Artériographie

Artériographie

Votre artériographie est-elle programmée ?

Il s’agit d'un examen aux rayons X de vos artères. Il est réalisé par un radiologue qui va placer dans le vaisseau de la région à examiner un petit tuyau (ou cathéter) et y injecter un produit de contraste iodé qui rend les artères visibles aux rayons X.

Cet examen peut être :

  • diagnostique le médecin radiologue réalise des images qui vont permettre d’établir un diagnostic précis de l’état de vos vaisseaux.
  • interventionnel (thérapeutique): les images vues et avec votre accord, le médecin radiologue peut vous proposer un traitement directement dans l’artère ou la veine au moyen d’un petit ballon (dilatation) pouvant être complété par la pose d’une prothèse (stent).
     

Avant l'artériographie

Bilan sanguin 

Une prise de sang est nécessaire afin de vérifier le fonctionnement de vos reins et l’absence de problème de coagulation : si vous suivez un traitement pour la coagulation sanguine, contactez votre médecin traitant pour savoir quand l’interrompre, en fonction de la date de l’examen. Si vous êtes en possession de résultats sanguins récents, veuillez impérativement nous les apporter le jour de l’examen.
 

Antécédents 

Veillez à ramener vos anciens clichés et à mentionner les opérations chirurgicales éventuelles.

  • Rappel en cas des allergies ou du diabète : les/l’avez-vous bien signalé à votre prise de rendez vous ?
  • En cas d’antécédents d’allergies ou d’asthme, un traitement spécial de préparation à l’examen vous sera prescrit, à prendre pendant les trois jours précédant l’artériographie
  • Si vous êtes diabétique : prenez-vous du glucophage ?
     

Hygiène 

Il vous est demandé de prendre une douche avec savon.

  • Pourquoi ?

En diminuant le nombre de microbes sur tout le corps, vous diminuez fortement les risques d’infection après l’examen.

  • Quand ?

La veille au soir si l’artériographie est programmée dans la matinée. Le matin si l’artériographie est programmée dans l’après-midi.

  • Comment se savonner ?
  • Shampouiner la tête
  • Savonner la partie située au-dessus de la taille en procédant du haut vers le bas et en utilisant un gant de toilette propre
  • Accorder une attention particulière aux régions suivantes: pourtour du nez, oreilles, creux axillaires (aisselles), ombilic (nombril)
  • Se rincer
  • Savonner la partie située en-dessous de la taille en procédant toujours du haut vers le bas
  • Accorder une attention particulière aux régions suivantes: plis inguinaux, régions génitale et anale, pieds
  • Se rincer et sécher

Porter des vêtements propres.

Veiller à ce que les ongles soient courts, propres et sans vernis.

Veiller à ne pas se maquiller et à ne pas porter de bijoux.

Merci de votre compréhension et de votre collaboration.
 

Le jour de l'examen

Le jour de l’examen, vous devez être à jeun depuis environ 6 heures. Vous pourrez boire un peu d’eau si besoin et par conséquent prendre les médicaments autorisés, en particulier les médicaments contre la tension. Le médecin vous donnera toutes les informations relatives aux complications éventuelles.
 

L'examen proprement dit

  • On vous installera une perfusion juste avant l’examen. Celle-ci permettra de vous donner des soins en cas de nécessité. Elle restera en place jusqu’à la fin de l’artériographie, parfois un peu plus selon les besoins
  • Un rasage sera réalisé au niveau de la région où doit être introduit le cathéter (pli de l’aine ou pli du coude)
  • Un membre de l’équipe de radiologie va nettoyer et désinfecter la peau à l’endroit où sera introduit le cathéter; puis vous serez recouvert d’un drap stérile du cou jusqu’aux pieds
  • Le médecin réalisera une anesthésie locale pour endormir le point de ponction
  • Lorsque le cathéter est en bonne position, le produit de contraste iodé est injecté pendant que l’on effectue des radiographies. Vous aurez une sensation de chaleur lors de l’injection du produit de contraste mais cela ne dure que quelques secondes. Il est très important de ne pas bouger pendant la prise des clichés. Le plus souvent plusieurs injections de produit de contraste seront nécessaires pour réaliser un examen complet
  • Lorsque l’examen est terminé, le cathéter est retiré et une compression du point de ponction est effectuée pendant une quinzaine de minutes pour permettre l’arrêt du saignement de l’artère

En général, une artériographie dure de 30 minutes à une heure, parfois d’avantage pour être complète. Le médecin vous donnera toutes les informations nécessaires quant à la suite de l’examen.
 

