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Bilan de la fertilité -  La perméabilité tubaire

Bilan de la fertilité - La perméabilité tubaire

Les trompes jouent un rôle essentiel dans la reproduction. Ce sont des fins conduits tapissés cellules très fragiles et situés de part et d'autre de l'utérus.  Elles acheminent l’ovule, sorti de l’ovaire, vers la cavité utérine. La fécondation naturelle ou par insémination se réalise dans les trompes. Si les trompes sont obstruées ou de mauvaise qualité, la fécondation est limitée voire inexistante.  

Il existe 3 examens différents qui étudient la perméabilité de vos trompes :  
  •  L’HyFoSy 
    (Hysterosalpingo-Foam-Sonography) 
  • L'HystéroSalpingoGraphie 
    (HSG) 
  • La Laparoscopie exploratrice voire interventionnelle  

L’HyFoSy  

Il s’agit d’une exploration de la cavité utérine et des trompes par injection d’un liquide visqueux dans l’utérus sous contrôle échographique

Déroulement de l’examen :  
  1. L’examen se réalise en consultation, sans anesthésie, vessie vide, non à jeun, entre le 7ème et le 10ème jour de votre cycle. 
  2. Réalisation d’une échographie par voie vaginale afin de vérifier l’aspect des trompes, des ovaires et de l’utérus.  
  3. Mise en place d’un spéculum, prélèvement d’un frottis bactériologique de dépistage et mise en place d’un fin cathéter à travers le col de l‘utérus 
  4. Injection lente du liquide sous contrôle échographique afin d’apprécier la perméabilité des trompes ainsi que l’aspect de la cavité de l’utérus. L’HyFoSy est un examen généralement indolore. Il se peut que la visualisation des trompes ne soit pas possible (1 cas sur4) Dans ce cas il faudra avoir recours à l’HystéroSalpingoGraphie. Attention : S’il y a suspicion d’une infection pelvienne soit à l’échographie soit à l’examen vaginal, l’examen sera postposé.
EN PRATIQUE 

Pour prendre un RDV, vous contactez le secrétariat de PMA au 4411 6520 ou par mail pma.sec@chl.lu  Il faudra que vous achetiez au préalable le produit « ExEmFoam » (actuellement non remboursé) en Pharmacie de ville. Votre gynécologue traitant ou référent en PMA vous fera la prescription.

L’HystéroSalpingoGraphie (HSG)  

Il s’agit d’une exploration par Rayons X de la cavité utérine et des trompes par injection d’un liquide visqueux radioopaque. 

Déroulement de l’examen :  
  1. L’examen se réalise en radiologie, sans anesthésie, vessie vide, non à jeun, entre le 7ème et le 10ème jour de votre cycle. 
  2. Vous êtes installée sur une table sous un fluoroscope (un appareil à rayons X).  
  3. Le gynécologue ou le radiologue place un spéculum dans votre vagin, et après désinfection une cupule est placée dans l'ouverture du col de l'utérus. Injection lente du liquide radioopaque (un liquide visible aux rayons X) à travers la canule. Le contraste apparaît en blanc sur l'image et permet de voir le contour de l'utérus ainsi que le trajet des trompes avant de se répandre à l’extérieur de leur extrémité si la trompe est perméable. 
EN PRATIQUE 

Pour prendre un RDV, vous devez contacter le secrétariat de Radiologie au CHL au 4411 6401 ou bien le service de Radiologie de l’hôpital où pratique votre gynécologue. En vue de l’examen, on vous prescrira : 

  • Un antalgique : Buscopan®, 2cp en une fois, ou Paracétamol 1g, à prendre 2 heures avant l’examen. 
  • Un antibiotique : Azithromycine® 500mg, 2cp en une fois, à prendre le jour de l’examen.

Vous devez donc contacter le service spécifique  vers le 1er jour des règles (ou au 1er jour ouvrable qui suit vous règles (= 1er jour de pertes de sang rouges).  Si vous n’avez pas de règles ou que les cycles sont anarchiques nous vous expliquerons quand réaliser ces examens. Si vous aviez un doute sur une grossesse, parlez-nous en avant de réaliser cet examen.

Généralités (HSG et HyFoSy) 

Tout comme pour l’HyFoSy, la procédure d’HSG n'est pas conçue pour évaluer les ovaires ou pour diagnostiquer l'endométriose. Elle ne permet pas non plus d'identifier les fibromes qui ne sont pas en contact avec la cavité utérine.  

Si aucun des 2 examens ne permet de visualiser le trajet des trompes de façon correcte ou bien si une ou deux trompes ne sont pas perméables, le médecin vous proposera de préciser le diagnostic voire de traiter un problème tubaire éventuel en faisant une laparoscopie. Il s’agit d’une intervention chirurgicale sous anesthésie générale, réalisée le plus souvent en hospitalisation de jour. Cet examen permet d’avoir une vue d’ensemble et directe sur le petit bassin et permettra aussi de traiter chirurgicalement certaines pathologies. 

Les complications 

  • Les complications de l’HyFoSy ou de l’HSG sont de moins de 1% : infection des trompes et du pelvis, maux de tête, réaction allergique, irradiation, pertes de sang… 
  • L’HSG peut vous donner des crampes utérines de quelques minutes à quelques heures après l’intervention.  
  • Il est impératif de consulter en urgences si vous présentiez des symptômes tels que douleurs, fièvre, infection, pertes malodorantes, saignements abondants… Un petit écoulement de liquide et des quelques légères pertes de sang sont normales après cet examen et peuvent durer quelques jours. 
  • Vous pouvez reprendre vos activités normalement après l’examen.  

