifiquement dans un groupe à part.

Leur statistique témoigne de leur augmentation sensible en incidence annuelle par 100.000 habitants estimée dans l’UE en 2012 à 9.5 chez l’homme venant de 4.9 cas en 1980 et de 6.3 chez la femme venant de 2.0 cas dans les années 80.

 

 

Cette augmentation s’est encore accélérée entre 2005 et 2012 avec 4.5% et 5.4% par an, respectivement, chez l’homme et chez la femme.

Les chiffres pour le Luxembourg venant de la même source et pour l’année 2012 sont : 11.2  cas par an et par 100.000 chez l’homme et 6.8 cas chez la femme (1)

A titre de comparaison, 7800 nouveaux cas par an en France et environ 9000 en Allemagne.

Le risque de se voir développer un cancer du pancréas est faible jusqu’à 50 ans, avec moins de 5% des cas, puis augmente avec un pic de fréquence entre 65 et 80 ans.

Par ordre de fréquence on considère : le cancer du pancréas exocrine ou adénocarcinome canalaire pancréatique représente 90% des formes de ce cancer. Les 10% restants sont constitués par de tumeurs beaucoup plus rares comme les ampullomes, les néoplasmes comme les cystadénomes, les tumeurs neuroendocrines, les tumeurs intracanalaires papillaires et mucineuses et finalement les localisations métastatiques uniques d’autres cancers primitifs comme par exemple le cancer à cellules claires rénal qui nécessitent des prises en charge spécifiques et de lors ce qui suit considère surtout le cancer exocrine ou adénocarcinome canalaire pancréatique.

Plusieurs facteurs sont aujourd’hui évoqués dans la genèse de ce cancer, en particulier le tabagisme, le régime alimentaire, notamment la présence d’une obésité, la présence d’un diabète, d’une consommation élevée d’alcool ou encore une pancréatite chronique. Une prédisposition familiale est en cause dans 5 à 10 % des cas. 

Le diagnostic est le plus souvent réalisé à un stade avancé du fait d’une expression clinique tardive de la maladie. Seuls 20 % des patients sont diagnostiqués à un stade où la tumeur est opérable avec intention de guérir. Tous stades confondus, la survie à 5 ans est de 5 %. En cas de chirurgie suivie de chimiothérapie, elle est de l’ordre de 20 % à 5 ans. 

Les circonstances diagnostiques diffèrent selon ou siège la tumeur dans le pancréas. La localisation est le plus souvent à la tête du pancréas, le cancer et alors révélé par un ictère (jaunisse) nu (sans fièvre), parfois accompagné d’une grosse vésicule et d’une altération de l’état général avec amaigrissement et parfois de douleurs abdominales.

Si la localisation est distale c’est-à-dire dans le corps ou la queue du pancréas, une douleur abdominale dans le flanc gauche, mais plus souvent une altération de l’état général sans douleurs seront le motifs de sa découverte…

Beaucoup plus rarement l’apparition d’un diabète de type 2 ou l’aggravation d’un diabète déjà connu ou encore l’apparition d’une pancréatite peuvent révéler le cancer.

Il est alors important de définir les objectifs du bilan initial pour :

  • Confirmer le diagnostic et préciser l’histologie de la tumeur
  • Annoncer le diagnostic au patient
  • Classifier le cancer selon les critères Internationaux et autres critères pronostiques 
  • Etablir le status de performance du patient
  • Définir lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) le traitement le plus adéquat selon les recommandations Internationales amandées par le groupe Cancer du pancréas de l’INC (2)
  • Participer avec le patient dans le libre choix de son traitement
Les acteurs impliqués dans ce processus sont : 

Le médecin généraliste du patient, le gastroentérologue-endoscopiste, le chirurgien digestif, l’oncologue, le radiologue, le radiothérapeute, l’anatomopathologue, l’anesthésiste, le gériatre, le psychologue, le nursing, le nutritionniste, le réanimateur et l’assistant social.

 

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Cancer urologique

Cancer urologique

Prise en charge du cancer urologique au CHL

Le service réunit des spécialistes de l’urologie, médecins et chirurgiens urologues.

Il prend en charge le diagnostic et le traitement des pathologies du système urinaire de l’homme et de la femme ainsi que des pathologies de l’appareil génital masculin.

 

 

Cela est réalisé avec les supports des plateaux techniques et des autres départements concernés : Imagerie médicale, médecine nucléaire, laboratoire, centre d’assistance médicale à la procréation, oncologie médicale, et radiothérapie (centre Baclesse).

Le service assure également la prise en charge 24h/24 et 7 jours sur 7 des troubles urologiques en relation avec des pathologies cancéreuses grâce au service des urgences de l’institution.

Les membres du service d’urologie collaborent quotidiennement avec un grand nombre d’autres spécialistes présents dans l’institution afin d’assurer une prise en charge globale et pluridisciplinaire des patients.

Les membres du service d’urologie travaillent en étroite collaboration et assurent un service de consultation ambulatoire où ils consacrent une partie importante de leur activité à l’information ainsi qu’au dépistage et à l’éducation préventive des patients dans le cadre des pathologies cancéreuses urologiques et des autres problèmes urologiques fréquemment rencontrés.