Après l'artériographie

  • Vous resterez sous surveillance entre 4 et 6 heures sans plier la jambe (ou le bras) du côté ponctionné
  • Vous pourrez manger et boire une heure après l’examen sauf avis contraire
  • Si vous n’êtes pas hospitalisé, vous pourrez rentrer chez vous le jour même

ATTENTION : vous ne pourrez pas conduire, il faut donc vous organiser pour le retour.
 

Après être rentré à la maison

Détendez-vous et reposez-vous 24 heures. Buvez beaucoup d’eau (environ 2 litres par 24 h). Gardez le pansement jusqu’au lendemain matin. Evitez les exercices physiques intenses pendant 48 heures.
 

Après l'artériographie

Si vous constatez :

  • un saignement
  • une douleur
  • une modification de température
  • une grosseur
  • de la fièvre

Contactez-nous à toute heure du jour et de la nuit. La personne présente vous mettra en contact avec le radiologue qui a réalisé l’examen et qui vous informera sur la conduite à tenir.

  • N° de téléphone : +352 4411 8136
Services associés
Écho Doppler - Aorte Abdominale

Écho Doppler - Aorte Abdominale

Qu’est ce que le doppler ou l’écho-doppler de l’aorte abdominale ?

Le doppler permet d’étudier les flux sanguins qui parcourent les veines et les artères, en temps réel. Ceci est possible grâce à une sonde émettrice et réceptrice d’ultrasons.

Le doppler est parfois couplé à une échographie, c’est l’écho-doppler. Ce qui permet de visualiser les veines, les artères et ses structures avoisinantes.

Cet examen permet d’étudier la morphologie et la perméabilité de l’aorte abdominale (partie de l’aorte située dans l’abdomen, partant des piliers du diaphragme et se terminant à la bifurcation ou carrefour aortique), de ses branches digestives, et des artères rénales.


 

En pratique, comment s’effectue l’écho-doppler ?

Il se pratique sur un patient couché sur le dos, le ventre nu. Un peu de gel mis sur la sonde assure la bonne conduction des ultra-sons.
 

Durée de l'examen

L'examen dure environ 20 minutes.
 

Précautions particulières avant ou après l’examen

  • L’exploration par ultrasons a l’avantage d’être non invasive et sans risque.
  • Evitez de mettre des crèmes hydratantes ou autres sur la peau car cela peut gêner le déroulement de l’examen.
  • Prenez votre traitement selon les indications de votre médecin.

Il est important de venir strictement à jeun:

  • Si l’examen a lieu le matin: ne pas manger, ni boire, ni fumer à partir de minuit.
  • Si l’examen a lieu l’après-midi: prendre un petit déjeuner léger avant 08h.

Il est recommandé d’avoir fait un régime adapté (voir page suivante) les 3 jours précédents l’examen car les gaz intestinaux gênent le passage des ultrasons et réduisent la qualité de l’examen.

Merci d’apporter les comptes-rendus et les images de vos examens antérieurs.
 

Quelles sont les informations apportées par l’écho-doppler de l’aorte abdominale ?

L’écho-doppler permet de déceler une éventuelle anomalie de taille et /ou de forme de ces artères (boucle, plicature, anévrisme, refoulement ou compression par un élément voisin...), détecte et mesure l’importance d’une éventuelle obstruction ou rétrécissement artériel par la maladie athéromateuse.

L’échodoppler de l’aorte abdominale est très utile pour découvrir, évaluer et suivre un éventuel anévrisme de l’aorte, une oblitération ou un éventuel rétrécissement (sténose) de l’aorte abdominale, mais aussi une éventuelle sténose des artères digestives et/ou des artères rénales.

A l’arrivée dans notre service nous vous remercions de nous informer si vous avez des problèmes de planning (ex: enfants à aller chercher à l’école, rdv, ...). Merci de votre compréhension.