Les complications possibles de la laparoscopie ne sont pas décrites sur ce feuillet explicatif et feront objet d’un consentement agréé spécifique en cas d’indication opératoire. 

 

 

Flyer_R3_Perméabilite tubaire Avril 2024
Services associés
Bilan de la réserve ovarienne  J2-J5

Bilan de la réserve ovarienne J2-J5

La capacité d'une femme à tomber enceinte diminue normalement à mesure qu'elle vieillit. Avec l’âge : 
  • Le nombre d’ovocytes diminue 
  • La qualité des ovocytes diminue  
  • Le nombre d'anomalies chromosomiques (matériel génétique dans l’ovocyte) augmente  

La réserve ovarienne est définie comme la quantité d’ovocytes présents chez une femme à un moment donné de sa vie. La réserve ovarienne est différente de la qualité des ovocytes, qui se rapporte à la capacité d’un ovocyte fécondé à donner naissance à un enfant vivant. Les femmes naissent avec 1 à 2 million d’ovocytes et les perdent au fur et à mesure du temps pour arriver finalement à la ménopause ; le stock ne se renouvelle jamais. Il existe une variation considérable de la réserve ovarienne chez les femmes du même âge. En PMA, la réserve ovarienne reflète les chances à la réponse de la stimulation ovarienne mais ne reflète pas les chances de succès de grossesse.

Prise de sang : FSH, Oestradiol et AMH  

Pour évaluer votre réserve ovarienne, il faut mesurer le taux sanguin de certaines hormones en début de cycle (entre le 2ème et 5ème jour du cycle) : 

  • la FSH (hormone folliculostimulante) < 14 UI/l 
  • l'oestradiol < 50 pg/ml  

Les dosages nous permettent de comprendre comment fonctionnent vos ovaires et votre axe hypothalamo-hypophysaire (cerveau). L'hypophyse (glande du cerveau) fabrique la FSH pour faire grandir un follicule. Un follicule est un est petit sac qui théoriquement contient l'ovocyte. Normalement, les taux de FSH sont bas en début du cycle menstruel pour ensuite augmenter, provoquant la croissance d'un follicule et la maturation de l'ovocyte. Pendant ce processus, le follicule libère de l'œstradiol qui à son tour indique à la glande pituitaire de produire moins de FSH. Si le follicule commence à se développer trop tôt parce que la FSH est déjà augmentée, l'œstradiol est produit plus rapidement. Si le développement est trop rapide, l'ovocyte à l’intérieur du follicule ne mûrit pas correctement.  

L'hormone antimüllérienne (AMH) est un autre test de réserve ovarienne. Elle est fabriquée dans les follicules et est liée au nombre d'ovules disponible.  

D’autres tests hormonaux peuvent être demandés dans la même prise de sang en fonction de votre histoire clinique. 

Tubes de prélèvements de sang

Le CFA – compte de follicules antraux  

Une échographie est réalisée par voie vaginale, vessie vide, et un calcul du nombre de follicules (taille 2-10mm) est réalisé. Celui–ci sera interprété en fonction de votre âge et de vos antécédents. Un nombre faible de follicules peut refléter une altération de votre réserve ovarienne avec de plus faibles chances de réponse à la stimulation et un nombre plus élevé peut nous indiquer un risque d’hyper-réponse (hyperstimulation) et une nécessité d’adapter votre traitement et prendre des mesures préventives.  

Cet examen se réalise entre le 2ème et le 5ème jour de votre cycle (le 1er jour étant défini quand les règles sont rouges).  

Si vous n’avez pas de règles ou que les cycles sont anarchiques, nous vous expliquerons quand réaliser ces examens. 

Dès que vous êtes réglée nous vous demandons de prendre rendez-vous au secrétariat du centre de PMA (tél. 4411 6520) ou chez votre gynécologue traitant afin de pouvoir réaliser votre échographie. 

Echographie taille follicule
Flyer_R3_Bilan reserve ovarienne J2-J5 Avril 2024
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Risques et complications en PMA

Risques et complications en PMA

Les risques liés à la stimulation ovarienne 

Afin de provoquer une croissance de plusieurs follicules au cours d’un même cycle menstruel, il est indispensable d’administrer des hormones en quantités plus importantes que celles produites de façon naturelle par le corps de la femme. Ainsi le taux d’Oestradiol augmente de façon proportionnelle au nombre de follicules, ce qui peut donner lieu chez certaines patientes à des effets secondaires comme des douleurs abdominales, des nausées, migraines, changements d’humeur, sensation d’irritabilité… 

Risques particuliers : 

LE RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE (= survenue de phlébite, embolie pulmonaire voire d’accident vasculaire cérébral)   
  • Cette complication est exceptionnelle. Or elle peut être un risque réel chez les patientes qui présentent une prédisposition génétique à faire des thromboses. Chez les patientes à risque, une prévention est ainsi mise en œuvre pendant la stimulation. 
  • Une autre situation à risque thrombotique est l’hyperstimulation ovarienne (voir ci-dessous)     

Il est donc important de communiquer toute douleur ou rougeur surtout au niveau des membres inférieurs en cours de traitement hormonal. 

