Stages infirmiers dans la formation en Médecine (stages PflegePraktikum)
MODALITES PRATIQUES LIEES AUX STAGES INFIRMIERS DANS LA FORMATION EN MEDECINE (PFLEGEPRAKTIKUM) AU SEIN DU CHL
Au CHL, les stages infirmiers dans la formation en médecine sont des stages soignants ; ils sont de ce fait gérés par le Direction des soins.
Toute demande de stage doit être soumise via le formulaire en ligne disponible en cliquant ici. La demande doit être complète avec en pièce jointe, un curriculum vitae, une lettre de motivation, une preuve d’inscription dans une faculté de médecine et une copie de la carte d’identité.
Les demandes sont traitées par ordre chronologique d’arrivée et les stages sont accordés selon les places disponibles dans les unités de soins.
Les unités de soins dans lesquelles il est possible de faire un stage infirmier dans la formation en médecine sont les suivantes :
En cas d’accord de stage, le stagiaire doit envoyer la déclaration grâce à laquelle il s’engage à venir en stage ainsi que la convention de stage de son institution de formation, le cas échéant.
En cas de désistement/ annulation du stage, le stagiaire prévient obligatoirement le plus rapidement possible le CHL via stages@chl.lu.
La semaine précédant le stage, le stagiaire doit prendre contact avec le responsable du stage afin d’établir les modalités pratiques liées au stage (notamment son horaire de stage).
LE PREMIER JOUR DE STAGE
Il est fortement recommandé d’utiliser les transports en commun pour se rendre au CHL. Ils sont gratuits dans tout le Grand-Duché de Luxembourg (https://www.mobiliteit.lu/fr/). Le CHL ne dispose pas de parking pour les stagiaires.
Le stagiaire, qu’il soit sur le site de la clinique d’Eich, du CHL Centre, de la Kannerklinik ou de la maternité, doit être présent à 8 heures devant l’amphithéâtre au rez-de-chaussée du CHL Centre.
Pour cet accueil, le stagiaire doit apporter le montant EXACT de 50 euros en liquide pour la caution du badge et des tenues de travail. Cette caution sera restituée à la fin du stage sur base de la restitution du badge, de la quittance et de la dernière tenue de stage. Un appareil Bancomat se trouve dans le hall d’accueil du CHL Centre.
La séance d’accueil se déroule de la façon suivante :
Distribution des badges, des codes informatiques et des documents administratifs ;
Présentation PowerPoint ;
Accompagnement à la lingerie puis dans l’unité de soins.
DURANT LE STAGE
L’horaire du stage est établi par le chef d’unité en prenant en compte la législation du travail luxembourgeoise, la convention de stage et un nombre adéquat de stagiaires par poste de travail.
En cas d’empêchement pour maladie durant le stage, le stagiaire prévient le responsable du lieu de stage ainsi que la cellule enseignement (stages@chl.lu).
Les questions d’assurance et de non rémunération sont réglées par la convention de stage.
Le stage aura pour but de permettre au stagiaire concerné
D’appréhender l’organisation d’une unité de soins ;
De s’intégrer dans l’équipe soignante en faisant preuve d’un savoir-être professionnel ;
D’observer l’état physique et psychique des patients afin de rapporter les informations pertinentes à l’équipe de soins ;
De dispenser des activités d’aide à la vie quotidienne des patients en appliquant les règles d’hygiène hospitalière et les principes de sécurité des soins: soins d’hygiène, aide à la mobilisation, aide à l’élimination, aide à l’alimentation, réfection des lits.
LE DERNIER JOUR DE STAGE
Avant de remettre son badge, le stagiaire remplit obligatoirementle questionnaire de satisfaction sur le site Intranet du CHL (onglet « Outils de travail »).
Il se rend ensuite au bureau d’accueil des ressources humaines (rez-de-chaussée du CHL Centre) avec son badge, sa quittance et sa dernière tenue de stage afin de récupérer sa caution de 50 euros.
Pour toute question, la cellule enseignement se tient à votre disposition ou celle des stagiaires.