Aliments autorisés

  • Viandes grillées
  • Volailles
  • Jambon blanc
  • Poissons frais
  • Oeufs
  • Légumes verts (exception ceux ci-dessous)
  • Fromage à pâte cuite (Gruyère, Cantal, Hollande, Comté,..)
  • Confitures 
  • Gelée de fruits
  • Fruits bien mûrs (ou cuits, en compote ou sirop)
  • Gâteaux secs
  • Eau ordinaire
  • Eau minérale
  • Biscottes
  • Beurre
  • Sucre
  • Vin coupé d’eau
  • Thé, tisane, café 

Aliments interdits

  • Viandes grasses
  • Charcuterie
  • Légumes verts : (tous les choux, navets, salsifis, oignons, échalotes, ail, épinards, artichauts, poireaux)
  • Légumes secs
  • Pommes de terre
  • Riz
  • Pâtes
  • Semoule
  • Yaourts
  • Fromages blancs
  • Fromages à pâtes fermentées (camembert, roquefort, chèvres,...)
  • Banane
  • Pain
  • Viennoiseries et pâtisseries
  • Boissons gazeuses et bières 
Services associés
Anesthésie loco-régionale

Anesthésie loco-régionale

Depuis plusieurs années, les médecins du Service d’Anesthésie du Centre Hospitalier de Luxembourg pratiquent les anesthésies loco-régionales, telles que l’anesthésie péridurale ou l’anesthésie tronculaire, afin de rendre un territoire insensible pour la réalisation d’un acte chirurgical.

L’introduction des techniques de guidage échographique améliore la sécurité et le succès de l’anesthésie loco-régionale permettant de réduire les doses d’anesthésiques locaux et d’atteindre des territoires nerveux difficiles d’accès.

L’intérêt de l’anesthésie locorégionale réside dans une maîtrise de la douleur au cours d’une intervention chirurgicale, ainsi qu’un contrôle efficace des conséquences de la chirurgie par une réduction des réponses au stress comme la dépression immunitaire, l’augmentation des besoins en oxygène et l’hypertension artérielle.

Combinée à l’anesthésie générale, l’anesthésie locorégionale permet de réduire les doses de produits anesthésiques ainsi que les effets secondaires (intérêt chez le patient fragile ou âgé, et les enfants). Elle permet également la maîtrise de la douleur post-opératoire, favorisant le lever précoce ainsi que la mobilisation et la kinésithérapie. L’anesthésie locorégionale est une technique de choix en chirurgie ambulatoire.

Services associés
Amniocentèse ou ponction de liquide amniotique

Amniocentèse ou ponction de liquide amniotique

L’amniocentèse est une procédure utilisée couramment en diagnostic prénatal qui consiste à prélever une petite quantité de liquide amniotique (liquide entourant le bébé) dans lequel se trouvent des cellules du bébé qui peuvent être examinées pour rechercher certaines infections foetales ou des anomalies chromosomiques et des maladies héréditaires. 

COMMENT PRATIQUE-T-ON L’AMNIOCENTÈSE ? 

L’amniocentèse est effectuée par ponction à travers la paroi abdominale de la maman. La ponction est sous contrôle échographique permanent, ce qui permet de choisir avec précision l’endroit le plus favorable de prélèvement du liquide et éviter toute blessure du foetus. 

Dans ces conditions et sauf cas particulier, le prélèvement est obtenu dans 99 % des cas dès la première ponction. 

La quantité de liquide, prélevé avec une fine aiguille montée sur une seringue, est de 15 ml en moyenne. 


L’EXAMEN EST-IL DOULOUREUX ?

Non, cet examen est très peu douloureux équivalent à une prise de sang ou à une injection intramusculaire. 


L’AMNIOCENTÈSE EST-ELLE DANGEREUSE ? 

L’amniocentèse réalisée par des praticiens entraînés est un geste sûr, pratiquement dénué de tout risque. 

En théorie, le risque est celui d’une fausse-couche, due à une infection, ce qui justifie les précautions de stérilité prises lors du prélèvement. 

Lorsque très exceptionnellement survient cette fausse- couche, elle se produit dans les jours suivant le prélève- ment. Le risque statistique théorique est de 1 sur 1000 ponctions. Dans notre expérience, ce risque est moindre. 


COMMENT SE DÉROULE L’AMNIOCENTÈSE ? 

On pratique une échographie abdominale.
La peau est désinfectée, un drap stérile est placé au tour de la zone de ponction.
La ponction proprement dite dure environ 30 secondes.

Il est inutile d’être à jeun et il n’est pas nécessaire que votre vessie soit remplie. 

Votre conjoint peut assister et se trouver à vos côtés lors de l’amniocentèse. La présence d'enfant est interdite dans la salle d'examen. 


PRÉCAUTIONS AVANT L'EXAMEN 

  • Prendre une douche le matin de l'examen. 
  • Signaler la prise de médicaments anticoagulants (aspirine, etc). 
  • Apporter votre carte de groupe sanguin le jour de l'examen et la lettre de votre médecin s'il en a fait une. 