REPONSE EXCESSIVE - Le syndrome d’hyperstimulation ovarienne (SHO) 3 à 4% des tentatives, degrés de gravité variables   
  • On doit craindre une évolution vers un SHO, si le nombre de follicules en croissance dépasse un certain seuil et que le taux d’œstradiol s’élève au-dessus d’une certaine valeur : différents mécanismes ainsi déclenchés, vont provoquer une accumulation de liquide dans la cavité abdominale. En plus d’un ballonnement abdominal et de possibles problèmes digestifs, le passage du liquide en dehors des vaisseaux sanguins va provoquer une concentration du sang circulant avec un risque de développer des thromboses. La diminution du volume sanguin entraînera par ailleurs une diminution de la filtration des reins et vous allez donc uriner moins. Il est donc important de surveiller l’évolution du poids et du volume de vos urines. En cas d’altération de ces paramètres, nous vous prions de nous avertir au plus vite et passer par les urgences de la maternité. Les symptômes commencent généralement 2-3 jours après la ponction des follicules et durent 10-14 jours ; ils peuvent se prolonger en cas de grossesse. 
  • Afin d’éviter au maximum la survenue d’un SHO, nous avons à disposition des protocoles de stimulation adaptés. Si toutefois à l’échographie et à la prise de sang les valeurs dépassent un certain seuil, une congélation de tous les embryons (« freeze all ») sera prévue. Ceci permettra à votre corps de récupérer de la stimulation et le transfert embryonnaire aura lieu le cycle d’après.  
  • Après la ponction vous allez bénéficier d’une surveillance adaptée à votre situation médicale. Cependant, malgré les précautions prises, une hyperstimulation ovarienne peut survenir et entraîner une hospitalisation.  
  • Il faut savoir que le SHO est la complication la plus grave de la stimulation ovarienne et qu'elle peut nécessiter dans de rares cas une admission au service de réanimation médicale. 
TORSION D'ANNEXE (ovaire et trompe) - dernier jour de stimulation et dans les jours suivant la ponction (fréquence < 0,2%)   
  • Cette complication se manifeste par une douleur pelvienne brutale qui ne s’arrête pas. Il faut se rendre sans délai aux urgences gynécologiques les plus proches de chez vous. Fréquemment l’annexe se détord toute seule. Si la torsion d’annexe persiste, une intervention chirurgicale sera réalisée en urgence.  

Les risques liés à la ponction folliculaire

La ponction folliculaire est réalisée en position gynécologique sous sédation et dans des conditions d’asepsie maximale. Le geste se fait sous contrôle échographique, une aiguille de ponction étant montée sur la sonde d’échographie endovaginale. L’opérateur suit donc chacun de ses gestes à l’écran de l’appareil d’échographie. Cependant, des accidents peuvent survenir : 

HÉMOPÉRITOINE POST-PONCTION (fréquence 1 ponction/500 environ)

Cela correspond à un saignement ovarien persistant après la ponction, pouvant nécessiter une intervention chirurgicale en urgence pour réaliser la coagulation et le lavage de la cavité abdominale avec hospitalisation de 24 à 48h. 

INFECTION PELVIENNE POST-PONCTION (fréquence < 0,5%)  

Elle se manifeste par des douleurs pelviennes et parfois de la fièvre quelques jours après la ponction, des symptômes qui persistent malgré les traitements antalgiques. N’hésitez pas à consulter aux urgences de la Maternité si vous présentez ces symptômes. 

PLAIES DES STRUCTURES DE VOISINAGE   

Dans d’exceptionnels cas, l’introduction de l’aiguille de ponction pourrait causer une blessure des organes voisins de l’ovaire, tels que : 

  • La vessie, pouvant entrainer une hématurie (présence de sang dans les urines) 
  • L’intestin, pouvant entrainer une infection (cf ci-dessus) 
  • Les gros vaisseaux sanguins, pouvant entrainer une hémorragie (cf ci-dessus) 

Dans certains de ces cas, extrêmement rares (1/100.000), une intervention chirurgicale (laparoscopie) pourrait être nécessaire pour réparer la blessure. 

SAIGNEMENT VAGINAL (< 1%) 

Il s’agit en général d’un saignement sans gravité qui peut apparaître à l’endroit où l’aiguille traverse la paroi vaginale. Dans la plupart des cas, il s’arrête tout seul, au bout de quelques minutes. Parfois, il peut être nécessaire de placer un point de suture. Si jamais un saignement important apparaissait au décours d’une ponction, nous vous recommandons de consulter aux urgences de la Maternité. 

 

Flyer Risques et complications en PMA Mars 2024
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La préservation de la fertilité chez les femmes atteintes d’un cancer

Situé à la Maternité du CHL, le Service National de PMA (Procréation Médicalement Assistée) est devenu un centre de référence au Luxembourg pour assurer les consultations d’oncofertilité chez toutes les femmes en âge de procréer à qui l’on vient de diagnostiquer un cancer.

L’oncofertilité, pour qui ? 

L’oncofertilité est une discipline médicale visant à préserver la fertilité essentiellement chez les femmes qui sont touchées par un cancer et qui présentent un risque (transitoire ou définitif) de stérilité résultant de l’administration d’un traitement anticancéreux (chimiothérapie et radiothérapie). 

Chez L’homme, à partir de la puberté, la préservation de la fertilité se fait assez aisément par une congélation de sperme avant de débuter le traitement anticancéreux. Chez les femmes et les jeunes filles (même prépubères), touchées le plus souvent par un cancer du sang (comme un lymphome ou une leucémie) ou un cancer du sein, il faut recourir à des techniques d’oncofertilité plus spécifiques.


