Le CHL participe pour la première fois cette année à « l’Orange Week », une campagne organisée par le Ministère de l’Egalité des chances et la section luxembourgeoise du Zonta International dans le cadre du projet UNiTE d’ONU Femmes. Le but de la campagne est de sensibiliser le grand public par rapport à la violence envers les femmes et pour mettre fin à la violence sexiste.
Une grande marche de solidarité sera organisée le samedi 24 novembre à 11hrs sur la Place du Glacis. Pour connaître l’ensemble des actions organisées à l’occasion de l’ « Orange Week 2018 », vous pouvez consulter la page Facebook : Lët’z say no
En signe de participation à cette initiative, l’entrée principale de la Maternité sera illuminée « en orange » jusqu’au 09 décembre 2018 inclus.
Projet de construction « Nouveau Bâtiment CHL Centre »
2024
22 février : Lancement officiel des travaux de construction du Nouveau Bâtiment Centre avec la pose symbolique de la première pierre
La cérémonie de pose de la première pierre du Nouveau Bâtiment Centre s’est déroulée le jeudi 22 février 2024 en présence notamment de Madame Martine Deprez, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, de Monsieur Maurice Bauer, Premier échevin de la Ville de Luxembourg, les membres de la Commission administrative et de la Direction du Centre Hospitalier de Luxembourg.
Au terme des traditionnels discours, les personnalités présentes ont procédé au scellement symbolique d’une pierre, sous laquelle a été placée une « capsule temporelle » contenant un texte rappelant notamment la date de la cérémonie et les personnes présentes; une façon de transmettre aux générations futures un fragment de l’histoire locale.
Après la démolition de l'ancienne Maternité, qui a débuté en octobre 2021, et le commencement des travaux de terrassement en novembre 2022, la cérémonie officielle de la pose de la première pierre marque le commencement de l’un des projets de construction les plus importants au Luxembourg, celui qui abritera le futur plus grand bâtiment hospitalier du pays : le Nouveau Bâtiment Centre.
M. Paul Mousel, président de la Commission administrative du CHL : « Cette pose de la première pierre est une étape symbolique, lançant officiellement un projet d'envergure qui s'inscrit dans l'histoire de notre institution. Nous sommes impatients de voir ce projet se concrétiser et de contribuer ainsi à l'excellence des soins de santé dans notre pays. »
Le nouveau bâtiment du CHL s’implantera sur l’actuel site de l’ancienne Maternité, le long de la route d’Arlon entre le Val Fleuri et la rue Federspiel. Avec une surface utile de 54.158 m2, le nouveau bâtiment permettra de regrouper, sur un seul site, l’ensemble des activités cliniques aiguës actuellement réparties sur les deux sites CHL Centre et CHL Eich, ainsi que de l’Institut National de Chirurgie cardiaque et de Cardiologie interventionnelle (INCCI). Le nouveau bâtiment sera par ailleurs directement relié par une passerelle à l’annexe 1 de l’actuel bâtiment CHL Centre.
De la conception à la réalisation, la construction du nouveau complexe hospitalier est l’occasion unique de créer l’hôpital de demain qui sera résolument tourné vers le bien-être du patient. Il s’agira de créer un environnement hospitalier répondant aux besoins du futur en intégrant les innovations techniques et digitales requises pour soigner au mieux les patients et donner un environnement de travail adéquat à nos professionnels de la santé. Une enveloppe budgétaire à hauteur de 555.857.000 d’euros TTC (basée sur l’Indice des prix de la construction d’octobre 2021 de 924,32) a été allouée par l’État pour la construction de ce nouvel hôpital, dont 480 millions pour l’infrastructure et 75 millions pour les équipements et appareils.