CONSEILS POUR APRÈS L’EXAMEN 

Le jour de la ponction, vous devez vous reposer et ne pas travailler. Si vous le souhaitez, nous vous donne- rons un certificat d’arrêt de travail à remettre à votre employeur. 

Nous vous conseillons de rester au calme et de vous reposer le reste de la journée. 

Le lendemain vous pouvez reprendre vos activités de manière normale. 

Cependant, si le jour même ou les jours suivants votre amniocentèse : 

  • vous perdez du liquide amniotique par voie vaginale,
  • vous avez mal au ventre,
  • vous avez de la fièvre, 
  • vous devez revenir à la Maternité à n’importe quel moment ou contacter votre gynécologue traitant. 

QUAND AURAI-JE LES RÉSULTATS ?

Le résultat est transmis par le laboratoire directement à votre médecin qui vous contactera. 

Selon le type d'analyse , il faut compter de quelques jours à quelques semaines pour obtenir les résultats. 


LE RÉSULTAT OBTENU EST-IL FIABLE ? 

Oui, le risque d’erreur est minime.

Dans certaines circonstances peu fréquentes, le résultat doit être confirmé soit par la réalisation d’un caryotype chez vous et votre conjoint, soit par une nouvelle amniocentèse. 

 

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Guide de l'allaitement

Guide de l'allaitement

Avantage de l’allaitement maternel

Le lait maternel est la meilleure des nourritures pour votre bébé: sa composition répond exactement à ses besoins et lui offre une protection contre les infections surtout digestives. En plus il est disponible à tout moment et à bonne température.

L’OMS et l’UNICEF recommandent de nourrir le bébé uniquement au lait maternel jusqu’à l’âge de 6 mois, puis de poursuivre l’allaitement pendant 2 ans, complété avec une alimentation diversifiée. 

Le fait d’allaiter votre bébé favorise le contact peau à peau si important pour une bonne relation mère - enfant.

L’allaitement maternel est la suite naturelle du processus de la grossesse et de la naissance. Il limite les risques d’hémorragie et postpose le retour des menstruations. 
 

Production du lait maternel 

Les hormones de la grossesse préparent les seins à l’allaitement. Après l’accouchement la femme est prête à allaiter son bébé, qui, né à terme, possède le réflexe de succion. En tétant il déclenche la production de lait : plus il tête plus les seins produisent de lait. 

Le colostrum, substance produite en petite quantité les premiers jours après la naissance, est particulièrement riche et adapté aux capacités digestives du nouveau-né. Grâce aux anticorps qu’il contient, il le protège contre les infections, surtout digestives. 

La « montée laiteuse » qui arrive entre le 2e et le 4e jour postnatal, peut procurer momentanément un inconfort au niveau de vos seins qui deviennent plus volumineux et plus tendus. 
 

Premières mises au sein

Après la naissance, le bébé est placé en peau à peau avec sa maman : La première tétée a lieu dès qu’il montre les signes d’envie de téter. 

Son ventre se trouve contre votre corps, sa tête dans l’axe de son corps, son visage face au sein. Il ouvre bien largement sa bouche pour prendre une grande partie du mamelon, son nez et son menton touchant le sein. Ses lèvres sont retroussées et sa langue, recouvrant la gencive inférieure, se trouve sous le mamelon.

Il est inutile de vouloir dégager le nez du bébé en appuyant sur le sein, car le bébé ne risque pas de s’étouffer en tétant. 

Une tétée peut durer quelques minutes comme une demi-heure, laissez le bébé téter jusqu’à ce qu’il s’arrête. 

Sachez que les mamelons peuvent être sensibles ou douloureux au départ de l’allaitement. 
 

Déroulement des tétées

Chaque bébé a son propre rythme de tétées variant dans le temps. Allaitez-le à l’éveil puis à la demande, y compris la nuit. Les premières semaines le nombre de tétées par 24 heures peut varier entre 8 et 12. L’allaitement à la demande est plus facile si maman-bébé restent ensemble 24 h/24.

Alternez l’ordre des seins à chaque tétée. 

Tout complément (lait artificiel, eau, jus de fruit, …) est inutile (sauf indication médicale) et risque de désorganiser l’allaitement. Si un complément est prescrit par le médecin pédiatre, nous conseillons d’utiliser un gobelet, une cuillère ou une pipette pour l’administrer au bébé. 

Evitez de donner au nouveau-né des tétines de biberon et/ou des sucettes : elles diminuent l’efficacité de sa succion.
 