La consultation d’oncofertilité au CHL

Idéalement, la consultation d’oncofertilité doit avoir lieu rapidement après le diagnostic du cancer chez la femme, et doit être prescrite par le médecin généraliste ou l’oncologue. 

Cette consultation d’oncofertilité, réalisée par un médecin gynécologue spécialiste de la fertilité du service PMA, poursuit plusieurs objectifs : 

  • évaluer la réserve ovarienne de la patiente,
  • informer la patiente sur les techniques de préservation de la fertilité et connaître son souhait de prise en charge,
  • déterminer le délai disponible avant la mise en route du traitement anticancéreux,
  • faire un choix sur la méthode de préservation de la fertilité la plus adaptée par rapport au cas clinique de la patiente.

Le rôle de l’oncologue dans la prise en charge de la patiente est aussi fondamental. C’est lui qui va définir le degré d’agressivité du cancer et déterminer ainsi l’urgence des traitements (chimiothérapie et radiothérapie) qu’il faut mettre en place. L’oncologue devra  fournir au médecin spécialiste de la fertilité des informations complètes (doses exactes de la chimiothérapie, types de médicaments administrés…). Sur base de ces informations, le médecin spécialiste de la fertilité pourra discuter avec la patiente de la bonne indication de traitement et en cas de besoin il pourra présenter le dossier pour une discussion multidisciplinaire à un centre de référence à l’étranger (Conventions avec la clinique de fertilité Erasme (Prof Demeestere) et Brussel IVF (Prof De Vos) afin d’orienter et demander un avis de traitement à l’étranger selon le désir de la patiente. 

La décision finale quant au choix du traitement est toujours le résultat d’une discussion pluridisciplinaire, entre la patiente, l’oncologue, le gynécologue et le médecin spécialiste de la fertilité.

Les techniques de préservation de la fertilité existent depuis une vingtaine d’années maintenant. Elles sont au nombre de deux :

1. La vitrification ovocytaire après stimulation ovarienne :

La stimulation ovarienne est la méthode de référence, que la patiente ait un partenaire ou non ; elle est envisagée lorsque le traitement anticancéreux peut être reporté de 2 semaines. La technique utilisée est similaire à celle que l’on pratique en fécondation in vitro classique. Dans le cadre de l’oncofertilité, la stimulation ovarienne, qui dure en moyenne 14 jours, peut être débutée indépendamment du cycle ovulatoire. Les ovocytes sont ensuite ponctionnés et congelés.


2. La préservation du tissu ovarien : 

Cette technique, plus récente, consiste à préserver le tissu ovarien après avoir prélevé un ovaire ou un fragment de tissu ovarien par laparoscopie sous anesthésie générale. Elle est réservée aux jeunes filles prépubères et aux patientes qui reçoivent un traitement très toxique càd avec un risque très élevé d’insuffisance ovarienne induit par le traitement anticancéreux et à celles où la prise en charge du cancer est très urgente (càd qui ne peut pas être postposée de deux semaines). L’ovaire peut être prélevé au Luxembourg. Il est acheminé ensuite dans un service universitaire spécialisé à Bruxelles où il est préparé et des petits fragments de cortex ovarien vont être congelés. Une fois la patiente en rémission, mais n'ayant pas encore récupéré sa fonction ovarienne, des petits fragments ovariens pourront être transplantés par voie laparoscopique à l’endroit initial de l’ovaire et vont normalement récupérer une fonction ovarienne temporaire càd sécréter les hormones féminines et  permettre éventuellement une grossesse spontanée.  Jusqu’il y a peu, il s’agissait d’une méthode expérimentale. À l’heure actuelle, plusieurs centaines d’enfants sont nés à travers le monde. La technique de préservation du tissu ovarien est donc désormais une alternative reconnue à la cryopréservation d'ovocytes lorsque cette dernière n'est pas envisageable.


Le choix de la technique de préservation de la fertilité dépend de plusieurs facteurs : 

  • l’âge de la patiente et son état général au moment du diagnostic,
  • le stock d’ovocytes présents au niveau des ovaires, 
  • l’état général de la patiente au moment du diagnostic,
  • le type de cancer,
  • le protocole de traitement (doses et types de médicaments administrés),
  • le délai disponible avant la prise en charge oncologique. 

La curabilité du cancer et l’âge de la patiente sont les deux critères majeurs pour pouvoir bénéficier d’un traitement de préservation de la fertilité au Luxembourg. 

Les patientes qui viennent en consultation d’oncofertilité au CHL reçoivent un accompagnement de haute qualité. La collaboration étroite entre l’unité d’onco-sénologie, le Service National de PMA et la Clinique de la Ménopause y contribue fortement.

Depuis 2021, une fertility nurse a rejoint l’équipe médico-soignante du Service National de PMA. Son rôle est d’accompagner les patientes et de prendre contact avec les centres étrangers de PMA afin d’aider le médecin spécialiste de la fertilité dans le suivi des dossiers des patientes.

Les médecins et/ou patientes contactent le secrétariat de PMA :

Suite à cette prise de contact, un questionnaire spécifique sera envoyé, afin de pouvoir orienter la prise en charge éventuelle au préalable à la consultation qui se fera en présentiel dans les 24 à 48 heures.

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Programmation foetale et santé adulte: est-ce que tout est joué d'avance?