Architectes, ingénieurs et spécialistes ont travaillé de concert durant ces dernières années avec les équipes projet du CHL, et en concertation avec la Direction de la Santé, en vue de développer le meilleur concept possible pour assurer ultérieurement un travail de qualité. Dr Romain Nati, Directeur général du CHL : « Je suis énormément reconnaissant du travail réalisé en équipe entre tous les métiers, des nombreuses heures de travail investies ensemble pour réaliser le futur édifice du CHL Centre. Ce projet reflète l'engagement collectif envers l'excellence et l'innovation dans le domaine de la santé, et je suis convaincu que le Nouveau Bâtiment CHL Centre sera un modèle de référence pour les soins de santé au Luxembourg. »
Développement des maladies chroniques, vieillissement de la population, progression des prises en charge ambulatoires, nouvelles pratiques et technologies médicales, sont autant d’évolutions qui peuvent changer en profondeur le fonctionnement d’un hôpital. Lors de son discours, Mme Martine Deprez, ministre de la Santé et de la Sécurité sociale, souligne l’importance que « le nouvel hôpital soit conçu à la hauteur des ambitions de la médecine de demain, et de manière flexible, afin d’être capable de répondre, au fil du temps, aux nouveaux besoins de la population par une transformation de l’usage des locaux ».
Le projet s’inscrit par ailleurs dans une démarche de haute qualité environnementale. A ce titre, l’hôpital vise pour ce projet une certification DGNB Gold, DGNB étant l’acronyme de « Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen » (Société Allemande pour la Construction Durable). M. Jos Dell, architecte et Administrateur-Délégué chez M3 Architectes S.A, met en évidence l'importance de cette certification en déclarant : « L’avantage de la certification réside dans sa prise en compte globale de tous les aspects du développement durable. Les champs thématiques couverts englobent l’écologie, l’économie, ainsi que des aspects socioculturels et fonctionnels tels que la technique, les processus et le site. »
Les travaux de construction du sous-sol du Nouveau Bâtiment Centre ont récemment débuté. Les premiers éléments en surface seront visibles dès le mois d'avril 2025. La fin des travaux et la mise en service du nouvel hôpital sont actuellement programmées pour la fin 2028.
Mme Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg : « À l’horizon 2028, le nouvel hôpital offrira un tout autre visage à l’entrée Ouest de notre Ville. D'ici 2035, le tram étendra sa liaison, connectant la route d'Arlon au centre-ville via le Glacis. Un arrêt directement situé devant le Nouveau Bâtiment Centre facilitera considérablement l'accès à l’hôpital pour tous les usagers. »
Le nouvel hôpital en quelques chiffres clés :
Budget total: 820.960.000 € TTC (basé sur l’Indice 924,32)
Surface utile: 54.158 m2
Bâtiment de 9 étages hors-sol et de 3 étages sous-terrains
476 lits (y compris 20 lits INCCI)
79 % de chambres individuelles
126 emplacements d’hôpital de jour
18 salles opératoires (15 dans le secteur CHL du bloc opératoire et 3 dans le secteur INCCI)
6 salles d’endoscopie
2 héliports
Parking souterrain de 427 places
Composition du groupement lauréat du concours de planification :
3 mai 2022 : Conférence de presse de présentation du Projet Nouveau CHL Centre
En date du 29 avril 2022, le Conseil de gouvernement a marqué son accord sur le projet de loi «autorisant l'État à participer au financement des travaux de construction du nouveau CHL Centre ».
Suite à la présentation du projet de loi en question en Commission de la Santé et des Sports de la Chambre des Députés le 03 mai, la Ministre de la Santé a invité à une conférence de presse pour présenter les détails du projet.