Signes de bien-être du bébé

Pour savoir si le bébé reçoit assez de lait : vérifiez qu’il tête énergiquement, entendez le déglutir, contrôlez ses couches qui seront lourdes de pipi (5 à 6 fois par jour) et la fréquence de ses selles. Les selles sont d’abord noires (méconium) puis deviennent jaune-orange et très liquides. 

Faites-vous confiance et faites confiance au bébé.
 

Positions d’allaitement

Choisissez une position confortable et soutenue pour allaiter, assise ou allongée. La position doit permettre à votre bébé de saisir facilement et efficacement votre sein. N’oubliez pas d’approche le bébé vers votre sein et non le sein vers le bébé.

Il est important de changer la position d’allaitement régulièrement. 

Sachez qu’une bonne position permet d’éviter l’apparition de douleurs, de crevasses et d’engorgement.

Petit conseil : étalez un peu de lait maternel aux propriétés cicatrisantes sur le mamelon après chaque tétée en prévention d’apparition de crevasses.
 

Hygiène de vie de la maman allaitante

Une toilette quotidienne est suffisante pour nettoyer les seins. Il est inutile de les laver avant ou après chaque tétée : le bébé reconnaît l’odeur de sa mère et de son lait, ce qui a pour effet de le stimuler. 

Votre rythme d’éveil/sommeil sera perturbé avec le nouveau-né. Essayez de vous reposer un maximum et en même temps que lui. Le lit du bébé peut être installé près du lit des parents. Ceci facilite les tétées nocturnes.

Ne portez pas de soutien-gorge et/ou des vêtements serrants. 

En cas de maladie, demandez à votre médecin de vous prescrire un médicament compatible avec l’allaitement. Evitez l’automédication.

Essayez d’avoir une alimentation équilibrée et variée, il y a peu de risques que votre enfant réagisse à la nourriture que vous absorbez. L’alcool et le tabac passent dans le lait maternel et sont à éviter.

N’hésitez pas à demandez de l’aide à votre entourage.
 

Seins douloureux et engorgés

Des tétées fréquentes sont la meilleure prévention. Si vos seins sont tendus et douloureux et que le bébé ne veut pas téter, assouplissez vos seins en les massant et en exprimant manuellement un peu de lait. En dehors des tétés vous pouvez aussi essayer des douches tièdes ou appliquer des compresses froides.

Avant la tété, l’application de compresses chaudes permet de faire couler plus facilement le lait.

En cas de mamelons douloureux n’hésitez pas à revoir la position du bébé au sein et de vous adresser à une consultante en lactation ou à une sage-femme.
 

Recueil et conservation du lait maternel

Lorsque pour une raison ou une autre, bébé ne peut pas boire au sein, vous pouvez recueillir le lait par expression manuelle ou utiliser un tire lait électrique/manuel. Veillez à vous laver les mains et à nettoyer correctement le matériel utilisé. 

Le lait maternel se conserve :

  • à température ambiante (19-22°): 10 heures maximum
  • au réfrigérateur bien froid (5°C) : 3-5 jours
  • au congélateur  à -18C°: 3 mois et à -20°C :  6 mois
  • Le lait décongelé se garde 24 heures au réfrigérateur

Réchauffer le lait froid sous l’eau courante tiède. Décongeler le lait gelé dans un bain marie (pas au four à micro-ondes). Administrer le lait au bébé à l’aide d’une tasse, d’un gobelet ou d’une cuillère.
 

Chaque allaitement maternel est unique

Chaque allaitement maternel est unique: le bébé a sa propre personnalité et sa propre manière de téter et vous êtes la personne qui connaîtra au mieux ses besoins. 

Le père a un rôle important à jouer dans l’allaitement, il est source de soutien de la mère. 

N’hésitez pas à faire appel à l’équipe médico-soignante pendant votre séjour à l’hôpital, à prendre rendez-vous avec une consultante en lactation en policlinique ou à contacter une sage-femme libérale quand vous êtes à domicile.

