L’organisation mondiale de la Santé tire une sonnette d’alarme concernant le nombre de patient diabétique: 347 millions de personnes seraient atteinte de diabète dans le monde dont 3.4 millions de personnes décèdent des conséquences du diabète. (Accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, insuffisance rénale, amputation, cécité…). Au Luxembourg, au moins 4.1 % de la population est déjà diabétique. Le diabète est un grave problème de santé public mais également une catastrophe sociétale mondiale. En 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde.
Fort de sa mission de prévention et de promotion de la Santé, le Centre Hospitalier de Luxembourg s’est impliqué depuis de nombreuses années en créant la Clinique du diabète. Cette unité pluridisciplinaire regroupe des médecins endocrinologues, des infirmiers spécialisés dans la prise en charge du diabète, des diététiciens, des psychologues, ainsi qu’un infirmier coordinateur (expert dans le domaine de la diabétologie coordonnant tout le parcours de soins des patients diabétiques).
La clinique du diabète travaille en étroite collaboration avec les médecins cardiologues, les médecins ophtalmologues, les médecins néphrologues, les chirurgiens digestifs, les médecins sportifs, les kinésithérapeutes (dans le cadre de la Clinique de L’obésité), les chirurgiens vasculaires et médecins orthopédistes (dans le cadre de la Clinique du Pied Diabétique), ainsi qu’avec les médecins traitants internes et externes, les différents réseaux d’aide et de soins à domicile et l’ALD (Association Luxembourgeoise du Diabète).
Au sein de cette Clinique du Diabète, une prise en charge globale et holistique du patient diabétique est assurée par un suivi personnalisé et adapté au sein d’une filière de soins hautement spécialisée.
Le 14 novembre 2014, dans le cadre de la Journée Mondiale du diabète, l’équipe pluridisciplinaire de la Clinique du diabète organise pour le Public des Ateliers Ludiques de 13h à17h au sein du CHL rassemblant les différents intervenants de la Clinique du diabète.
Les objectifs de cet évènement pour le public sont :
Informer et sensibiliser sur les facteurs de prévention et de risques concernant le diabète
Faire connaitre l’implication du CHL dans sa mission de prévention et promotion de la santé pour la prise en charge des patients diabétique
Faire connaitre les missions des différents intervenants de la Clinique du diabète
Impliquer les personnes dans la prise en charge de leur santé sous forme d’ateliers ludiques
Voici les différents ateliers ludiques proposés de 13 h à 17h :
Cancer du poumon: le Luxembourg participe à une étude internationale à la pointe de la recherche grâce au partenariat Centre Hospitalier de Luxembourg / CIEC CRP-Santé
Le New England Journal of Medicine, l’une des plus grandes références du milieu médical distribuée dans plus de 120 pays, vient de publier les résultats d’une étude internationale sur le cancer du poumon à laquelle ont participé le Centre Hospitalier de Luxembourg et le CIEC* du CRP-Santé (*Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique)
Les activités de recherche font partie intégrante de la mission du Centre Hospitalier de Luxembourg et s’effectuent depuis plusieurs années en étroit partenariat avec le CRP-Santé. Les deux institutions s’engagent sur plusieurs axes de recherche stratégiques, notamment dans les domaines de l’oncologie, de l’immuno-allergologie, de la cardiologie et de la médecine du sport.
Au niveau de la recherche clinique, une importante collaboration s’est développée entre le CHL et le CIEC du CRP- Santé. Le CIEC soutient l’organisation et la logistique des projets de recherche clinique au Luxembourg et s’assure qu’ils sont menés selon les normes internationales.
Grâce à cet étroit partenariat, le CHL et le CRP-Santé ont atteint un haut niveau d’excellence et collaborent très activement à des projets de recherche cliniques internationaux de premier plan.
Dans ce contexte, le CHL et le CIEC CRP-Santé ont contribué à une étude internationale dont les résultats viennent d’être publiés dans le dernier numéro du New England Journal of Medicine (NEJM), l’une des plus grandes références du milieu médical distribuée dans plus de 120 pays.
L’étude menée sur deux ans sous la surveillance de l’EMA (European Medical Association) portait sur 343 participants (hommes et femmes âgés de 18 ans ou plus) venant d’environ 170 centres de recherche à travers le monde, dont le CHL en collaboration avec le CIEC CRP-Santé.