Programmation foetale et santé adulte: est-ce que tout est joué d'avance?

Matinée PMA du Centre de fertilité le 24 mars 2018, amphithéâtre du CHL

Au-delà des gènes, de nombreux facteurs nutritionnels, hormonaux et environnementaux sont susceptibles de modifier le développement embryonnaire et fœtal. Ces modifications, survenant au cours de la vie intra-utérine affectent la santé de l’enfant et de l’adulte et entraînent des risques de développer certaines pathologies.

PROGRAMME

  • 08h30: ACCUEIL DES PARTICIPANTS
  • 09h00: Les bases de l’épigénétique – Programmation fœtale et micronutriments - Pr Jean-Louis GUEANT, Directeur INSERM UMRS 954 Nutrition – Génétique et exposition aux risques environnementaux, Faculté de Médecine, Lorraine Université, Nancy, France
  • 10h00: Le concept de la DOHaD (Developmental Origin of Health and Disease) - Dr Pascale CHAVATTE-PALMER, responsable Equipe PEPPS Placenta Environnement et Programmation des PhénotypeS, INRA Jouy-en-Josas, France (1ère partie) 
  • 10h30: PAUSE CAFÉ
  • 11h00: Effets à long terme de la PMA - Dr Pascale CHAVATTE-PALMER (2ème partie)
  • 11h45: Programmation fœtale : le point de vue du pédiatre - Pr Umberto SIMEONI, chef de service de pédiatrie et laboratoire DOHaD, CHUV, Lausanne, Suisse
  • 12h45: Discussions et clôture de la matinée 

INSCRIPTION:

Inscription en ligne via le formulaire disponible ici.

LIEU:

Amphithéâtre du Centre Hospitalier de Luxembourg

4 Rue Nicolas Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg

Laboratoire National de Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Laboratoire National de Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Le laboratoire national de Procréation Médicalement Assistée (PMA) fait partie du département de biologie clinique du CHL. Celui-ci regroupe l’ensemble des activités d’analyse biologique. Le département est accrédité depuis le mois de mars 2019 selon la norme ISO 15 189 qui est spécifique des laboratoires d’analyses médicales.

Le département regroupe actuellement 7 biologistes médicaux qui sont médecin, pharmacien ou docteur en chimie spécialisés dans les analyses biologiques, ainsi qu’environ 80 laborantins et ATM de laboratoire sous la supervision de 3 cadres soignants.


Laboratoire PMA

Le Laboratoire de Procréation Médicalement Assistée (PMA) a commencé ses activités en 2005. Depuis 2015, il est installé dans des locaux neufs, au sein de la Maternité du CHL, au même endroit que le service clinique de PMA, avec lequel il forme le Centre de Fertilité du CHL.

Le laboratoire de PMA assure les analyses courantes en diagnostic andrologique, telles que :

  • le spermogramme/spermocytogramme,
  • le test de migration-survie,
  • l’évaluation des oligospermies extrêmes,
  • le traitement des biopsies testiculaires,
  • la recherche d’éjaculation rétrograde,
  • la recherche d’auto-immunisation anti-spermatozoïdes.

Le dosage des marqueurs biochimiques du liquide séminal et l’étude de la fragmentation de l’ADN des spermatozoïdes sont sous-traités par des laboratoires français.

Le laboratoire de PMA a le statut de service national pour la réalisation des techniques d’aide médicale à la procréation, telles que

  • la fécondation in vitro (FIV) conventionnelle et avec micro-injection de spermatozoïdes (ICSI),
  • la congélation des embryons surnuméraires et le transfert d’embryons congelés.
  • la préparation de sperme en vue d’une insémination artificielle
  • la cryoconservation de gamètes (spermatozoïdes et ovocytes)

Le laboratoire de PMA est actuellement accrédité par l’Office Luxembourgeois d’Accréditation et de Surveillance (OLAS) selon la norme ISO15189.2012 pour la partie diagnostique et la partie thérapeutique.

Le laboratoire de PMA du CHL est reconnu comme établissement de tissus par le Ministère de la Santé du Grand-Duché de Luxembourg (EU TE Code LU000603) et satisfait aux exigences de la loi du 1er août 2007 sur les tissus et cellules humaines destinés à des applications humaines.

En tant que service national, le laboratoire de PMA travaille en étroite collaboration avec le service clinique de PMA du CHL (Centre de Fertilité) et celui des Hôpitaux Robert Schumann (clinique Dr Bohler).

Le laboratoire de PMA est installé au deuxième étage de la Maternité du CHL et occupe une surface d’environ 350 m2. Celle-ci comprend entre autres un secrétariat et une salle d’attente (communs avec le service clinique), deux pièces pour l’analyse du sperme, deux pièces pour le recueil du sperme, une salle de cryobiologie (congélation et conservation des échantillons) et une salle propre dédiée à la FIV qui répond aux exigences de la classe C des GMP (Good Manufacturing Practices) de l’industrie pharmaceutique. S’y ajoute une surface d’environ 100 m2 réservée aux activités cliniques, dont 2 salles de transfert et d’insémination. Le personnel du laboratoire de PMA, autorisé par la CNS, comprend deux médecins biologistes spécialisés en biologie de la reproduction et 5 techniciens de laboratoire.