Services associés
Mesures d'éviction des acariens de la maison

Mesures d'éviction des acariens de la maison

Mesures d'éviction des acariens de la maison

Les acariens sont de la même famille que les araignées. Il s’agit d’animaux microscopiques, invisibles à l’œil nu, mesurant de 0,2 à 0,5 mm. Les principaux acariens domestiques sont appelés Dermatophagoïdes pteronyssinus et farinae. Ils vivent 2 à 3 mois. Ils se nourrissent de débris de peau. Ils se reproduisent très vite : un couple d’acariens peut donner naissance à plus de 200.000 descendants en 4 mois. Le confort de l’habitat moderne fournit aux acariens de la maison ou acariens domestiques des conditions idéales de développement qui expliquent leur prolifération. Les acariens se nourrissent de peau humaine mais aussi de poils d’animaux et de moisissures. Leur environnement préféré correspond à une température de 25°C et un taux d’humidité de 85%. En effet, la présence de moisissures est indispensable aux acariens pour assimiler les squames humaines, ce qui explique l’importance de l’hygrométrie.
 

Qu’est ce qui est allergisant dans l’acarien

Le corps de l’acarien ainsi que ses matières fécales sont allergisants, qu’il soit mort ou vivant. Durant sa vie, un acarien produit 200 fois le poids de son corps en matières allergisantes. Chez le sujet allergique aux acariens, plus que la destruction des acariens vivants, c’est la diminution sensible du taux d’allergènes  (parties de l’acarien provoquant l’allergie) dans l’air ambiant qui compte.
 

Ce qui est utile de savoir

  • Air: le taux d’allergènes dans l’air est multiplié par 10 pendant le sommeil, par 150 pendant la réfection du lit. L’aération de la chambre à coucher permet de diminuer l’humidité intérieure et les polluants domestiques (tabac)
  • L’humidité relative optimale de développement des acariens est de 73% (l’humidité moyenne en France est de 75% par exemple). Inférieure à 45%, elle diminue considérablement le développement des acariens
  • Température: la température idéale de prolifération des acariens se situe entre 23 et 25°. Il faut tendre à abaisser la température de la pièce à 16°
  • Altitude: au-delà de 1200 mètres, disparition des acariens
  • Exposition: les chambres exposées au nord et nord ouest sont plus propices au développement des acariens
  • Saisonnalité: il y a des acariens toute l’année, mais encore plus lorsque l’humidité et la température sont idéales à leur développement : au printemps et à l’automne
  • Purificateur d’air: il ne peut être utilisé qu’en complément. Doit être équipé d’un filtre adéquat (HEPA). Peu intéressant dans la mesure où les allergènes d’acariens sont denses et ne restent donc pas en suspension dans l’air
  • Ioniseur: aucune efficacité démontrée
  • Matelas: c’est, après la literie en plumes, le plus gros réservoir d’acariens, quel que soit le matériau utilisé, en raison de la température et de l’humidité que nous lui communiquons pendant la nuit. L’âge du matelas est déterminant : un matelas de 6 mois est déjà largement colonisé par les acariens. Il est recommandé de changer le matelas tous les 4 ans
  • Housse de matelas: elle doit être totalement hermétique (enfermer le matelas sur ses 6 faces), imperméable aux acariens et à leur débris (la housse est enduite à l’intérieur d’une résine sur toutes ses faces), mais perméable à la vapeur d’eau et à l’air, lavable. Elle est fabriquée dans du polycoton ou du jersey enduit d’un film synthétique adapté. Son efficacité est démontrée. Seuls les housses proposées par certains laboratoires ou magasins spécialisés sont efficaces. Nous vous fournirons leurs coordonnées
  • Sommier tapissier: il est très riche en acariens. Il a un potentiel important de recontamination des nouveaux matelas, couette et oreiller
  • Plumes: la literie en plume (couette, oreiller) est le réservoir d’acariens le plus important d’une chambre à coucher. Une seule solution: l’éliminer et la remplacer par du synthétique, à condition de laver couettes, couvertures et oreillers tous les 3 mois
  • Peluches: elles doivent être lavables
  • Acaricide: il ne peut s’agir que d’une mesure complémentaire aux autres. En effet, le traitement du matelas par un acaricide modifie peu son potentiel allergisant. De même, il ne permet pas de passer en dessous du seuil de risque allergique. Néanmoins, les acaricides dénaturants, ovicides et fongicides validés scientifiquement tuent les acariens et leurs œufs et dénaturent leur allergènes, également les moisissures. Une aspiration complémentaire soigneuse est nécessaire pour les éliminer
  • Lavage en machine: il élimine les allergènes des acariens mais ne détruit les acariens vivants que si la température de lavage est supérieure à 55°C
  • Nettoyage à sec: il détruit les acariens vivants mais semble peu opérant sur les allergènes des acariens
  • Canapés: ils constituent un réservoir important d’acariens
  • Moquette: leur contamination est fonction de l’hygrométrie de la pièce. Si l’humidité est importante, les acariens se développent dans la moquette. Il s’agit d’un réservoir important d’allergènes par le biais de la literie
  • Rideaux: les acariens n’y trouvent guère matière à se nourrir. Ils doivent être lavables
  • Aspirateur: un aspirateur courant ne modifie pas le taux d’allergènes d’acariens. Pour être utile, il doit être muni d’un filtre adéquat (HEPA) capable de retenir les allergènes des acariens
  • Peinture anti-acariens: les acariens ne vivent pas sur les murs, donc peu d’utilité
     

