À l'occasion d'Octobre rose, le Groupe sein du CHL Kriibszentrum propose un programme de cinq tables rondes thématiques destinées aux femmes touchées par le cancer du sein, aux professionnels de santé, mais aussi à toutes les femmes qui souhaitent s'informer sur le dépistage et la prise en charge du cancer du sein.
Pendant tout le mois, différents sujets permettront ainsi de faire le point sur le dépistage ainsi que sur la prise en charge, du diagnostic jusqu'au suivi post-traitement à long terme. Une large place sera également donnée aux témoignages très personnels de patientes ayant eu un cancer du sein et à nos partenaires engagées aux côtés de nos patientes et de leurs proches.
Ces tables rondes seront diffusées sur la page Facebook et sur le site internet du CHL à partir du mercredi 06 octobre:
Mercredi 06 octobre
Table ronde 1 : Dépistage, diagnostic et annonce
Mme Magalie Capone, ATM de radiologie en sénologie, CHL
Dr Olfa Chouchane, pathologiste, chef du laboratoire Anatomo-Pathologie, LNS
Dr Gérald Simon, médecin spécialiste en gynécologie obstétrique
Dr Caroline Duhem, oncologue, coordinatrice du groupe sein et directeur pôle Kriibszentrum, CHL
Dr Fabienne Schäffer, médecin spécialiste en radiologie diagnostique et interventionnelle, CHL
Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image
Mardi 12 octobre
Table ronde 2 : Traitements
Dr Caroline Duhem, oncologue, coordinatrice du groupe sein et directeur pôle Kriibszentrum, CHL
Dr Jean-Baptiste Olivier, médecin spécialiste en chirurgie mammaire et reconstructrice
Dr Bérangère Frédérick, radiothérapeute oncologue, Centre François Baclesse
Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image
Jeudi 14 octobre
Table ronde 3: Témoignages de patientes
Anne, ancienne patiente
Aurélie, ancienne patiente
Mme Vanessa Grandjean, psychologue du groupe sein CHL
Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image
Mercredi 20 octobre
Table ronde 4: Soins de support et suivi post-oncologique
Mme Audrey Benoist, breast care nurse
Mme Marie Dewulf, esthéticienne
Mme Vanessa Grandjean, psychologue groupe sein, CHL
Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillère en image
Mercredi 27 octobre
Table ronde 5: Partenaires aux côtés des patientes
Mme Isabelle Schlammes, vice-présidente Europa Donna Luxembourg et ancienne patiente
Mme Barbara Strehler, psychologue et psychothérapeute, Fondation Cancer
Dr Alexis Lion, FLASS - Fédération Luxembourgeoise des Associations de Sport de Santé
Mme Carrie Cannon, infirmière et présidente asbl Think Pink Lux
Mme Laura Da Silva, infirmière, rédactrice du blog cancer du sein CHL et conseillière en image
Cette campagne à l’initiative de Corrine Ellsworth Beaumont, infographiste et fondatrice de l’association Fondation Know Your Lemons, veut sensibiliser les femmes à la détection précoce du cancer du sein. Soit 12 citrons pour 12 symptômes qui doivent nous alerter.
Le cancer du sein est la 1ère cause de mortalité par cancer chez les femmes.
Au Luxembourg, plus de450 nouveaux cas sont détectés chaque année.
Bien que la plupart des tumeurs mammaires ne soient pas cancéreuses, puisqu’une seule tumeur sur 11 est un cancer, la surveillance et le dépistage précoces sont primordiaux.
L’autopalpation et l’examen visuel des seins sont des examens complémentaires à la mammographie et à la consultation chez votre gynécologue. Ces deux examens doivent être pratiqués de manière régulière afin de dépister des anomalies précoces.
Ces gestes sont simples à réaliser, ils ne prennent que quelques minutes mais peuvent sauver une vie.
Examen visuel des seins
Pourquoi ?
Il est important de se familiariser avec sa poitrine afin de pouvoir détecter tout changement au niveau des seins. Apprenez à connaitre l’aspect normal de vos seins afin de rester attentive à toute modification anormale (rougeur, écoulement, modification du mamelon…).