Son objectif était d’évaluer si un nouveau médicament expérimental, appelé «Crizotinib» permettait de retarder davantage le développement d’un certain type de cancer du poumon par rapport au recours à des agents de chimiothérapie actuellement disponibles sur le marché. Les points analysés chez les participants concernaient la durée de survie, la qualité de vie et la présence d’effets secondaires.
Au niveau du CHL, le médecin investigateur principal Dr Guy Berchem et le médecin co-investigateur Dr Martina Degeorgis ont dirigé l’étude. Pour le CRP-Santé, les Dr Anna Chioti, responsable du CIEC, et Mme Myriam Alexandre, Senior Clinical Research Associate (CRA) au CIEC ont encadré le projet.
La publication par une revue aussi prestigieuse que le NEJM souligne le haut niveau de l’étude dont les résultats auront d’ailleurs un impact sur un certain nombre de recommandations que l’EMA officialisera prochainement. Pour le CHL, la recherche est un élément essentiel dans l’amélioration permanente de la qualité de soins. Dans le cadre de cette étude très précise, les patients sélectionnés pour le CHL ont pu profiter du nouveau traitement médicamenteux «Crizotinib» avec, à ce jour, une disparition des métastases au niveau du cerveau et une nette augmentation de qualité de vie.
À l’hôpital, la sécurité des soins commence par une bonne identification.
Dès votre arrivée, nous vous invitons à présenter votre pièce d’identité (carte d’identité ou passeport ou carte de séjour) avec votre carte de sécurité sociale.
Nous vous poserons un bracelet d’identification sur lequel figure vos nom de naissance, prénom et date de naissance. Nous vous remercions d’être vigilant sur tout document portant votre identité, et de signaler toute erreur au personnel.
Avant tout acte, le personnel vérifiera votre identité. À leur demande, nous vous remercions d’avance de décliner votre identité et votre date de naissance. L’ensemble de ces mesures mises en place ont pour intérêt de garantir votre sécurité, car toute erreur d’identité peut entrainer des conséquences graves pour la santé.
Durant tout votre séjour les équipes médico-soigantes vous demanderont régulièrement votre nom, prénon et date de naissance pour vérifier votre identité.
Le 25 février 2014, la petite Ella est venue au monde au sein de notre Maternité à 29 semaines avec 960gr. Sa grand-mère, ancienne infirmière, a essayé de comprendre ce qu’était la prématurité, ce que vivent les enfants, quels sont leurs besoins et comment aider sa petite fille, si fragile, à surmonter ce passage de la vie utérine à ce monde d’agressions auxquelles elle était soumise pour survivre.
Dans ses recherches, elle trouve souvent le réconfort par le contact et le toucher. La grand-mère apprend, à quel point il est important qu’Ella soit protégée des stimulations sensorielles négatives comme le bruit et la lumière. Les lectures de cette grand-mère dévouée, lui enseignent combien les enfants sont imprégnés par les stimuli négatifs vécus au cours de leur séjour en soins intensifs. C’est là, qu’elle fait la découverte d’un article qui décrit un accessoire pour augmenter les stimulations sensorielles positives au cours de l’hospitalisation: «The Danish Octo Project®». Ce sont des petits doudous, en forme de poulpe, dont le toucher des tentacules est censé rappeler le toucher du cordon ombilical au bébé. Ce toucher est rassurant et positif pour le nouveau-né, qui retrouve une sensation connue et déjà enregistrée dans son subconscient. En effet, les enfants prématurés ont tendance à s’accrocher à tout ce qui les entourent pour se rassurer. La plupart du temps se sont des tuyaux, comme par exemple la sonde naso-gastrique, le tube de ventilation ou les accessoires de la CPAP. Tous ces objets sont froids, en plastique et n’ont rien de rassurant ou de réconfortant pour le bébé, bien au contraire.
La grand-mère a donc tricoté le petit poulpe d’Ella, qui a été baptisé Ocki, afin de tester cette théorie. Nous avons tous été surpris de voir comment ce petit être jouait avec les tentacules de son Ocki. Depuis ce jour, la grand-mère d’Ella et quelques amies, nous en confectionnent de toutes les formes et couleurs, pour tous les nouveaux-nés prématurés qui passent dans notre unité. Nous la remercions pour son initiative et espérons pouvoir continuer à offrir ce réconfort aux enfants pendant encore longtemps.