Quelques conseil utiles

  • C’est sur la chambre à coucher qu’il faut se focaliser.
  • Exposition de la chambre sud, sud est.
  • Diminuer la température et l’humidité de la chambre à coucher: idéalement 16°C (20°C maximum dans les autres pièces) et humidité de 50 à 60%.
  • Éviter les chambres en sous-sol.
  • Aérer la chambre tous les jours et de façon prolongée.
  • Changer le matelas tous les 4 ans, préférer les sommiers à latte.
  • Laver ce qui se lave et protéger ce qui ne se lave pas :
  • Laver couettes, oreillers, couvertures synth-étiques, peluches, rideaux en machine à plus de 55°C tous les 3 mois.
  • Housse spéciale anti-acarien sur le matelas (pas nécessaire sur couette et oreiller). Si vous n’en mettez pas, aspirez le matelas sur toutes ses faces tous les 15 jours, en insistant bien sur les capitons.
  • Utilisation éventuelle d’acaricide et d’un aspirateur à filtre HEPA.
Services associés
L’éducation diététique

L’éducation diététique

L’éducation diététique

Immédiatement après la découverte de l’allergie alimentaire, une consultation diététique spécialisée est proposée aux parents.

En cas d’allergie alimentaire, le régime d’éviction doit être scrupuleusement respecté. Il est difficile à réaliser sans informations claires et précises.

Les buts sont multiples et les séances répétées à la demande.

  • Explication initiale du régime d’éviction alimentaire, apprentissage de la lecture des étiquettes
  • Conseils de substitution, idées de recettes sans allergène
  • Suivi du régime, prévention d’éventuelles carences induites par un régime strict en raison d’évictions alimentaires multiples
  • Suivi de la diversification alimentaire des nourrissons allergiques
     

L’école de l’allergie

Des séances d’éducation individuelle sont proposées aux parents afin de mieux comprendre et gérer l’allergie de leur enfant.

Elles sont ouvertes si besoin à un entourage plus large que le cercle parental (grands-parents, nourrices,…)

Elles sont réalisées par les infirmières sur prescription médicale et suivent un plan d’action personnalisé écrit par le médecin allergologue.

Elles sont d’une durée d’une heure et se déroulent sur RDV les mardi après-midi.

Dans un premier temps, les infirmières fournissent des explications orales générales, en se basant sur des supports écrits et/ou vidéo. Dans un deuxième temps, elles procèdent à des mises en situation concrètes et vérifient l’acquisition des connaissances de l’enfant et de son entourage.

Ces séances nécessitent d’être répétées à intervalle régulier, fixées après discussion entre les soignants et la famille.

Services associés
Allergies respiratoires chez l'enfant

Allergies respiratoires chez l'enfant

Les allergies respiratoires regroupent trois maladies, souvent associées entre elles

  • La rhinite allergique
  • La conjonctivite allergique
  • L’asthme allergique
     

Les allergies respiratoires peuvent être

  • permanentes: acariens, moisissures, animaux
  • Intermittentes: pollens d’arbres, de graminées et d’herbacées
     

La rhinite

La rhinite se caractérise par un nez qui coule et qui gratte, des éternuements, un nez bouché et parfois une perte de l’odorat. 20% des patients présentant une rhinite allergique sont asthmatiques.
 

La conjonctivite

La conjonctivite: les yeux coulent, piquent ou démangent, sont rouges et douloureux, parfois gonflés. Elle est souvent associée à une rhinite.
 

L’asthme

L’asthme est la première maladie chronique de l’enfant. Elle touche 9% des enfants. Une cause allergique est fréquemment retrouvée chez les enfants asthmatiques. L’asthme se manifeste le plus souvent par des épisodes de gène respiratoire accompagnée de sifflements; il s’agit parfois simplement d’épisodes récidivants de toux.

L’évolution de l’asthme allergique est souvent favorable: 57% de guérison et 33% d’amélioration à la puberté.