(de g. à dr.) Jean-Paul Freichel, commissaire du gouvernement aux hôpitaux ; Paulette Lenert, ministre de la Santé
(de g. à dr.) Paul Meyers, directeur administratif et financier du CHL ; Dr Romain Nati, directeur général du CHL
Le nouveau bâtiment du Centre Hospitalier de Luxembourg s’implantera sur l’actuel site de l’ancienne Maternité, le long de la route d’Arlon entre le Val Fleuri et la rue Federspiel. Avec une surface utile de 54.158 m2, le nouveau bâtiment permettra de regrouper, sur un seul site, l’ensemble des activités cliniques aiguës actuellement réparties sur les deux sites CHL Centre et CHL Eich, ainsi que l’Institut National de Chirurgie cardiaque et de Cardiologie interventionnelle (INCCI).
Selon les plans de construction, le nouveau bâtiment sera directement relié par une passerelle à l’annexe 1 et l’annexe 2 de l’actuel bâtiment CHL Centre. Ensemble avec ces annexes, la nouvelle construction hôpital portera le nom de CHL Centre. A savoir quel’annexe 1 hébergera notamment les services administratifs du CHL et de l’INCCI, ainsi que des chambres de garde pour les médecins. Dans l’annexe 2 seront intégrés l’amphithéâtre, plusieurs salles de formation, des salles de thérapie physique et le laboratoire du CHL.
De la conception à la réalisation, la construction du nouveau complexe hospitalier est l’occasion unique de créer l’hôpital de demain qui sera résolument tourné vers le bien-être du patient. Il s’agira de créer un environnement hospitalier répondant aux besoins du futur en intégrant les innovations techniques et digitales requises pour soigner au mieux les patients et donner un environnement de travail adéquat à nos professionnels de la santé. Une enveloppe budgétaire à hauteur de 555.857.000d’euros TTC (basée sur l’Indice des prix de la construction d’octobre 2021 de 924,32) a été allouée par l’État pour la construction de ce nouvel hôpital, dont 480 millions pour l’infrastructure et 75 millions pour les équipements et appareils.
Architectes, ingénieurs et spécialistes ont travaillé de concert durant ces dernières années avec les équipes projet du CHL, et en concertation avec la Direction de la Santé, en vue de développer le meilleur concept possible pour assurer ultérieurement un travail de qualité.
Le début des travaux de terrassement est prévu pour le quatrième trimestre 2022, après le vote de la loi de financement. Le planning prévisionnel actuel prévoit la fin des travaux et la mise en service du nouvel hôpital pour fin 2028.
Pour la construction du nouvel hôpital, les aspects suivants ont été définis comme prioritaires :
Un établissement modulaire : qui puisse suivre les évolutions de prise en charge (ex : virage ambulatoire).
Une logique de parcours : de manière à ce que nos organisations soient structurées en fonction des besoins des patients.
Un hôpital à caractère humain : qui se veut rassurant et performant pour le patient. Les distances à parcourir devront être courtes, les parcours logiques et fluides. Le respect de l’intimité du patient est également au cœur du projet architectural.
Un CHL attractif et innovant : où la recherche, l’enseignement et l’innovation sont vecteurs d’attractivité.
Un hôpital digital : qui met les technologies modernes au service des patients et du personnel.
Un hôpital socialement responsable : qui fait face aux enjeux de développement durable. (Le CHL vise par ailleurs une certification DGNB – Deutsche Gesellschaft für Nachhaltiges Bauen pour ce projet de construction).
La conception du futur hôpital prend également en compte les incidences techniques et fonctionnelles de la gestion de la crise pandémique.
La crise sanitaire est survenue durant la période de transition entre l’Avant-Projet Sommaire (l’APS) et l’Avant-Projet Détaillé (APD). Le retour d’expérience de cette période « covidienne » vécue par les équipes hospitalières a heureusement pu être intégré au projet sous forme d’un « concept de pandémie ». L’objectif est de permettre au CHL de pouvoir être pleinement efficient si, à l’avenir, il devait traverser une crise sanitaire similaire.
Composition du groupement lauréat du concours de planification :
Cette année, pour la journée mondiale du diabète, l’équipe du centre de diabétologie pédiatrique (DECCP) du CHL a choisi le thème « Diabète de type 1 et sport : rien n’est impossible ».