L’examen visuel des seins permet de rechercher une :
Anomalie de la forme du sein
Modification de la coloration de la peau
Anomalie au niveau du mamelon
En pratique, placez-vous devant votre miroir et prenez le temps d’examiner vos seins dans plusieurs postures.
Autopalpation
Pourquoi ?
Plus une tumeur est détectée tôt, plus les chances de guérison d’un cancer du sein sont élevées, c’est pourquoi l’autopalpation des seins peut aider à un dépistage précoce.
Le cancer n’a pas d’âge, il est donc important de réaliser cet examen à partir de 20 ans, tous les mois et de préférence quelques jours après les règles lorsque le tissu mammaire est plus souple.
Si vous n’êtes pas réglée ou ménopausée, choisissez un jour fixe de la semaine, le samedi par exemple ou le 1er jour du mois.
« Une tumeur cancéreuse est souvent dure et impossible à déplacer (comme un pépin de citron). Alors que les grosseurs banales ressemblent plus à des pois, mous. »
L’autopalpation des seins permet :
de déceler des nodules palpables et d’en déterminer la localisation, la taille et la mobilité
d’examiner le mamelon et l’aréole
de palper les ganglions lymphatiques situés dans le creux axillaire et au-dessus de la clavicule.
En pratique après l’examen visuel, procéder à la palpation : autopalpation debout, couchée, pression des mamelons.
Utilisez l’extrémité des 3 doigts pour masser les seins et vos aisselles.
Pressez assez fort pour bien sentir le tissu mammaire.
Il faut palper toute la zone du sein
Utilisez la main droite pour palper le sein gauche et la main gauche pour palper le sein droit.
Effectuez une palpation :
- de bas en haut et de haut en bas - circulaire (en cercle) autour du mamelon, de l’intérieur vers l’extérieur - radiaire en partant du mamelon et en allant vers l’extérieur du sein
En cas de changement éventuel du sein ou de découverte d’une anomalie, il est recommandé consulter son gynécologue ou son médecin généraliste pour une visite de contrôle.
Vous-même ou votre médecin venez de palper un nodule (boule) dans le sein, ou vous avez observé un écoulement.
Une anomalie est apparue sur votre mammographie, échographie ou IRM.
Ou votre gynécologue vient de diagnostiquer un cancer du sein.
L’équipe médicale et soignante sont conscientes des difficultés et répercussions que cette suspicion ou cette annonce peut avoir sur vous et votre entourage.
C’est pourquoi le CHL met à disposition des patientes une équipe spécialisée dans la prise en charge des pathologies du sein. Une infirmière (Breast Care Nurse) est spécialement formée pour vous soutenir et vous informer tout au long de votre parcours du diagnostic à la fin du traitement. Elle facilite les contacts et assurent les liens avec les différents médecins et autres intervenants spécialisés que vous rencontrez pour vous assurer une prise en charge optimale.
LE RÔLE DE LA BREAST CARE NURSE :
Etre votre personne de référence, ainsi que pour vos proches ou votre médecin traitant.
Vous écouter et répondre à vos questions, reformuler ce qui a été dit par le médecin pour s’assurer de votre compréhension.
Vous informer et expliquer le déroulement des examens et traitements proposés. Certains peuvent provoquer des désagréments, la breast care nurse va pouvoir vous y préparer ainsi que vous informer sur les moyens pour les atténuer.
Organiser et coordonner l’ensemble de votre bilan qui peut comprendre des examens en radiologie, des rdv avec des spécialistes, des prises de sang, entre autres. Elle vous soutiendra dans toutes ces démarches afin que le traitement et le suivi soit réalisé dans les meilleurs délais en collaboration avec les différents secrétariats concernés.
Evaluer vos difficultés et vos ressources, vous informer et vous orienter vers les aides de soutien à l’hôpital et externes (soutien psychologique, service social, diététique, kinésithérapie, soins esthétiques, équipe de la douleur, associations de et pour les patients….)
Nos équipes tiennent à mettre tout en oeuvre pour vous aider dans cette phase difficile.