Conférence organisée par la Commission Nationale d'Éthique (C.N.E.), le lundi 24 octobre 2022 à 19.00 heures.
avec
Herwig Hofmann, professeur de droit public européen et transnational à l’Université du Luxembourg, et
Pascal Steichen, CEO de securitymadein.lu et président du European Cybersecurity Competence Center.
Herwig Hofmann s’intéressera aux données et à leur utilisation dans les processus décisionnels automatisés, tandis que l’exposé de Pascal Steichen aura comme thème: La protection des données à l’ère digitale, est-ce compatible ?
L’événement aura lieu au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), salle Amphithéâtre, 4, rue Ernest Barblé, L-1210 Luxembourg. L’entrée est libre.
Bouffées de chaleur, prise de poids, troubles de l’humeur, fatigue… voici les symptômes les plus fréquents de la ménopause qui survient chez les femmes entre 45 et 55 ans, et dont le grand chamboulement hormonal a des effets sur tout le corps.
En 2017, la Clinique de la Ménopause du CHL a ouvert ses portes pour pouvoir mieux guider toutes les femmes concernées à travers cette phase charnière, en leur proposant une prise en charge globale et personnalisée. Depuis son ouverture, plus de 1800 femmes ont pu profiter d’un parcours individuel, dont le suivi est assuré par une équipe pluridisciplinaire, leur permettant de mieux vivre leur ménopause.
Prise en charge multidisciplinaire
Au sein de la Clinique de la Ménopause du CHL, l’équipe pluridisciplinaire, composée d’un cardiologue, d’un endocrinologue, d’un rhumatologue, d’une diététicienne, d’une sexologue, d’une sophrologue et de kinésithérapeutes, fonctionne sous la coordination d’une infirmière et de deux gynécologues spécialisés en ménopause. Claudia Martins Barros, infirmière au CHL, sur la consultation infirmière dans le cadre de la Clinique de la Ménopause : « Durant 1 heure, une anamnèse sera faite avec la patiente, au cours de laquelle je vais m’intéresser à la patiente dans sa globalité. Je vais ainsi retracer avec chaque femme ses antécédents familiaux et personnels, son style de vie (habitudes alimentaires, activité physique, consommation de tabac…). Je vais également chercher tous ses facteurs de risque (ostéoporose, maladies cardio-vasculaires…) et aborder avec elle son ressenti émotionnel. Tout ce temps consacré à l’anamnèse est non seulement très apprécié par les patientes, mais les informations obtenues vont également permettre de mieux préparer la consultation médicale avec l’un de nos deux gynécologues de la Clinique de la Ménopause. »
À la suite de la consultation médico-soignante, en une demi-journée, les patientes pourront réaliser un bilan de santé global afin d’évaluer leurs facteurs de risques et les troubles fonctionnels liés à la ménopause, et se voir proposer un traitement adapté. Différents examens sont proposés selon les besoins des patientes : consultation chez une diététicienne, bilan du périnée et coaching sportif, bilan sénologique (mammographie et échographie), rencontre avec une sexologue, bilan cardio-vasculaire, bilan osseux, consultation chez le rhumatologue et examen gynécologique.
La ménopause n’est pas une fatalité
Pr Philippe Judlin, médecin gynécologue - obstétricien au CHL : « Pour de nombreuses femmes, la ménopause est encore trop souvent vécue comme une fatalité. Par ailleurs, les femmes, dont les désagréments liés à la ménopause ont tendance à s’estomper après 18-24 mois, pensent qu’il s’agit d’une mauvaise étape à passer. Or, il faut garder à l’esprit que la ménopause entraine une carence hormonale qui va accompagner les femmes toute leur vie. C’est donc pendant de nombreuses années que les femmes ménopausées devront s’adapter aux changements qui se produisent dans leur corps et aux risques de santé qui sont associés à leur ménopause. La Journée mondiale de la Ménopause qui se tiendra le 18 octobre 2022 est une belle occasion de rappeler aux femmes qu’elles ont la possibilité de bénéficier d’une prise en charge adaptée, notamment au sein de la Clinique de la Ménopause du CHL, pour ne plus devoir subir au quotidien les symptômes liés à leur ménopause. »
Depuis sa création au CHL en juin 2021, le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) poursuit le même objectif : piloter la politique d’amélioration continue de la prise en charge de la douleur au sein de l’établissement.