A cette occasion, l’équipe du DECCP a initié l’idée d’une exposition avec les plus beaux chefs d’œuvre (dessins, photos, peintures, lettres) réalisés par les jeunes enfants et adolescents concernés par le diabète de type 1, ceci en lien avec le thème « diabète et le sport ». Lors du vernissage, auquel étaient conviés les « jeunes artistes » ensemble avec leurs parents, le Dr Katy Seil-Moreels, pédopsychiatre, a été invitée comme experte pour discuter des « aspects psychologiques du sport chez l’enfant » avec un focus spécifique sur «le sport et diabète ».
Vous pouvez désormais découvrir cette exposition au niveau de la passerelle entre la KannerKlinik et la Maternité du CHL. D'autres photos sont visibles à la fin de cet article.
Diabète de type 1 et sport : rien n’est impossible !
Lors d’un diagnostic de diabète de type 1, des changements apparaissent dans la vie de tous les jours. : apprendre à gérer la maladie, à faire soi-même les injections, à calculer les glucides et adapter les doses au quotidien mais aussi éviter les hypos et les hyperglycémies... Aie ! Beaucoup d’informations à retenir d’un coup. Souvent, dans ces moments là, un sentiment de « trop plein » survient. De nombreuses interrogations sur le train-train quotidien surgissent et notamment celles concernant l’organisation des loisirs sportifs de son enfant. L’idée que son enfant participe à une activité sportive tout en ayant un diabète est souvent une source de stress pour les parents. Est-ce qu’il (elle) pourra continuer à faire du sport ? Comment vais-je pouvoir organiser cela ? Et si une hypoglycémie survenait pendant son heure de sport ? Pourtant, le sport est très bénéfique non seulement pour la santé et l’épanouissement de chacun mais également pour l’équilibre de la maladie.
Les effets du sport sur le diabète
L’activité physique permet de se sentir bien dans son corps et dans sa tête. Au-delà du bienfait physique et métabolique, elle permet un moment de partage, d’échange et peut amener à de bonnes parties de rigolade avec ses amis ☺ Tellement de bonnes choses pour grandir au mieux.
Le sport est donc bénéfique pour la santé mais pas que ! Il a également un effet positif sur le diabète en lui même. En effet, il augmente la sensibilité à l’insuline et permet donc de réduire les doses. L’équilibre glycémique peut se voir ainsi amélioré. Des études ont également montré que la fréquence de l’activité physique est associée à une HbA1c plus basse sans pour autant causer plus d’hypoglycémies (Herbst et al. 2006). Par contre, il est aussi démontré, que trop de temps passé devant les écrans (tablette, télévision, téléphone etc.) augmente l’HbA1c (Galler et al. 2011). Donc plus on fait de sport et mieux c’est !
Qui dit diabète, dit impossible d’être sportif : FAUX !
Il existe d’ailleurs plusieurs célébrités sportives atteintes d’un diabète type 1 : Nacho, le footballeur défenseur du Real Madrid et joueur de l’équipe nationale d’Espagne, Gary Hall Jr., le nageur américain 5x médaillé d’or olympique, Adam Morrison, joueur de la NBA ou encore Anja Renfordt, 6x championne du monde de kickboxing.
Alors… si on récapitule … le sport est bon pour le corps, pour l’esprit et pour le diabète. Alors qu’attendons-nous? Ensemble, faisons bouger le diabète !!!
Préparer au mieux sa séance de sport
Pour faire du sport en toute sécurité, quelques règles sont tout de même à respecter :
Toujours mesurer sa glycémie avant et après le sport mais aussi pendant, si on ne se sent pas bien
Adapter la dose d’insuline avant et après le sport (réduction en fonction de l’intensité et de la durée de l’activité, l’insuline active…) et/ou prendre des snacks supplémentaires
Avoir toujours des sucres rapides et lents sur soi
Informer l’entraineur et éventuellement d’autres participants, qu’on est diabétique et leur expliquer où se trouve le sucre au cas où
En cas d’hyperglycémie + cétonurie : faire une correction, boire beaucoup d’eau et reporter la séance de sport jusqu’au moment où la glycémie est descendue
Le changement de doses d’insuline / des glucides supplémentaires est très individuel. Discute-en lors du prochain RDV avec ton médecin.