CONTACT :
Si vous avez une question ou en cas de besoin, vous pouvez contacter l'infirmière spécialisée dans la prise en charge du cancer du sein :
La pathologie cancéreuse a pour particularité de se développer dans les différents organes du corps humain. La prise en charge du cancer nécessite donc l'implication à la fois de spécialistes de la pathologie cancéreuse et de spécialistes d'organes. L'activité en cancérologie est donc particulière par sa nécessaire transversalité.
Au Luxembourg, comme dans beaucoup de pays industrialisés, l’incidence des cancers n’a cessé d’augmenter depuis les années 1970 (augmentation et vieillissement de la population, etc.). Au CHL seul, plus de 1300 nouveaux patients ont été pris en charge au sein de la filière de cancérologie en 2017. Parallèlement, les progrès médicaux font que les patients vivent plus longtemps avec leur cancer.
Pour organiser au mieux cette activité en constante augmentation et permettre au patient de bénéficier du parcours de soin le plus performant possible, le CHL a mis en place le « CHL Kriibszentrum ». Structure permettant de réunir les intervenants de toutes les disciplines concernées par le parcours du patient dans sa lutte contre le cancer, elle vise à assurer une prise en charge coordonnée et personnalisée. Dans ce contexte, le CHL a également augmenté le nombre de lits d’hospitalisation dédiés à la cancérologie, renforcé son équipe médicale avec pôles de spécialisation et réaménagé son hôpital de jour chimiothérapie. Le CHL Kriibszentrum a ainsi vocation de devenir un partenaire majeur dans l’un des deux réseaux de compétence prévus par la nouvelle loi hospitalière pour la prise en charge des cancers.
Dr Guy Berchem, médecin oncologue au sein du CHL Kriibszentrum: « le cancer, c’est pour le patient un parcours : il y a un démarrage, des étapes, des tournants, des pauses. Tout au long de ce parcours, il y a des professionnels, certains du début à la fin, d’autres ponctuellement. Au CHL, tous ces professionnels sont réunis au sein du Kriibszentrum pour assurer une prise en charge transversale et pluridisciplinaire ».
La nouvelle brochure « CHL Kriibszentrum »
La nouvelle brochure « CHL Kriibszentrum » (disponible en PDF ici) fait découvrir au lecteur les différents cancers pris en charge au CHL. Du diagnostic clinique aux traitements proposés et au suivi, la brochure permet de mieux comprendre les principaux éléments qui caractérisent chacune de ces pathologies et la manière dont elles sont prises en charge par les différents « acteurs » impliqués au sein du Kriibszentrum.
Le CHL Kriibszentrum : Dépister, Encadrer, Traiter, Soutenir
Prise en charge transversale et pluridisciplinaire
S’appuyant sur l’expérience des équipes et les évolutions de la médecine, le «Kriibszentrum» du CHL veut offrir une prise en charge complète de tous les types de cancer, de la prévention, au diagnostic et au traitement. Structure transversale reposant sur des équipes pluridisciplinaires dont tous les acteurs « tournent autour du patient », elle assure à tous les meilleurs soins basés sur une prise en charge coordonnée et un parcours de soin personnalisé.
Ce parcours de soin peut être complété par des thérapies innovantes accessibles grâce à la participation de nos médecins à plusieurs projets de recherche.
Les différents soins de support (suivi nutritionnel, psychologique, préservation de la fertilité des jeunes patientes, etc.) sont par ailleurs intégrés dès le début de la prise en charge des patients, pour leur proposer un accompagnement personnalisé tout au long de leur parcours.
Dès le début de la maladie, le patient est considéré dans sa globalité, en tenant compte de ses peurs, ses angoisses ses liens familiaux et sociaux. Il est activement impliqué dans les décisions thérapeutiques le concernant.
Patient, acteur de sa santé dans sa lutte contre le cancer.
Les acteurs – Expertises réunies
L’organisation de la prise en charge du cancer au CHL est structurée autour du département d’onco-hématologie en collaboration avec l’ensemble des spécialités d’organes et des spécialités médico-techniques.
La collaboration de tous ces professionnels de la santé et la mise en commun de compétences hautement spécialisées sont en effet essentielles pour garantir à chaque patient une prise en charge multidisciplinaire et coordonnée selon un parcours de soin personnalisé.