Pour garantir une reprise du sport en toute sécurité, tout le monde s'accorde à dire que les athlètes doivent se livrer à des exercices fonctionnels adaptés et spécifiques à chaque sport. En d'autres termes, après avoir retrouvé sa mobilité et sa force, et effectué des exercices de coordination et proprioceptifs, l'athlète doit petit à petit mettre en pratique ces aptitudes dans des situations sportives. Afin de pallier le manque de structures permettant d'assurer une réathlétisation optimale, nous avons créé le «Premier groupe luxembourgeois de reprise du sport».
Objectifs
Faire en sorte que les athlètes retrouvent leur niveau de performance d'avant- blessure
Restaurer les fonctions complètes des membres blessés
Réduire le risque d'une nouvelle blessure
Assimiler des exercices visant à prévenir les blessures
Contenu du programme
Course, sprint et changements de direction
Exercices de coordination
Sauts et exercices pliométriques
Contrôle neuromusculaire
Exercices adaptés à chaque sport
Test d'agilité réalisé pendant la première et la dernière session
Critères d'acceptation
Avoir subi une chirurgie du LCA (ligament croisé antérieur) il y a environ 6 mois
Score IKDC supérieur à 70
Pas d'abandon récent du sport
LSI (indice de symétrie du membre inférieur) issu de la mesure isocinétique de la force < 25 %
Lancement d’un Centre national d’Excellence en Recherche sur la maladie de Parkinson à travers un nouveau programme du Fonds National de la Recherche (FNR)
Un nouveau programme de financement du Fonds National de la Recherche permet la création d'un centre national de recherche clinique avec un impact direct pour les patients atteints de la maladie de Parkinson au Luxembourg. L'objectif du programme de 8 ans, dans lequel tous les acteurs nationaux de la recherche biomédicale sont activement impliqués, est d'explorer des nouvelles méthodes de détection précoce de la maladie et une meilleure classification des patients en sous-groupes. Un élément-clé du programme est une grande étude clinique nationale de Parkinson qui sera lancée au cours de l’année 2015.
Premier Centre national d’Excellence en Recherche du FNR
Le centre de recherche sur la maladie de Parkinson est le premier « Centre National d'Excellence en Recherche » (National Centre of Excellence in Research, NCER) du FNR. Marc Schiltz, Secrétaire général du FNR, explique la motivation derrière cette nouvelle initiative: « Nous voulons d’une part soutenir la recherche de haute qualité qui aura un impact et d’autre part promouvoir la coopération entre les acteurs nationaux. Grâce à la création d'un programme de recherche conjoint dans une zone stratégiquement importante pour le Luxembourg, des compétences existantes sont combinées pour aborder de manière efficace un problème socio-économique significatif. »
Hôpital et institutions de recherche travaillent ensemble
Compte tenu des investissements et des développements dans le domaine de la médecine personnalisée, le FNR a identifié la détection précoce de la maladie de Parkinson à l’aide de méthodes de la biologie des systèmes comme un sujet attrayant pour un premier centre d'excellence national. Les acteurs locaux, y compris médecins, chercheurs et administration, travailleront en étroite collaboration à la fois entre eux et avec des partenaires internationaux.
Les acteurs impliqués sont l'Université du Luxembourg avec le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB), l'IBBL (Integrated BioBank of Luxembourg), le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL). Leurs objectifs communs sont de continuer avec l'intégration de la recherche dans le système national de santé et d’établir le Luxembourg en tant que centre d'excellence dans la recherche sur la maladie de Parkinson au-delà de ses frontières.
Un programme de recherche avec un impact direct pour les patients
Que signifie cette initiative spécifiquement pour les patients? La maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative du cerveau la plus fréquente et va probablement toucher un nombre croissant de personnes dans les années à venir en raison du vieillissement de la population. Un problème majeur de la maladie de Parkinson est que les patients sont généralement diagnostiqués lorsque la maladie est déjà assez avancée. Si des méthodes permettant un diagnostic plus précoce existaient, les médecins pourraient traiter les patients avec des thérapies protectrices de cellules nerveuses et ainsi améliorer la qualité de vie des patients. Il est également difficile à prévoir pourquoi les gens tombent malades, et si la maladie va progresser lentement ou rapidement.