Afin d’optimiser la prise en charge des patients, le laboratoire de PMA met l’accent sur la maîtrise des facteurs environnementaux au laboratoire de FIV, les conditions de culture des embryons en incubateur, la sécurité en salle de cryobiologie, les mesures de préservation de la fertilité, l’identitovigilance et la traçabilité des échantillons.

Lëtzebuergesch: In vitro Fertilisatioun am CHL Erklärungen vum Dr Forges - Reproduktiounsbiolog


Français: La fécondation in vitro au CHL explications par le Dr Forges - Biologiste de la reproduction


Deutsch: In vitro Fertilisation im CHL Erklärungen von Dr Forges - Reproduktionsbiologe


English: In vitro fertilization at CHL explanations by Dr Forges - Embryologist

Vous trouverez dans ce catalogue des informations importantes concernant les analyses, les valeurs normales éventuellement disponibles sont données à titre indicatif.

L'équipe du laboratoire se tient à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Retrouvez ici les différentes analyses réalisées par le Département de Biologie Clinique du CHL.

CHL - CHL Maternité

Coordonnées

Fax :
  +352 4411-6255
Docteur Caroline Schilling

Docteur Caroline Schilling

Elle a fait ses études de médecine en Belgique et a obtenu son Diplôme de Docteur en Médecine à l’Université Catholique de Louvain en 2000.

Elle a réalisé sa formation de médecin spécialiste en Gynécologie-Obstétrique à l’Université de Liège dans le service du Prof. Foidart et a été diplômée en 2005. Formation complémentaire en Médecine de la Reproduction dans le service du Prof. Dubois à l’hôpital de la Citadelle à Liège et Diplôme Universitaire de Thérapeutique en Stérilité dans le service du Prof. Frydman, Hôpital Antoine Béclère à Clamart.

Travaille à la Maternité G-D Charlotte en tant que Médecin spécialiste en Gynécologie-Obstétrique et Médecine de la Reproduction depuis 2006.
Depuis 2008 elle est chargée de cours au Lycée technique pour Professions de Santé (cours d’embryologie).
Elle est membre du comité d’éthique hospitalier depuis 2010.
Depuis 2011 chef de service clinique du Service National de PMA.

20375 Caroline Schilling
CHL - CHL Maternité

Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Fax :
  +352 4411-6255
CHL - CHL Maternité

Obstétrique (Suivi de grossesses)

Fax :
  +352 4411-6506
CHL Maternité

Unité d'hospitalisation 74 - 4e étage Maternité

CHL - CHL Maternité

Gynécologie

Fax :
  +352 4411-6506
CHL Maternité

Unité d'hospitalisation 73 - 3e étage Maternité

CHL Centre

Unité d'hospitalisation 30

Tél : +352 4411-2734
CHL - CHL Maternité

Urgences - Policlinique Maternité

Fax :
  +352 4411-3756
CHL - CHL Maternité

Policlinique gynéco-obstétricale

Fax :
  +352 4411-6506
CHL - CHL

Direction Médicale

Fax :
  +352 4411-6902
CHL - CHL Centre

Clinique du Sein

Fax :
  +352 4411-6871
Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Bienvenu au Centre de Fertilité de la Maternité du CHL.

Sur ce site internet, nous aimerions vous faciliter le premier contact avec la Procréation Médicalement Assistée (PMA) et vous fournir des informations qui vous aideront dans votre parcours.

En général, 12-15% des couples hétérosexuels n’arrivent pas à concevoir après un an d’activité sexuelle régulière. Si au terme d’investigations spécifiques, un problème de fertilité est mis en évidence ou si vous souhaitez bénéficier d’une PMA dans le cadre d’un projet homo- ou monoparental, nous vous proposerons des traitements adaptés, afin de tenter l’obtention d’une grossesse, en étroite collaboration avec votre gynécologue habituel.

L’équipe pluridisciplinaire du Centre de Fertilité du CHL est à votre disposition pour vous accompagner dans votre projet et vous souhaite un rapide succès.


Dossiers :

Illustration du dossier

1e prise de RDV :

Par mail :  pma.sec@chl.lu ou via la rubrique « Demande de rendez-vous en ligne » disponible ici.
Veuillez préciser dans quelle langue vous préférez communiquer avec votre gynécologue référent PMA : luxembourgeois, français, allemand ou anglais.

  • La secrétaire vous enverra par mail un questionnaire médical à remplir et à renvoyer par mail à l’adresse pma.sec@chl.lu
  • Dès réception du questionnaire rempli, la secrétaire vous propose un rendez-vous avec un des médecins agréés en PMA et vous envoie une liste d’examens que vous devrez réaliser préalablement. Pour cela, les ordonnances seront à demander auprès de votre gynécologue traitant ou de votre médecin généraliste.
  • Si vous êtes en possession d’autres examens ou de comptes-rendus de traitements antérieurs, veuillez les amener le jour du rendez-vous.
     

1er RDV en PMA :

Pour ce premier rendez-vous, il est indispensable de vous présenter en couple (sauf demandes de femmes célibataires) et de faire une admission pour les deux membres du couple à l’accueil de la Maternité. 

Le 1er RDV avec un des médecins référents en PMA servira à constituer le dossier médical spécifique à la Fertilité. A côté d’une anamnèse générale sur les antécédents gynécologiques et obstétricaux, médicaux, chirurgicaux et familiaux, l’interrogatoire porters aussi sur l'hygiène de vie (tabagisme, troubles alimentaires comme l'anorexie ou l'obésité, exposition à des risques professionnels...) et des dysfonctions sexuelles éventuelles.