Les réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP)
Le diagnostic de cancer étant posé, le choix du traitement est déterminant. Au CHL, les stratégies thérapeutiques sont discutées en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP). Lors de ces réunions, les dossiers de tous les patients sont examinés par différents spécialistes, permettant de multiplier les expertises croisées pour cibler la stratégie la plus adaptée. Cette stratégie peut d’ailleurs ouvrir également la possibilité d'accéder à des innovations diagnostiques, thérapeutiques ou à des essais thérapeutiques.
Ces RCP sont de différents types. Chacune est dédiée aux cancers d’un organe ou d’un groupe d’organes. Lors des « chest meetings » par exemple, tous les cas relatifs à l’oncologie thoracique, et plus particulièrement le cancer du poumon, sont discutés.
Au CHL, chaque RCP comprend au minimum un oncologue, un spécialiste d’organe, un radiothérapeute, un chirurgien et tout autre praticien concerné par la pathologie cancéreuse traitée. Cette composition est adaptée au type de cancer étudié. Ces RCP se tiennent généralement 1 fois par semaine. Cette périodicité est très importante car elle permet de ne pas retarder la mise en place du traitement.
Les Infirmières coordinatrices – la fluidité d’un traitement personnalisé
Afin de permettre à nos patients de bénéficier d’un parcours clinique personnalisé et coordonné en respect de leurs attentes et besoins physiques et psycho-sociaux, le CHL s’est doté, depuis 2012, de plusieurs infirmières coordinatrices spécialisées ou « case managers »
Elles suivent les patients tout au long de leur parcours clinique. « Leurs principales missions sont de coordonner le flux et la prise en charge dès l’annonce du diagnostic et d’accompagner le patient/la famille tout en travaillant en équipe pluridisciplinaire ».
Nouvel Hôpital de Jour Chimiothérapie
Afin de faciliter l’accueil d’un plus grand nombre de patients et pour un meilleur confort de prise en charge, le CHL a réaménagé son Hôpital de Jour Chimiothérapie. L’équipe médicale du service a quant à elle été étoffée de deux médecins oncologues pour faire face à l’augmentation de l’activité.
Installé au 1er étage du CHL Centre, le nouvel Hôpital de Jour Chimiothérapie répond à un double objectif : offrir plus de confort et de confidentialité aux malades et faire face à l'augmentation de l'activité en cancérologie.
Cinq boxes de soins lumineux, équipés de un à quatre fauteuils, ont été créés, offrant dorénavant une capacité d'accueil de 14 places de traitement. On y retrouve des couleurs apaisantes, des plafonds lumineux créant l'illusion d'optique du ciel, des espaces de soins plus intimes, des fauteuils ergonomiques et des télévisions pour un meilleur confort du patient.
Mme Monique Birkel, Directrice des soins au CHL, à propos de cette structure: « dans cette unité, le patient reste en moyenne entre 1h et 3h, en fonction des soins réalisés. Ce mode de fonctionnement permet de dispenser e.a. des cures de chimiothérapie et l’administration des immunothérapies en ambulatoire et de répondre à la demande des malades, qui préfèrent rentrer chez eux. Des actes soignants tels que prises de sang et pansements y sont également réalisés. »
Nouvelles formes de prises en charge
Les guérisons de cancer sont de plus en plus nombreuses grâce aux progrès thérapeutiques et diagnostiques. Ces progrès permettent aussi une amélioration significative de la durée et de la qualité de vie pour une majorité de patients.
A. Zoom sur les immunothérapies: Succès récents et perspectives
L’immunothérapie cherche à mobiliser le système immunitaire du patient, à l’activer et à le pousser à jouer son rôle de défenseur de l’organisme face à la maladie. La recherche en cancérologie a longtemps voulu utiliser l’immunothérapie comme traitement du cancer, sans succès. Puis, très récemment, les chercheurs ont fait de nouveaux progrès, ont mieux compris comment les cellules tumorales parviennent à bloquer les « alertes » du système immunitaire, et ont commencé à développer les traitements. En quelques années, chercheurs et médecins cancérologues ont réussi à développer de nouvelles thérapies qui font déjà partie de la prise en charge standardisée du cancer et dont l’efficacité, sur certains types de cancer (notamment le cancer du poumon ou le mélanome) a été prouvée.