Mot de Catherine Boisanté, médecin anesthésiste algologue au Centre de traitement de la douleur du CHL et présidente du CLUD :
« Après le bel élan des incitants qualité des années 2000 qui ont permis de mettre en place la première politique institutionnelle de la prise en charge de la douleur au CHL, les nouvelles démarches d’accréditation ont fait apparaître la nécessité de redynamiser tous les acteurs autour de la prise en charge de la douleur. La douleur est maintenant considérée comme un risque pour le patient, par son absence de repérage, son absence ou insuffisance de prise en charge, l’absence de prévention des actes douloureux. La création d’un Comité de LUtte contre la Douleur (CLUD) au CHL se base sur l’expérience acquise par la France depuis plus de 10 ans. Le CLUD est un organe multi professionnel et multidisciplinaire. Il se présente comme un élément moteur institutionnel, il constitue une force d’analyse de propositions de validation de communication pour les équipes au sein de l’hôpital mais ne joue aucun rôle direct dans la prise en charge de la douleur qui reste du fait des professionnels de terrain. Le CLUD a également un rôle de revue d’analyse de la qualité de la prise en charge de la douleur et de la satisfaction des patients. Le CLUD peut reprendre ce slogan des années 2000 : « La douleur nous concerne tous, pour une politique douleur centrée sur le patient. ».
Cette instance pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire a pour principales missions :
De définir des objectifs et d’élaborer un programme d’actions en matière de prise en charge de la douleur pour l’établissement.
D’encourager, suivre et éventuellement participer à la rédaction des protocoles de lutte contre la douleur dans les différents services et spécialités en vue de faciliter et systématiser la prise en charge de la douleur.
De sensibiliser, d’élaborer et participer au programme de formation continue douleur de l’ensemble du personnel.
De mettre en place un système et assurer le suivi des résultats du monitoring de la prise en charge de la douleur en impliquant directement les professionnels de terrain dans l’évaluation des pratiques actuelles de prise en charge de la douleur et la mise en place d’actions d’amélioration au sein des services.
Composition du CLUD
Le CLUD est un comité représentatif des professionnels de l'institution travaillant sur les différents sites du CHL. Il est composé de médecins spécialistes de la douleur (algologue, anesthésiste, médecin soins palliatifs), mais également d’un chirurgien, d’un urgentiste, d’un néonatologue, d’un pharmacien, d’infirmiers de services de médecine, de chirurgie, de consultation douleur, d’un formateur interne et d’un représentant de la cellule qualité.
Céline Rezette, secrétaire du CLUD et soignant directeur du pôle Kriibszentrum : « La création du CLUD a été une excellente décision soutenue par la Direction. Cela nous permet de porter des projets d'amélioration de la prise en charge de la douleur au niveau institutionnel. Projets probablement trop lourds à porter par une ou deux personnes. L'échange entre les participants est très constructif. Il y a une belle dynamique au sein du groupe. »
La liste des 14 membres du CLUD au CHL :
Dr Catherine Boisanté (Présidente du CLUD)
Dr Manon Bache
Dr Caroline Duhem
Dr Frédéric Fogen
Dr Charles-Aymeric Rimlinger
Dr Eduardo Rosso
Dr Claude Schalbar
Dr Bernd Schmitz
Mohamed Abderrahmane
Alexandre Annoot
Odile Crametz
Charlotte Delcave
Stéphanie Mennel
Céline Rezette
Déjà 1 an d’activité
Sur une année d'activité, le CLUD a déjà mené plusieurs actions, parmi lesquelles :
La révision de la politique institutionnelle de la douleur.
L’élaboration d’une trame d’évaluationdes pratiques professionnelles(EPP) de la douleur, afin de favoriser la prise de conscience des pratiques de prise en charge de la douleur sur le terrain. Ce sont les infirmiers référents douleur, en binôme avec les médecins, qui réalisent ce type d’audit. En fonction des résultats de l’évaluation des pratiques professionnelles, des actions d’améliorations sont ensuite mises en place dans chaque unité.