Le service d’urologie assure le dépistage et le traitement des cancers urinaires de l’homme et de la femme et les cancers génitaux masculins :

  • Cancer de la prostate
  • Cancer du testicule
  • Cancer du rein
  • Cancer de la vessie
  • Cancer des voies excrétrices

Les techniques d’imagerie médicale et de médecine nucléaire les plus récentes sont immédiatement disponibles sur place et permettent la réalisation de bilans complets dans d’excellentes conditions de réactivité et de sécurité.

L’existence de techniques d’IRM prostatique modernes permet une prise en charge optimalisée des cancers de la prostate.

Tous les dossiers de patient sont présentés en réunion de concertation multidisciplinaire regroupant des urologues, des radiologues, des cancérologues (radiothérapeutes et chimiothérapeutes), ainsi que d’autres spécialistes si nécessaires. Un compte-rendu des décisions collégiales figure ensuite dans le dossier informatique du patient pris en charge pour un cancer urologique dans l’institution.

Dans le cadre de la prise en charge chirurgicale des pathologies cancéreuses urologiques, les urologues utilisent toutes les techniques chirurgicales de pointe à savoir la chirurgie conventionnelle ouverte, la chirurgie endoscopique dans le cadre des tumeurs de vessie ou de l’appareil urinaire, la chirurgie cœlioscopique dans le cadre des tumeurs rénales et dans le futur l’utilisation de la chirurgie robotique pour traiter les tumeurs de la prostate ainsi que certains types de tumeurs rénales.

Concernant la prise en charge des tumeurs rénales, la chirurgie d’épargne rénale (avec conservation du rein et préservation de la fonction rénale c'est-à-dire la néphrectomie partielle) est utilisée le plus fréquemment possible quand les possibilités techniques le permettent et suivant les recommandations urologiques internationales.

Les atouts du service sont d’une part la présence d’une unité urologique avec permanence urologique 24h/24 et 7 jours sur 7 par une équipe d'urologues travaillant en étroite collaboration, l’accès à un plateau d’imagerie médicale et de médecine nucléaire complet et ceci dans le cadre d’un environnement médical spécialisé et pluridisciplinaire permettant la prise en charge de pathologie associée. L’utilisation également de techniques chirurgicales de dernière génération comme l’utilisation du laser ou l’acquisition d’un robot chirurgical Da Vinci de dernière génération.

Services associés
Cancer du cerveau

Cancer du cerveau

Prise en charge du cancer du cerveau au CHL

Au Luxembourg, il y a environ 150 à 180 maladies néoplasiques primaires ou secondaires du système nerveux par an.

Ceux-ci comprennent les gliomes (OMS de grade I à IV), les méningiomes (grade I à III), les métastases (eg. Cancer du poumon et du sein), les adénomes hypophysaires, les neurinomes, les médulloblastomes et de nombreux autres types de tumeurs moins fréquentes.

 

 

Le Service National de Neurochirurgie a pour mission d'assurer la prise en charge neurochirurgicale de ces patients.

Pour cela, un équipement technique et un personnel expert sont disponibles. En principe, tous les types de tumeurs du système nerveux (tête, colonne vertébrale, système nerveux périphérique) peuvent être traités chez les adultes et les enfants.

Toutes les possibilités de neuronavigation, stéréotaxie, microchirurgie, neurooendoscopie, résection sous fluorescence et neuromonitoring sont disponibles.

En outre, il existe la possibilité d'une embolisation préopératoire de tumeurs hautement vascularisées.

Les patients sont discutés de façon interdisciplinaire dans des réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) avec les oncologues, les neuroradiologues et d’autres spécialistes.

La radiothérapie adjuvante est réalisée en collaboration avec le service national de radiothérapie du Centre François Baclesse à Esch-sur-Alzette.

Les traitements radiochirurgicaux avec le CyberKnife sont planifiés et exécutés conjointement par les médecins du service national de neurochirurgie, de neuroradiothérapie et de neuroradiologie.

L'évaluation neuropathologique spécialisée a lieu au LNS. Si nécessaire, des échantillons de tumeurs sont également envoyés dans des centres de référence internationaux (participation à des études multicentriques, etc.).

Les évaluations, y compris mutationnelles et les analyses génétiques, sont effectuées conformément à la classification OMS actuellement en vigueur.

Si nécessaire, les patients sont traités dans des études multicentriques (internationales).

Le suivi neurochirurgical / interdisciplinaire est réalisé selon des lignes directrices valables au niveau international et des recommandations thérapeutiques.

Pour des formes particulières de traitement, telles que le traitement d'induction de chimiothérapie à haute dose, la greffe de moelle osseuse, en particulier en pédiatrie, il existe une collaboration avec des centres de référence francophones et germanophones.

Des thérapies de soutien psychologique oncologiques spéciales sont offertes ainsi que des traitements de soutien tels que l'orthophonie, la physiothérapie et l'ergothérapie.

Les traitements de réadaptation sont réalisés en collaboration avec le Centre National de Réadaptation luxembourgeois, ainsi que des centres de rééducation.

Si possible et avec le consentement des patients, des échantillons de tissus tumoraux et de sang sont également conservés pour des projets de recherches scientifiques.

Les priorités de recherche sont ici des analyses biochimiques et génétiques, en collaboration avec le LNS, le LIH et l'Université du Luxembourg (LCSB).

 

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