Depuis peu, le Luxembourg s’est équipé d’un nouveau PET-CT. Equipement national, le PET-CT Vereos Digital de PHILIPS 100% numérique vient d’être installé au Centre National P.E.T., unité fonctionnelle sise au Centre Hospitalier de Luxembourg. Elle est ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande Région ».
Le coût d’acquisition de ce nouvel équipement de très haute technologie s’est élevé à 2,8 millions d’euro. Depuis le mois de juin 2018, plus de 1.700 patients ont déjà pu en bénéficier au Centre national P.E.T.
Un nouveau scanner, le PET-CT 100% numérique, apparu aux Etats-Unis il y a trois ans, vient de faire son entrée au Luxembourg en étant opérationnel au Centre National P.E.T installé au Centre Hospitalier de Luxembourg depuis plusieurs mois. L’arrivée de ce nouvel équipement est un réel avantage pour les patients : 100% digital, cet appareil associe une sensibilité inédite à une qualité très élevée en termes de résolution d’image, ceci afin de favoriser une « médecine de précision ».
« La qualité et la clarté des images obtenues avec un excellent contraste augmentent notre confiance dans notre interprétation », souligne Dr Paul Jonard, médecin chef du service du Centre National PET-Scan ».
Le principe du PET-CT
Le PET-CT (Positron Emission Tomography couplé à un Computed Tomography) est une technique d’imagerie qui étudie l’activité métabolique des tissus grâce à l’injection d’un produit radioactif – un « traceur ». Cet examen est complémentaire à la radiographie, à l’échographie, à l’IRM, au scanner, qui sont des techniques d’imagerie morphologique.
Le PET-CT démontre son intérêt dans un nombre croissant de pathologies cancéreuses ainsi que dans le suivi thérapeutique et dans l’évaluation précoce de la réponse au traitement. Grâce au nouveau système Vereos notamment, le PET-CT peut également être utilisé dans des domaines extra-oncologiques.
Les atouts de cet équipement 100% digital
Prise en charge diagnostique et thérapeutique améliorée
Le grand avantage du PET-CT 100% numérique est de pouvoir convertir directement les photons en énergie pour ainsi avoir une résolution spatiale et une détectabilité des lésions de l'ordre de quelques millimètres : une sensibilité accrue qui permet désormais de détecter des tumeurs inférieures à 5 millimètres.
La forte sensibilité de l'appareil favorise donc un diagnostic précoce de petites lésions tumorales. Elle rend compte des changements métaboliques de la tumeur avant même qu'il ne soit possible de les observer à l'oeil ou au scanner.
Il est également possible de déterminer si un traitement est efficace en déterminant des changements dans le métabolisme des cellules avant même que la taille de la tumeur ne diminue.
« Nous pouvons ainsi mieux adapter les traitements à la situation exacte de la tumeur, mais également au profil génétique du patient », explique Dr Patrick Paulus, médecin chef du service de médecine nucléaire au CHL.
Examens plus rapides
Ce que les patients remarquent principalement, c’est le gain de temps. Le système PET-CT Vereos dispose d'un tunnel plus court et d’acquisitions rapides, les patients passent ainsi moins de temps dans le scanner. Il permet de réduire le temps d'examen et la dose de radiotraceur injecté au patient d’au moins par deux, avec la même confiance dans le diagnostic.
Images de haute qualité à faible dose
L'autre avantage de cette technique est la réduction des doses d'irradiation. La sensibilité de la machine est tellement élevée que l'on injecte des doses de substances radioactives beaucoup plus faibles. La dose peut également être personnalisée en fonction du patient et de sa pathologie.