La créationd’un « Compendium Douleur », en collaboration avec la pharmacie du CHL. Charlotte Delcave, pharmacienne clinicienne au CHL et membre du CLUD : « Nous avons réalisé un tableau de synthèse reprenant les délais d’action des antidouleurs. Ce support didactique permet aux infirmières/iers de trouver rapidement les informations dont ils ont besoin, notamment le délai préconisé pour l’administration de l’antidouleur avant la réalisation de soins douloureux au patient, le moment idéal pour réévaluer la douleur du patient après l’administration de l’antidouleur, ou encore la façon d’assurer correctement le suivi de la prise en charge de la douleur. »
La mise en place d’uncomité consultatif, afin que chaque professionnel de santé puisse faire une demande d'avis s’il est confronté à une problématique de prise en charge de la douleur qu'il souhaite faire évoluer.
Le CLUD travaille actuellement sur un protocole institutionnel pour l’usage du Kalinox, un gaz médical anesthésiant souvent utilisé en pédiatrie pour la réalisation des actes douloureux (réfection de pansement, etc), ainsi quepourl’usage des pompes PCA.
Pour 2023, le CLUD souhaite également étofferle programme de formation à la prise en charge de la douleur, afin de compléter la formation de base à la douleur avec des formations plus spécifiques (douleur chez l’enfant, douleur chez la personne âgée, douleur en chirurgie…).
Par ailleurs, le CLUD mène en ce moment des réflexions quant à la mise en place d’une séance plénière annuelle et l’organisation d’un évènement de sensibilisation à l’occasion de la Journée mondiale de la douleur qui aura lieu le 12 octobre prochain.
Dr Charles-Aymeric Rimlinger, médecin algologue au Centre de traitement de la douleur du CHL et membre du CLUD, sur ce qu’il peut apporter à cette instance pluriprofessionnelle : « Avant d'exercer au CHL, j'ai eu la responsabilité du CLUD dans ma précédente institution. C'est un comité important qui a la difficulté de concerner l'intégralité des disciplines d'un établissement. La douleur a cette complexité qu'elle concerne d'une part chaque professionnel de santé quel que soit son service d'exercice mais que d'autre part, elle s'exprime ou se traite de façon très différente selon son domaine d'expertise, que l'on soit en chirurgie ou bien en service de médecine, ou alors qu'on s'occupe d'un enfant ou d'une personne âgée. J'espère donc pouvoir apporter mon expérience dans le bon fonctionnement de ce comité, de façon à ce que nous puissions continuer à le développer et à le pérenniser dans le temps. »
La Clinique des Troubles Emotionnels (C.T.E.), fondée par le psychiatre Prof. Dr Pull en 2001 et récompensée aux « Luxembourg Healthcare Awards » en 2018, est un service ambulatoire qui propose des psychothérapies groupales en thérapie cognitive et comportementale pour différents troubles mentaux ainsi que pour des troubles en lien avec la psychologie de la santé:
Trouble de panique
Trouble anxieux généralisé
Phobie sociale
Trouble obsessionnel compulsif
Stress aigu/ Burnout
Gestion des émotions
Trouble du sommeil
Gestion de stress en lien avec les symptômes de COVID long
Gestion du stress et maladies cardiaques
Trouble bipolaire
Prévention de la rechute dépressive
Compétences sociales et estime de soi
Binge eating disorder
Trouble de l’adaptation
Mindfulness
Schémathérapie
Thérapie cognitive et comportementale (TCC)
La TCC est une approche globale et pragmatique. Les trois axes d’action sont : le comportement, les pensées et les émotions. L’objectif est d’aider le patient à développer des compétences afin qu’il s’autorégule : il se sentira plus capable et confiant pour faire face à ses émotions négatives, pour prendre conscience de ses schémas de pensées et comportements et de les modifier.
Actuellement, la thérapie cognitive et comportementale est la thérapie la plus validée scientifiquement dans le monde. Elle est reconnue pour son efficacité dans le traitement des troubles psychiatriques et psychologiques, telles que le démontrent plus de 2000 études scientifiques randomisées contrôlées ainsi que la pratique clinique.