Les médecins du CHL se sont intéressés très tôt aux possibilités offertes par l’immunothérapie et ont participé depuis une dizaine d’années à plusieurs études sur le mélanome. Aujourd’hui au CHL, l’immunothérapie se combine avec la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie dans le traitement standard de certains cancers pour renforcer les résultats, voire permettre une guérison complète. Au-delà de cet espoir de guérison totale, l’immunothérapie est moins lourde pour l’organisme, et ses effets secondaires sont moins forts que la chimiothérapie ou la radiothérapie classiques.
B. Zoom Nouveautés en chirurgie
La fluorescence en chirurgie
Il y a vingt ans, les chirurgiens opéraient de manière « ouverte », avec des incisions larges sur le corps de leurs patients. Ils n’avaient de vision que celle à taille réelle de la zone à opérer. En quelques années, les révolutions chirurgicales se sont succédées: la chirurgie non invasive s’est imposée, grâce à laquelle les chirurgiens atteignent leur cible en faisant des incisions minimes, par lesquelles passent une caméra permettant une vue magnifiée de la zone d’intervention, et les instruments chirurgicaux que le spécialiste va utiliser avec une plus grande précision. En chirurgie abdominale et des viscères, cette technique, qui porte le nom de laparoscopie, se complète depuis quelques années d’un procédé appelé la fluorescence, c'est-à-dire de l’utilisation d’une substance fluorescente, qui, injectée au patient, va optimiser le regard du chirurgien. Au CHL, l’équipe chirurgicale utilise le vert d’indocyanine, une substance non allergène, sans contre-indication et inoffensive pour les patients dans plusieurs situations per-opératoires (pendant l’opération). À titre d’exemple :
Fluorescence et ganglions sentinelles
Injecté au niveau de la tumeur cancéreuse, le vert d’indocyanine permet de voir les ganglions « de la tumeur », qui ont déjà pu se développer à quelques centimètres. Il est alors possible soit d’enlever ces ganglions, soit de prescrire le traitement le mieux adapté à leur destruction.
Fluorescence et cancer « chirurgie du foie »
De la même façon l’utilisation de la fluorescence permet au chirurgies de mieux cibler des localisations tumorales localisées dans les foie (métastases d’un cancer du gros intestin par exemple) et de mieux les traiter tout en réalisant des gestes de chirurgie moins agressifs.
Protocoles de recherche en cours au CHL
Le CHL s’est traditionnellement impliqué dans la recherche sur le cancer. Comme pour le traitement et le suivi clinique du cancer, la recherche est souvent multidisciplinaire, impliquant plusieurs spécialités médicales et des approches différentes d’un même problème. A ce jour, les médecins du CHL participent :
à des projets de recherche fondamentale, soit par leur contribution à des collections d’échantillons de tumeurs cancéreuses, soit par leur participation aux travaux de recherche fondamentale menés au sein d’institutions partenaires comme le LIH ou le LCSB,
à des projets de recherche clinique, c'est-à-dire concernant des médicaments et des traitements expérimentaux.
Ce blog est le fruit de discussions et d’échanges entre différentes professions soignantes et médicales. Il se veut être un lieu dédié à l’information et à l’échange autour du cancer du sein.
Objectifs :
Vous informer sur le cancer du sein (recherche, actualités, informations traitements et examens, trucs et astuces ...)
Vous donner la possibilité d’échanger avec différents professionnels de la santé sur des thématiques qui vous tiennent à cœur
Vous offrir un espace où poser vos questions et obtenir des réponses pertinentes et professionnelles ( équipe du Blog : Infirmières / Oncologues / Psychologues / Diététicienne / Radiologues)
A qui s'adresse ce blog?