Afin d’orienter au mieux la prise en charge des examens complémentaires sont indispensables. 
Soit les résultats de ces examens sont disponibles au jour de la consultation, soit ils sont prescrits à cette occasion.

Le bilan minimal consiste en bilan sanguin hormonal réalisé au 3e jour des règles pour la patiente et un spermogramme pour le conjoint. 

Souvent un bilan pour vérifier la perméabilité tubaire est nécessaire. Ce bilan est indispensable avant une Insémination artificielle

Normalement aucun examen clinique n’est réalisé le jour de ce 1er RDV . Toutefois si l’anamnèse fait suspecter une pathologie ou demande un contrôle d’un problème préexistant,  il est possible qu’un examen gynécologique ou une échographie endovaginale soit réalisée.

En fonctions des résultats des différents examens, le médecin de centre vous orientera préférentiellement vers une Insémination artificielle où bien vers une Fécondation in vitro


Bon à savoir : 

Au cours de votre traitement vous allez rencontrer différents médecins et sages-femmes ; étant donné que l’organisation du service de PMA ne permet pas une prise en charge personnalisée. Toutefois, le médecin qui vous suit en consultation reste votre interlocuteur principal tout au long de votre parcours.

A la demande des patients ou du médecin, un soutien psychologique est organisé au Centre de Fertilité. Les rendez-vous se prennent auprès de Mme Magali Strasser, psychologue, en contactant le secrétariat de PMA, par mail ou par téléphone.

Pour toutes les techniques de PMA, un consentement spécifique devra être signé, avant chaque cycle de traitement.
 


Insémination artificielle

  • Contactez le secrétariat de PMA par téléphone, ou par E-mail pour un rendez-vous avec une sage-femme en PMA.
  • En vue du RDV :
  1. Vous devez avoir réalisé les sérologies obligatoires : syphilis, HIV, VHC, VHB pour les deux membres du couple ainsi que la rubéole, la toxoplasmose et le CMV pour madame. Avant la première stimulation, ces sérologies ont une validité maximale de 3 mois.
  2. Le jour du RDV, vous devez remettre le consentement éclairé, signé par les deux partenaires.
     
  • La sage-femme vous explique de façon détaillée le déroulement du traitement et elle vous enseigne technique des auto-injections des différents médicaments.
  • Après cette consultation, vous pouvez débuter votre traitement au cycle menstruel à venir.

 

Généralités :
Les taux de grossesse en insémination (IAC) se situent autour de 10-15% par cycle.
Vous avez la possibilité de réaliser 3 cycles d’IAC de suite, si les conditions médicales sont remplies.
En cas d’absence de grossesse après 3 IAC, vous serez revue d’office par le gynécologue, afin de discuter la suite de la prise en charge.

Prise en charge en PMA pour la Fécondation In Vitro (FIV)

Consultation téléphonique avec le biologiste (couple) :

  • Prendre le rendez-vous en contactant le secrétariat de PMA par téléphone ou par mail. En vue de ce rendez-vous nous vous demandons :
  1. D'avoir visionné la vidéo sur le déroulement d’une FIV /ICSI au laboratoire disponible ici
  2. D’avoir fait les prises de sang pour les sérologies : syphilis, HIV, HCV, HBV (pour Madame et Monsieur), ainsi que la rubéole, la toxoplasmose et le CMV (pour Madame). Avant la première stimulation, ces sérologies ont une validité maximale de 3 mois.
  3. D'avoir rendu les originaux des consentements éclairés, soit directement au secrétariat de PMA, soit dans la boîte aux lettres blanche devant l’entrée du service, soit encore par courrier postal.
     
  • Après cette consultation, votre dossier va être présenté lors de notre réunion de concertation hebdomadaire.

Réunion de concertation en vue de la validation de votre dossier :

  • Pour que votre dossier soit validé, l’indication clinique du traitement proposé doit être acceptée unanimement, en prenant en compte les facteurs de risque médicaux :
    • tabagisme,
    • obésité,
    • pathologies chroniques,
    • risques génétiques
    • risques obstétricaux (utérus cicatriciel, pathologies de la grossesse…)
    • En cas de refus ou de documents manquants, vous serez contactée par la secrétaire ou le médecin
    • Si votre dossier est accepté, vous serez contactée par la Sage-femme en vue d’un rendez-vous.
       

La consultation sage-femme (en présentiel, la présence du partenaire n’est pas obligatoire)

  • Explication détaillée du déroulement du traitement de stimulation
  • Enseignement de la technique des auto-injections des différents médicaments
  • Détermination des dates de votre schéma de stimulation
     

Consultation téléphonique avec l’anesthésiste (patiente seule)

  • L’anesthésiste vous appellera entre 08.00 et 16.00 heures

Généralités :

Les taux de grossesse en Fécondation in vitro (FIV +/- ICSI) se situent autour de 40% par transfert jusqu’à l’âge de 35 ans et diminuent ensuite.

En dessous de l’âge de 37 ans nous ne transférons en règle générale qu’un embryon, après 37 ans, le nombre maximal d’embryons transférés est de deux, sans exception.

Les embryons surnuméraires peuvent être congelés en vue d’un transfert ultérieur, sous réserve de leur qualité.

La caisse nationale de santé (CNS) prend en charge les traitements de FIV jusqu’à l’âge de 43 ans (date de l’anniversaire), au-delà vous avez la possibilité de faire des traitements de stimulation à vos propres frais jusqu’à l’âge de 45 ans maximum, sous réserve d’acceptation de votre dossier par l’équipe médicale.