Equipe :
Dr Isabela Baciu (responsable de la Clinique des Troubles Émotionnels),
Sylvie Azevedo (cadre soignant et chef d’unité),
Paula Pereira (infirmière psychiatrique et psychothérapeute),
Françoise Münster (psychologue et psychothérapeute),
Lisa Cosyn (psychologue et psychothérapeute),
Lydia Uwamariya (infirmière psychiatrique et thérapeute),
La Fédération des hôpitaux luxembourgeois (FHL) regrette profondément la démission collective des médecins du service de cardiologie du Centre Hospitalier du Nord (CHdN). Les membres de la FHL adressent tout leur soutien au CHdN. Dans ce contexte ils insistent sur l’importance du maintien et du développement de l’attractivité de la médecine hospitalière sur laquelle repose notre système de santé et propose un certain nombre de pistes pour la rendre encore plus attractive.
En ce sens, la FHL précise que le système de santé luxembourgeois repose actuellement sur des bases saines. Ses valeurs de solidarité, d’accès universel aux soins et de qualité ne sont pas remises en cause. Son financement est équitable, sa cohésion, sa performance et sa résilience sont bonnes. La prise en charge multidisciplinaire et multi professionnelle au service du patient repose sur la triple relation de confiance patient-médecin spécialiste-institution hospitalière. Il ne favorise ni la médecine à deux vitesses, ni la concurrence déloyale et implique l’engagement responsable et solidaire du corps médical.
Le virage ambulatoire initié par les hôpitaux existe de longue date et continue à se renforcer. L’hospitalisation de jour continue à augmenter. Elle a déjà représenté 44,8% du total des admissions en 2019 contre 31% en 2010. A titre d’exemple, en l’année 2020, le nombre total d’admissions hospitalières est de 121.178, dont 66.545 admissions stationnaires et 54.633 en ambulatoire.
La FHL constate néanmoins aussi un certain nombre de fragilités et de défis à relever tels que :
Les difficultés croissantes d’accès aux soins primaires et secondaires ;
Le manque général de ressources humaines pour les médecins et les métiers de la santé au
Luxembourg, dans la Grande Région et en Europe ;
Le nécessaire renforcement des soins primaires et de l’accès à la médecine générale ;
L’interface entre la médecine générale et les soins hospitaliers (par amélioration du parcours
du patient) ;
Le défaut d’attractivité de la médecine hospitalière par rapport à l’exercice libéral exclusif « en cabinet de ville ».
Quels sont les avantages et intérêts pour le système de la santé de la médecine hospitalière ?
La médecine hospitalière offre un cadre organisationnel et un soutien permanent par l’ensemble des professionnels de la santé et des autres services existants à l’hôpital. Elle permet de travailler au sein d’équipes multi professionnelles et interdisciplinaires, d’échanger et de collaborer en permanence avec des spécialistes et des collègues du secteur au service des patients.
Rappelons également que la médecine hospitalière nécessite l’implication du médecin individuel et du collectif médical au niveau de l’organisation des services (médecin coordinateur), mais aussi de la stratégie menée au sein des organes de gouvernance institutionnels (conseil médical, conseil d’administration). Elle bénéficie en outre d’une démarche qualité et de gestion des risques collective.
A l’hôpital, la prise en charge de chaque spécialité englobe aussi bien des pathologies aiguës dans le cadre des urgences que le suivi de pathologies chroniques et de pathologies complexes et intriquées, qui requièrent alors une expertise interdisciplinaire.
Rappelons que la médecine hospitalière assure un service de haut niveau 24h/24 tout au long de l’année et permet aux professionnels de prendre part à des projets de recherche clinique et d’enseignement.
Quels sont les éléments d’attractivité de la médecine hospitalière ?
Exercice complet du métier de médecin spécialiste dans le cadre naturel de l’hôpital parmi ses pairs et au sein d’équipes de professionnels de la santé hautement qualifiés ;
Aspects déontologiques au service de la santé publique ;
Aspects scientifiques par la recherche clinique et de l’enseignement ;
Aspects financiers par la rémunération (attendue...) des gardes et astreintes ainsi que de l’activité non programmée ;
Soutien financier pour les activités indispensables du travail organisationnel par service et par parcours de soins, les travaux sur la qualité et de la gestion des risques, des questions d’hygiène et de gestion de matériel médical ;
Comment rendre la médecine hospitalière plus attractive ?