Nouveaux champs d'application
Grâce à la possibilité d'utiliser de nouveaux traceurs, le champ d'application s'élargira prochainement notamment aux tumeurs neuroendocriniennes et aux cancers prostatiques.
Perspectives d'utilisation
Que ce soit en neurologie, en cardiologie ou dans le cas des maladies inflammatoires, les applications du PET-CT 100% numérique sont multiples.
Dans un avenir relativement proche par exemple, le diagnostic précoce de maladies neurodégénératives comme l'épilepsie et la maladie de Parkinson pourra être facilité. Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer pourra également être amélioré grâce à la mise en évidence de la présence de plaques amyloïdes.
En cardiologie, le système peut évaluer l'apport sanguin vers le myocarde et servira à estimer la viabilité du muscle cardiaque après un infarctus. Ce système peut aider aussi dans la détection d'autres maladies cardiaques de type endocardites, sarcoïdoses...
Il pourra enfin être utilisé pour la localisation de foyers inflammatoires et infectieux, le suivi des artérites à cellules géantes, des fibroses rétro-péritonéales ou des sarcoïdoses.
« L'ensemble des médecins intervenants apprécie les opportunités des nouvelles avancées technologiques. Le confort patient est nettement amélioré (délais des rendez-vous pour la réalisation de l'examen et amélioration de la radioprotection) », conclut Dr Patrick Paulus.
Chiffres-clés
2017 : 3 369 examens PET-CT
du 01/01/2018 au 31/10/2018 : 3 241 examens PET-CT (donc activité annuelle en augmentation)
Délais moyen pour un rendez-vous depuis la mise en place du nouveau Philips Vereos Digital : 1 à 2 semaines
Un historique PET-CT qui dure
Le premier et unique PET-CT au Luxembourg a été installé en 2004, deux ans après la création du Centre National PET (CNP). Déjà innovant par le choix d’une technologie hybride alliant un équipement PET à un module radiologique CT, le CNP a acquis dès 2009 la certification ISO 9001 reconduite tous les trois ans. Plus de dix ans après, l’équipement choisi reste unique et doté d’un grand potentiel technologique.
« Le choix de l’innovation est un gage de maîtrise des technologies et surtout de vision d’avenir » précise Mme Boissart Valérie, responsable biomédical des investissements médicaux au CHL.
Photos de l’inauguration du nouveau Pet-scan Vereos 100% numérique au CHL
Depuis peu, le Luxembourg s’est équipé d’un nouveau PET-CT. Equipement national, le PET-CT Vereos Digital de PHILIPS 100% numérique vient d’être installé au Centre National P.E.T., unité fonctionnelle sise au Centre Hospitalier de Luxembourg. Elle est ouverte aux médecins nucléaristes du Grand-Duché de Luxembourg et de la « Grande Région ».
Le coût d’acquisition de ce nouvel équipement de très haute technologie s’est élevé à 2,8 millions d’euro. Depuis le mois de juin 2018, plus de 1.700 patients ont déjà pu en bénéficier au Centre national P.E.T.
Un nouveau scanner, le PET-CT 100% numérique, apparu aux Etats-Unis il y a trois ans, vient de faire son entrée au Luxembourg en étant opérationnel au Centre National P.E.T installé au Centre Hospitalier de Luxembourg depuis plusieurs mois. L’arrivée de ce nouvel équipement est un réel avantage pour les patients : 100% digital, cet appareil associe une sensibilité inédite à une qualité très élevée en termes de résolution d’image, ceci afin de favoriser une « médecine de précision ».
« La qualité et la clarté des images obtenues avec un excellent contraste augmentent notre confiance dans notre interprétation », souligne Dr Paul Jonard, médecin chef du service du Centre National PET-Scan ».