En général le nombre de stimulations pour FIV est limité à quatre.

 

Insémination par sperme de donneur 

Prise de RDV : 

  • par mail au pma.sec@chl.lu ou
  • par téléphone au 4411 6520 de 7.00 à 10.00 et de 13.30 à 15.30h

> Veuillez préciser dans quelle langue vous préférez communiquer : luxembourgeois, français, allemand ou anglais.


Lors de la 1e consultation avec le gynécologue, la présence du (ou de la) partenaire est indispensable.

  • Il s’agit de discuter le projet de grossesse dans le cadre d’un don de sperme et de faire une anamnèse complète de votre histoire médicale. Ainsi, si vous disposez de résultats d’examens médicaux, vous êtes priés de les amener. 

En vue d’une prise en charge, une 2e consultation avec le gynécologue est souvent nécessaire.

A la fin de la mise au point médicale, il vous sera remis : 

  • un consentement en vue de l’insémination avec sperme de donneur
  • une prescription pour les sérologies HIV, hépatites B et C et syphilis), pour lesquelles les résultats sont valables 3 mois

Dans le cadre du recours à un sperme de donneur, un RDV avec la psychologue, Mme Magali Strasser est nécessaire :

  • Contact par le secrétariat de PMA (voir plus haut)
  • Sinon directement au  4411 8004 (sauf les mercredis)

Quand votre dossier psychologique sera clôturé, il sera présenté pour validation en réunion pluridisciplinaire (chaque 1er jeudi du mois). A l’issue de cette réunion, vous allez être contactée par la secrétaire de PMA.


Si le dossier est accepté : 

  • vous allez recevoir un RDV avec une sage-femme pour les explications  générales,  pour une éventuelle éduction aux injections et pour la planification du traitement.
  • Il vous sera remis un document spécifique: « Demande de réservation de paillettes de sperme de donneur » qui vous guidera pour le choix de plusieurs donneurs de sperme potentiels et pour la commande du sperme de donneur qui aura été retenu par le laboratoire de PMA.

Généralités :

  • Le Luxembourg ne possède pas de banque de sperme, aussi travaillons-nous principalement avec une banque de sperme internationale située au Danemark (www.cryosinternational.com) ;
  • Vous ne pourrez débuter le traitement que lorsque les paillettes de sperme seront arrivées au laboratoire de PMA ;
  • Le taux de grossesse en insémination avec sperme de donneur (IAD) est d’environ 15% par cycle ;
  • Vous avez la possibilité d’enchaîner 3 cycles d’IAD, si les conditions médicales sont remplies ;
  • En cas d’absence de grossesse après 3 IAD, vous serez revue par le gynécologue, afin de discuter la suite de la prise en charge.

 

Lëtzebuergesch: In vitro Fertilisatioun am CHL Erklärungen vum Dr Forges - Reproduktiounsbiolog

Wann de Video net erschéngt, klickt hei


Français: La fécondation in vitro au CHL explications par le Dr Forges - Biologiste de la reproduction

Si la vidéo ne s'affiche pas, cliquez ici.


Deutsch: In vitro Fertilisation im CHL Erklärungen von Dr Forges - Reproduktionsbiologe

Wenn das Video nicht angezeigt wird, klicken Sie hier.


English: In vitro fertilization at CHL explanations by Dr Forges - Embryologist

If the video does not display, click here.


« Une fois guéri(e), pourrai-je fonder une famille et avoir des enfants ? »

« Pourrai-je avoir des enfants ?... »

Voici les questions auxquelles se trouvent confrontées des jeunes filles prépubères ou des adolescent(e)s accompagné(e)s de leurs parents, ou encore des jeunes adultes célibataires ou en couple, chez qui on vient d'annoncer un cancer.

« Actuellement, le pronostic des jeunes patient(e)s présentant des tumeurs hématologiques (maladie de Hodgkin, leucémie) ou solides (tumeurs osseuses, tumeurs du sein) s’est fortement amélioré car les nouvelles techniques permettent d’avoir recours à des traitements par chimiothérapie et radiothérapie plus agressifs afin d’éradiquer les cellules cancéreuses.

Alors que ces traitements augmentent fortement les chances de survie du patient, ils ont souvent, hélas, des effets négatifs irréversibles sur la fertilité. Ces effets négatifs de la chimiothérapie dépendent largement du type de médicament, des doses totales et des combinaisons utilisées. L’âge auquel le traitement est administré est également un facteur pronostic important. On note aussi une très grande variabilité interindividuelle en ce qui concerne la toxicité du traitement pour les ovaires ou les testicules.

Il existe aujourd’hui des mesures de préservation de la fertilité qui font partie de la prise en charge oncologique, afin que la patient(e), une fois guéri(e), puisse avoir la possibilité de réaliser son désir d’enfant. Même si le temps presse, il est important de le prendre pour une consultation spécialisée en préservation de la fertilité.

Lors de cette consultation  d’oncofertilité, le médecin va passer en revue le type de traitement prévu et ses effets éventuels sur la fertilité afin de pouvoir évaluer la nécessité d’une préservation de la fertilité. Par ailleurs la prise en charge va dépendre de l’âge de la/du patient(e) et du temps disponible avant le début du traitement anticancéreux. »

N’hésitez pas à vous adresser à notre service.

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