La FHL a listé plusieurs pistes de réflexion pouvant rendre la médecine hospitalière plus intéressante, en comparaison à l’exercice libéral exclusif et hors milieu hospitalier :
Intensifier et soutenir activement le développement des formations des médecins généralistes et spécialistes ainsi que des professionnels de la santé à Uni.lu ;
Éviter un développement concurrentiel des soins secondaires en dehors de l’hôpital ;
Ériger l’obligation déontologique existante de la participation des médecins à la continuité des soins en obligation légale ;
Rémunérer justement les gardes et les astreintes à l’hôpital ;
Créer des incitants tarifaires réservés à l’activité médicale en milieu hospitalier ;
Créer une juste rémunération pour l’activité médicale hospitalière en lien avec la l’organisation des services, la gestion de la qualité et des risques, le parcours de soins.
Tarification spécifique souhaitable des actes médicaux réservée au milieu hospitalier.
Ces pistes permettront de garantir et de développer l’accès, la qualité et la sécurité des soins hospitaliers au service des patients.
La FHL – colonne vertébrale de notre système de santé - souhaite aujourd’hui relever le défi de la perte de l’attractivité de la médecine hospitalière afin d’y remédier par des actions concrètes et concertées avec les médecins et tous les acteurs afin de continuer à offrir aux patients une médecine hospitalière performante, solidaire et attractive s’intégrant dans un système de santé luxembourgeois accessible et de grande qualité.
Contact : Fédération des hôpitaux luxembourgeois Dr Philippe Turk - Président M. Sylvain Vitali - Secrétaire Général N° tél : 42 41 42 sylvain.vitali@fhlux.lu
Votre médecin vous a proposé de réaliser une hystéroscopie en consultation. Cette brochure a pour but de vous expliquer les principes de cet examen.
Qu’est-ce qu’une hystéroscopie ?
C’est un examen qui permet de visualiser directement l’intérieur de votre utérus en passant par les voies naturelles et votre col utérin. L’objectif est de préciser le diagnostic et les possibilités de traitement de vos troubles gynécologiques.
L’hystéroscopie diagnostique permet :
De visualiser l’intérieur de l’utérus qui doit normalement être bien lisse. L’examen permet :
De voir si il y a des anomalies à l’intérieur de la cavité utérine (fibrome, polype, malformation, ….).
D’explorer l’intérieur de l’utérus en recherche d’une cause d’infertilité.
L’hystéroscopie interventionnelle permet :
De réaliser un prélèvement (biopsie) ciblé de la muqueuse de l’utérus et de l’anomalie afin de l’analyser.
Le traitement direct de certaines petites lésions lésions résécables de 1 à 2 cm.
À quel moment se fait l’examen ?
L’hystéroscopie doit être planifiée de préférence en première partie du cycle entre le 4ème et le 14ème jour à partir du premier jour des règles et si possible en dehors du saignement.
Comment se déroule l’examen ?
L’examen se fait sans anesthésie et peut être réalisé en consultation. Il ne demande aucune préparation, ni d’être à jeun.
AVANT l'examen
1. Si vous prenez des anticoagulants, il est important de le signaler dès la prise de votre rendez-vous.
Vous rencontrerez alors une infirmière qui vérifiera vos paramètres, vous réexpliquera l'examen et évaluera votre anxiété. Ensuite, vous aurez votre examen, puis l'infirmière évaluera votre ressenti de l'examen.
AU MOMENT de l'examen
Vous devez dévêtir le bas de votre corps et vous serez installée sur une table gynécologique en position semi-assise.
Un tube très fin (2-3 mm) muni d’une caméra est alors introduit par le canal de votre col utérin. Par ce même tube, un liquide est injecté dans la cavité utérine pour permettre sa visualisation.
Tout au long de l’examen, vous pouvez suivre les images sur un écran à côté de vous.
Combien de temps dure l’examen ?