Les traitements actuellement disponibles sont efficaces et sans effet secondaire: il s’agit avant tout de traitements inhalés à base de corticoïdes et de bronchodilatateurs. Ils permettent au sujet asthmatique d’avoir une vie normale et de pratiquer de nombreux sports jusqu’à un haut niveau. Ils évitent le remodelage bronchique c’est-à-dire d’abîmer les bronches de façon irréversible à long terme.
 

Les traitements de l’allergie respiratoire sont de 3 types 

  • l’éviction dans l’environnement des allergènes
  • symptomatiques: ils permettent de soulager la maladie. Il s’agit de traitements généraux ou locaux. S’ils sont arrêtés, la maladie réapparaît
  • curatif: le seul traitement qui peut guérir une allergie respiratoire est l’immunothérapie spécifique, réalisée le plus souvent par voie sublinguale. Elle est ciblée sur l’allergène prédominant et permet de limiter voire d’interrompre les traitements symptomatiques. Ces traitements durent 3 ans
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Allergies chez l'enfant

Allergies chez l'enfant

L’allergie

L’allergie est une réponse inhabituelle, inadaptée et exagérée de l’organisme lors d’un contact avec une substance étrangère appelée allergène (médicaments, venins d’hyménoptères, allergènes de contact comme le nickel,…)

L’atopie

L’atopie est un sous-groupe des allergies. Il s’agit d’une tendance anormale de l’organisme à fabriquer des anticorps, les IgE spécifiques, en réponse à des allergènes naturels passant par les voies naturelles. Il s’agit avant tout des allergies alimentaires et respiratoires. Elles concernent 30% de la population. Les maladies atopiques ont un déterminisme génétique qui explique leur caractère héréditaire.

 

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Surveillance platre

Votre blessure exige un traitement par plâtre. Cette contention plâtrée a pour but d’immobiliser un membre fracturé (bras ou jambe) en attendant sa consolidation - en principe 6 semaines. Ce dossier vise à expliquer les choses à faire et ne pas faire lorsque l'on a un plâtre.

Consultez immédiatement un médecin si un des symptômes suivants apparaît :

  • Douleur inhabituelle (non soulagée en surélevant le membre ou en prenant vos antalgiques prescrits par le médecin), notamment si vous ressentez une douleur intense dans le mollet (risque de thrombose veineuse)
  • Changement de couleur des extrémités (doigts /orteils)
  • Perte de sensation dans les extrémités
  • Incapacité à bouger vos doigts /orteils
  • Odeur nauséabonde ou tache sur le plâtre
  • Plâtre trop serré, trop lâche ou fendu
  • Corps étranger à l’intérieur du plâtre

Un léger œdème (ou gonflement) du membre cassé est normal, il est dû à la réaction inflammatoire du corps face à la fracture. Pour diminuer cet œdème vous devez sur-élever le membre plâtré, sur une chaise par exemple pour la jambe, dans une écharpe pour le bras, avec des coussins si vous êtes au lit.

  • Surveillez la sensibilité des extrémités du membre plâtré. Elle doit être normale. Si une sensation d’engourdissement, de fourmillement ou de picotement apparaît, signalez-la à votre médecin ou à un membre de l’équipe soignante
  • Surveillez la motricité de vos doigts/orteils, vous devez les bouger régulièrement afin de stimuler la circulation sanguine, d’éviter les raideurs, de diminuer l’œdème
  • Surveillez la chaleur de vos extrémités, ils doivent avoir une chaleur normale, identique à celle du reste du corps
  • Selon la prescription médicale, réalisez toujours votre injection sous-cutanée antithrombotique (ex. clexane) à horaire fixe et selon la fiche explicative qui vous sera remise. Vous éviterez ainsi une complication grave de l’immobilisation plâtrée: la thrombose veineuse (formation d’un caillot sanguin dans une veine, cf brochure)

  • Ne marchez pas sur le plâtre (sauf plâtre spécifique avec autorisation du médecin)
  • Ne mouillez pas le plâtre, utilisez un sachet en plastique afin de protéger le plâtre lorsqu’il pleut ou lorsque vous vous lavez. Fixez solidement le sac avec du ruban adhésif et assurez vous qu’il soit étanche et retirez le dès que possible
  • N’utilisez pas de talc, de déodorant à l’intérieur du plâtre
  • N’introduisez pas de corps étranger à l’intérieur du plâtre afin de soulager les démangeaisons (ex: aiguille à tricoter). Vous risqueriez de vous blesser et de provoquer une infection de la peau

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