Le principe du PET-CT
Le PET-CT (Positron Emission Tomography couplé à un Computed Tomography) est une technique d’imagerie qui étudie l’activité métabolique des tissus grâce à l’injection d’un produit radioactif – un « traceur ». Cet examen est complémentaire à la radiographie, à l’échographie, à l’IRM, au scanner, qui sont des techniques d’imagerie morphologique.
Le PET-CT démontre son intérêt dans un nombre croissant de pathologies cancéreuses ainsi que dans le suivi thérapeutique et dans l’évaluation précoce de la réponse au traitement. Grâce au nouveau système Vereos notamment, le PET-CT peut également être utilisé dans des domaines extra-oncologiques.
Les atouts de cet équipement 100% digital
Prise en charge diagnostique et thérapeutique améliorée
Le grand avantage du PET-CT 100% numérique est de pouvoir convertir directement les photons en énergie pour ainsi avoir une résolution spatiale et une détectabilité des lésions de l'ordre de quelques millimètres : une sensibilité accrue qui permet désormais de détecter des tumeurs inférieures à 5 millimètres.
La forte sensibilité de l'appareil favorise donc un diagnostic précoce de petites lésions tumorales. Elle rend compte des changements métaboliques de la tumeur avant même qu'il ne soit possible de les observer à l'oeil ou au scanner.
Il est également possible de déterminer si un traitement est efficace en déterminant des changements dans le métabolisme des cellules avant même que la taille de la tumeur ne diminue.
« Nous pouvons ainsi mieux adapter les traitements à la situation exacte de la tumeur, mais également au profil génétique du patient », explique Dr Patrick Paulus, médecin chef du service de médecine nucléaire au CHL.
Examens plus rapides
Ce que les patients remarquent principalement, c’est le gain de temps. Le système PET-CT Vereos dispose d'un tunnel plus court et d’acquisitions rapides, les patients passent ainsi moins de temps dans le scanner. Il permet de réduire le temps d'examen et la dose de radiotraceur injecté au patient d’au moins par deux, avec la même confiance dans le diagnostic.
Images de haute qualité à faible dose
L'autre avantage de cette technique est la réduction des doses d'irradiation. La sensibilité de la machine est tellement élevée que l'on injecte des doses de substances radioactives beaucoup plus faibles. La dose peut également être personnalisée en fonction du patient et de sa pathologie.
Nouveaux champs d'application
Grâce à la possibilité d'utiliser de nouveaux traceurs, le champ d'application s'élargira prochainement notamment aux tumeurs neuroendocriniennes et aux cancers prostatiques.
Perspectives d'utilisation
Que ce soit en neurologie, en cardiologie ou dans le cas des maladies inflammatoires, les applications du PET-CT 100% numérique sont multiples.
Dans un avenir relativement proche par exemple, le diagnostic précoce de maladies neurodégénératives comme l'épilepsie et la maladie de Parkinson pourra être facilité. Le diagnostic de la maladie d'Alzheimer pourra également être amélioré grâce à la mise en évidence de la présence de plaques amyloïdes.
En cardiologie, le système peut évaluer l'apport sanguin vers le myocarde et servira à estimer la viabilité du muscle cardiaque après un infarctus. Ce système peut aider aussi dans la détection d'autres maladies cardiaques de type endocardites, sarcoïdoses...
Il pourra enfin être utilisé pour la localisation de foyers inflammatoires et infectieux, le suivi des artérites à cellules géantes, des fibroses rétro-péritonéales ou des sarcoïdoses.
« L'ensemble des médecins intervenants apprécie les opportunités des nouvelles avancées technologiques. Le confort patient est nettement amélioré (délais des rendez-vous pour la réalisation de l'examen et amélioration de la radioprotection) », conclut Dr Patrick Paulus.