Hystéroscopie diagnostique
Entre 5 et 10 minutes
Hystéroscopie avec réalisation d’un prélèvement
Entre 10 et 20 minutes
Est-ce douloureux ?
L’examen ne provoque pas de réelles douleurs, mais il peut être désagréable car il se déroule par les voies naturelles, sans anesthésie. Vous pouvez ressentir une gêne se rapprochant de celle que vous ressentez au moment des règles.
Il est important de savoir que si vous ne vous sentez pas bien, vous pouvez à tout moment demander au médecin d’arrêter l’examen.
Quels sont les risques ?
Un malaise vagal peut parfois survenir en cas de stress ou d’hypersensibilité. Avertissez le médecin ou l’infirmière si vous savez que vous avez tendance à faire des malaises.
Rarement, l’examen peut engendrer une infection de l’utérus qui sera traitée par antibiotique.
Exceptionnellement, comme lors de tout examen interventionnel, le passage de l’hystéroscope peut blesser votre utérus.
Très exceptionnellement, des risques liés à la résorption du liquide injecté dans votre utérus peuvent avoir des conséquences graves.
APRès l'examen
Vous pourrez vous rhabiller et terminer la consultation avec le médecin.
Si vous en ressentez le besoin, vous pourrez vous reposer avant de rentrer à domicile.
Si un prélèvement a été réalisé, vous recevrez un rendez-vous afin que le médecin vous communique les résultats d’analyse. Dans ce cas, il vous expliquera la suite de la prise en charge.
Si l’hystéroscopie a montré l’indication d’une intervention opératoire, avec votre accord, nous fixerons un rendez-vous en consultation d’anesthésie et une date opératoire sera déterminée.
CONSIGNES sécuritaires à suivre à votre retour à domicile
Douche autorisée, pas de bain, pas de piscine jusqu'à arrêt des saignements.
Pas d'activité sportive intensive pendant les 24 prochaines heures et jusqu’à l’arrêt des saignements
Pas de rapports sexuels avec pénétration jusqu'à arrêt des saignements.
Utiliser des serviettes hygiéniques non parfumées plutôt que des tampons hygiéniques jusqu’à la prochaine menstruation
Surveillance des saignements.
Les saignements et les crampes abdominales ressemblant à des menstruations sont normaux durant les jours suivant l’intervention. Ils peuvent durer jusqu’à 2 à 3 semaines.
Si douleurs vous pouvez prendre du paracétamol ou de l’Ibuprofen selon PM. L’Aspirine n’est pas recommandée, puisqu’il y a un risque de saignement plus abondant. Pour soulager la douleur, vous pouvez aussi appliquer une bouillotte ou une couverture chaude. La marche et le fait de s’étendre avec les genoux ramenés contre le corps et les changements de position peuvent aussi atténuer votre douleur.
Signaux d'alerte pour revenir en urgences gynécologiques
Apparition de fièvre : température supérieure à 38,5°C.
Pertes vaginales qui ont une odeur nauséabonde.
Fortes douleurs abdominales qui apparaissent, plus intenses que celles survenant lors des menstruations régulières, augmentant et non soulagées par la médication prise régulièrement aux 4 à 6 heures pour au moins 24 heures.
Plusieurs caillots de sang.
Saignements importants survenant durant les jours qui suivent.
A l'occasion de la "Semaine de la Santé mentale", l'équipe du service national de pédopsychiatrie invite à un atelier de deux heures sur le sujet "Berceuses et comptines du monde"
Cet atelier participatif et interactif s'adresse aux futurs mères/pères, ainsi qu'aux jeunes mères/pères et leurs bébés. Il s'agira d’échanger et de partager nos expériences collectives autour de l’art d’accommoder les bébés. ll invitera chacun(e) à écouter et chanter dans sa langue les berceuses - récentes ou anciennes - pour comprendre, apaiser, animer et créer du lien avec nos bébés.
Cet atelier sera organisé le jeudi 13 octobre de 13h00 à 15h00 à la KannerKlinik du CHL (2e étage - salle de thérapie). Il sera animé par les pédopsychiatres Dr C. Avaux et Dr J.-F. Verview, ainsi la psychomotricienne D. Plumier.