Il s’adresse à toute personne désireuse (patiente, famille, proche, professionnel de santé) d’obtenir des informations sur le cancer du sein au Luxembourg. Il se veut aussi être un lieu d’échange direct avec les professionnelles de santé et les acteurs impliqués dans la prise en charge des patientes et de leurs entourages.
Que contient ce blog?
Le blog contient de nombreuses rubriques, alimentées d'articles en lien avec les différentes étapes et domaines de prise en charge du cancer du sein au Luxembourg :
Cancer du sein
Diagnostic/Examen
Traitement
Effet et secondaires
Traitement additionnels
Sports et cancer
Nutrition
Mode et beauté
Actions solidarité
Témoignages
Psycho-oncologie
Liens pratiques
Lexique
Vous y trouverez également un agenda avec les manifestations, conférences, séminaires et portes ouvertes pouvant vous intéresser.
Ce qui nous tient à coeur
Nous vous remercions d'avance de nous faire part de vos réactions, questions, suggestions... dans la langue de votre choix.
La mammographie est une radiographie du sein permettant l’analyse du tissu mammaire par le radiologue.
Cette mammographie vous est proposée soit dans le cadre de la campagne de dépistage organisée par le Ministère de la Santé, soit par votre médecin.
Comment se préparer à l’examen ?
Voici quelques conseils qui peuvent faciliter le déroulement de la mammographie :
S’assurer de l’absence de grossesse : Si vous pensez être enceinte, il est important de le signaler à la personne qui vous prend en charge.
Période du cycle : Il est conseillé de faire cet examen pendant la 1ère partie du cycle menstruel, c’est à dire les 10 premiers jours après les règles.
Soins du corps : Evitez toute application de déodorant, de crème, d'huile, de poudre ou de parfum sur vos seins ou sous vos aisselles. Ces produits induisent de fausses images sur la radiographie pouvant être confondues avec des lésions.
Vêtements et bijoux : Il est préférable de porter des vêtements faciles à enlever sur le haut du corps. Evitez de porter des colliers ou autres bijoux qui pourraient gêner l’examen.
Anciens examens : Pensez à ramener vos anciens clichés de mammographie. Ils permettront une comparaison des images.
Prescription médicale : N’oubliez pas votre ordonnance médicale. Elle est indispensable pour la réalisation de votre examen ainsi que pour le remboursement par la CNS (Caisse Nationale de Santé).
Comment se déroule l’examen ?
L’examen se passe dans l’Unité de Sénologie et dure environ 15 minutes.
Avant de commencer l’assistante vous posera quelques questions et vous expliquera le déroulement de l’examen.
L’examen est réalisé torse-nu.
L’examen est très peu irradiant car il est réalisé avec des doses de rayons X très faibles.
La soignante réalise plusieurs clichés. Pour cela elle comprime légèrement le sein entre 2 plaques. Cette compression peut occasionner un certain inconfort mais ne dure que quelques secondes. Si la douleur est trop forte, n’hésitez pas à le signaler.
La compression est nécessaire pour étaler la glande et obtenir une meilleure image du sein. Elle permet aussi de réduire les mouvements et de diminuer la quantité de radiations.
Il est indispensable de ne pas bouger.
L’examen comporte au minimum 2 clichés de chaque sein.
Que se passe-t-il après la mammographie ?
Dans le cadre du dépistage organisé par le Ministère de la Santé : 4 clichés sont réalisés. Une fois l’examen terminé, vous pouvez rentrer chez vous.
Dans le cadre d’une mammographie de diagnostic (demandée par votre médecin) : Si le radiologue le juge utile, l’examen peut être complété par des clichés supplémentaires et/ou une échographie.
Le compte-rendu sera envoyé au médecin demandeur de l’examen. Les images et le compte-rendu seront disponible dans votre DSP (Dossier de Soins Partagé).
Implants mammaires ?
Si vous porter des implants mammaires (prothèses) il est important de le signaler à l’assistante.
Celle-ci prendra soin d’utiliser un programme adapté et appliquera une compression minimale sur les prothèses.
De plus elle réalisera des clichés complémentaires appelés «Incidence d’Ecklund» pour mieux voir la glande.
N’hésitez pas à poser toutes les questions qui vous préoccupent à l’équipe de sénologie.