Chiffres-clés
2017 : 3 369 examens PET-CT
du 01/01/2018 au 31/10/2018 : 3 241 examens PET-CT (donc activité annuelle en augmentation)
Délais moyen pour un rendez-vous depuis la mise en place du nouveau Philips Vereos Digital : 1 à 2 semaines
Un historique PET-CT qui dure
Le premier et unique PET-CT au Luxembourg a été installé en 2004, deux ans après la création du Centre National PET (CNP). Déjà innovant par le choix d’une technologie hybride alliant un équipement PET à un module radiologique CT, le CNP a acquis dès 2009 la certification ISO 9001 reconduite tous les trois ans. Plus de dix ans après, l’équipement choisi reste unique et doté d’un grand potentiel technologique.
« Le choix de l’innovation est un gage de maîtrise des technologies et surtout de vision d’avenir » précise Mme Boissart Valérie, responsable biomédical des investissements médicaux au CHL.
Les 08 et 09 novembre 2018, le CHL participera à la 32e édition de la Foire de l’Etudiant qui se déroulera à Luxexpo the Box. En tant que 10ème employeur luxembourgeois et 1er hôpital du pays, le CHL souhaite assoir son rôle sociétal au niveau de la promotion des différents emplois hospitaliers.
Sensibiliser les jeunes luxembourgeois et attirer les talents vers ces métiers participe au futur renouvellement des compétences dont notre établissement à besoin au service du patient.
Le CHL tiendra un stand animé conjointement par l’équipe RH et des professionnels de santé.
A l'occasion du mois international de sensibilisation au cancer du sein "Octobre Rose", le CHL et son unité de sénologie ont organisé une journée "Dépistage et bien-être au pays des trois frontières" à la Maternité du CHL.
L'objectif de cette journée était d’associer le bien-être, la prévention de la santé et le dépistage du cancer du sein avant tout. Des stands d'information et de sensibilisation se sont relayés avec des ateliers pratiques et interactifs tels que l'aromathérapie, l'hypnose, la naturopathie, le pilates, le maquillage, le massage du cuir chevelu aux huiles essentielles ou encore la réflexologie.
Un atelier de prévention dédié spécifiquement à l'enseignement à l'autopalpation a été proposé par les équipes du service de sénologie du CHL. La journée était organisée en partenariat et en présence de nombreuses associations œuvrant pour le bien-être des patientes et notamment avec "Europa Donna Luxembourg", "Take Care of You Belgique", "Think Pink" et les "Dames de Cœur France".
Le CHL a également eu le plaisir d'accueillir l'artiste et photographe luxembourgeois Jacques Schneider. Celui-ci a pu présenter au public intéressé son nouveau projet # WIN, lequel a pour but de sensibiliser le plus de personnes possible au dépistage et à la prévention du cancer du sein.
Une conférence thématique sur la prévention de la santé, l'importance de la mammographie dans le dépistage du cancer du sein et l'accompagnement d'un proche atteint d'un cancer a clôturé cette journée qui a connu un vif succès auprès du grand public, des patientes et des collaborateurs du CHL.
Fidèle à ses missions d’enseignement et de recherche, le CHL a accueilli, mercredi 24 octobre, plus de 250 lycéens de Luxembourg lors de la 4ième Journée de la Recherche.
Organisée en collaboration avec le LIH et le LCSB, cette journée combinait des ateliers interactifs et de courtes présentations permettant aux jeunes de mieux comprendre les mécanismes de la recherche médicale et de rencontrer les chercheurs de nos institutions. Ils ont par exemple découvert les possibilités de l'immunothérapie pour traiter certaines formes de cancer, ou les avancées dans la lutte contre l'hépatite C. Au total, six mini-conférences spécifiquement destinées aux jeunes et animées par des médecins du CHL et des chercheurs du LIH ou du LCSB se sont enchaînées au cours d'une journée marquée, par ailleurs, par la performance ultra-dynamique de Mister Science, qui a offert au public un show scientifique autour d'un quizz très instructif.