Pour mieux comprendre tout cela, un élément-clé du centre de recherche Parkinson du FNR est de mener une étude clinique nationale à long terme à laquelle tous les patients atteints de la maladie de Parkinson au Luxembourg ainsi que des patients des pays voisins et des sujets de contrôle sains peuvent participer. La question principale est de comparer les résultats des essais cliniques et certaines valeurs de laboratoire (tels que les produits métaboliques ou l'information génétique) de patients et de sujets sains. Cette approche pourrait aboutir à de nouvelles méthodes de diagnostic et d’évaluation de risque.
Nico Diederich, neurologue au CHL et chercheur au LCSB déclare: « Le programme sert également aux patients. Grâce à une analyse détaillée, nous pouvons en apprendre davantage sur leur maladie. Il offre également aux gens la possibilité de participer activement à la recherche, ce qui pourrait aider les futurs patients. C’est quelque chose dont ils peuvent être fiers. »
Un autre projet du programme, qui profite d’une collaboration avec les National Institutes of Health aux États-Unis, prévoit la mise en œuvre d’une plate-forme informatique centrale pour l’analyse de données génétiques obtenues lors d’études internationales.
Reconnaissance internationale du Luxembourg en tant que lieu de recherche
Pour Rudi Balling, directeur du LCSB et coordinateur du consortium de ce programme NCER, le fait que le programme ait été examiné et recommandé par un panel d’experts internationaux représente en sus une reconnaissance internationale de la communauté locale de recherche.
Une demande détaillée du consortium était soumis au FNR, puis évaluée en deux étapes par des experts scientifiques étrangers. En février 2015, le FNR a approuvé le financement : huit millions d'euros sont prévus pour une première phase de quatre années; le budget total estimé pour le programme de 8 ans s’élève à 20 millions d'euros.
Avant de vous soigner, nous nous désinfectons les mains. Si nous oublions rappelez-le nous !
Le but de cette campagne est de réduire les infections associées aux soins en promouvant l'hygiène des mains.
La désinfection des mains par le personnel est une mesure primordiale pour prévenir la trans- mission des germes. Par désinfection on entend la friction des mains à l'aide d'un antiseptique à base d'alcool. Les microbes se trouvant sur la peau sont ainsi éliminés.
Tout comme les professionnels de santé, il est important que vous, en tant que patient, visiteur, réalisiez également une désinfection des mains à l'aide d'une solution hydro-alcoolique lorsque celles-ci ne sont pas souillées (entrée/sortie de la chambre et de l'hôpital, avant chaque repas,...).
Lavez-vous les mains à l'eau et au savon lorsqu'elles sont visiblement souillées.
Découvrez les différentes étapes de construction et suivez l’évolution des travaux en direct grâce à la galerie photo régulièrement mise à jour. Vous y trouverez également les plans, les échéanciers et informations pratiques.
En toute aisance, familiarisez-vous avec notre approche architecturale et fonctionnelle grâce aux nombreux témoignages de nos collaborateurs.
Conférence présentée par le Dr M. SCHLESSER, le lundi 14 décembre 2015, de 8h15 à 8h45 dans la salle de staff de l'unité 40 (4e étage - Hôpital Municipal). Cette conférence fait partie du cycle : CHEST CONSENSUS MEETING 2015.
Atelier de psycho-oncologie pour les patients et les familles présenté par Patrick Feiereisen (kinésithérapeute) et Vanessa Grandjean (psychologue), le lundi 7 décembre 2015, de 14h00 à 16h00, salle R2. (Entrée par INCCI)
Dans le cadre de la prise en charge globale du patient en oncologie, le Centre Hospitalier de Luxembourg propose des ateliers autour de la thématique du cancer.
Lorsqu’un patient et sa famille sont confrontés à la maladie cancéreuse, se retrouvent malgré eux dans un parcours plein d’incertitudes.
C’est ainsi, qu’à côté des conséquences physiques d’une telle maladie, des répercussions psychologiques et sociales peuvent également apparaître.
L’objectif de ces ateliers est de mieux répondre aux attentes et besoins des patients et de leur entourage. De cette façon différentes thématiques seront abordées: l’alimentation, le travail, la communication avec le monde médical, les troubles cognitifs, la fatigue, les soins palliatifs, la sexualité, les émotions...
Ces ateliers seront co-animés par différents professionnels de santé. ils sont accessibles pour tout patient, famille, entourage confrontés à la maladie cancéreuse.
L’entrée est libre et gratuite.
Les ateliers se tiennent en langue luxembourgeoise et française.